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Les premiers jours du camp NoBorder à Rotterdam

posté le 05/08/13 Mots-clés  action  luttes sociales  No Border  sans-papiers 

Depuis vendredi passé, le 2 août, les NoBorder occupent un terrain à Feijenoord, un quartier populaire dans le sud de Rotterdam. Rarement un camp NoBorder a été mieux situé. Le terrain appartient au BAM, l’entrepreneur infame (voir le site "BAM entreprise contaminé") qui construit des prisons pour étrangers. Et le terrain longe un quartier populaire qui abrite des gens d’origines diverses, avec et sans-papiers. Le camp est très bien reçu par le quartier. Les gens sont curieux et visitent le camp.
Pour l’instant les autorités ont décidé de tolérer le camp et maintiennent une présence "légère" dans les alentours. On verra si ça durera.

La construction du camp a commencé au moment de l’occupation vendredi passé, et a continué tout au long du weekend. Mais cela n’a pas empêché que les ateliers et actions ont déjà commencé dès le samedi 3. Quelques photos du camp.

Samedi après-midi une cinquantaine de NoBorder ont pris le vélo (il y a une cinquantaine de vélos disponible au camp) pour rejoindre l’action hebdomadaire de Occupy Rotterdam au "detentiecentrum" (centre fermé en belge) près de l’aéroport au nord de Rotterdam.


L’arrivée au centre fermé

Le personnel était évacué avec une navette. "Shame on you ! Shame on you !"

Pendant la soirée il y avait de nouveau des ateliers, entre-autres un atelier où des migrants racontent l’histoire de leur départ du pays, ce qu’ils ont vécu en route,...

Le lendemain, dimanche 4 août, était la journée sur Frontex et la surveillance des frontières – traversée de la mer – passagers clandestins.

Dans l’après-midi une cinquantaine d’activistes ont bloqué la police du port de Rotterdam. Avec des petits bateaux gonflables pour bloquer le navire de la police et un blocage du bureau par les activistes "de la terre". Quelques photos.

Le thème d’aujourd’hui, lundi 5 août, est la repression. Voir le programme.
Mais cela n’empêche que les NoBorders continuent de faire des actions à gauche et à droite, comme un "bannerdrop" sur le pont juste à côté du camp.

Cet après-midi se déroule une action au centre-ville. Àpd. 15h45 des NoBorders font des contrôles d’identité "au faciès". De cette manière ils veulent faire un appel à la population pour refuser en masse les contrôles d’identité et de donner une chance pour s’échapper à ceux qui n’ont pas de papiers...


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