Macron a reçu des Frères musulmans syriens à l’Élysée. Va-t-il les financer par l’argent du contribuable ?
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Cette "association fondée, principalement, par une famille de Frères musulmans syriens qui ne s’en cachent pas : le sénior Ali ALOLAIWY et le junior Mohammad ALOLAIWY. Ce dernier, tantôt président de cette organisation tantôt son porte-parole, a diffusé hier sur la page Facebook de cette organisation islamiste un selfie avec Emmanuel Macron, président de la République, dans l’un des salons de l’Élysée.
Sérieusement, au risque de redire ce j’ai déjà dit il y a plus de deux ans, en mars 2016, ici-même dans un billet, cette organisation dite "caritative", très controversée y compris en Syrie, fait partie de la nébuleuse des Frères musulmans, une organisation classée "terroriste" par de nombreux États souverains (pas par la France) : les services de l’État français ne peuvent l’ignorer.
Ils ne peuvent ignorer, non plus, ses liens avérés avec les Frères "Musulmans de France" (ex-UOIF) et avec leurs portes-drapeaux : les Tariq Ramadan, les Nabil Ennasri, les François Burgat, et j’en passe. Ils ne peuvent ignorer que la Syria Charity est soutenue par le Hamas palestinien, classé "organisation terroriste" par l’Union Européenne.
Mais que fait la France de Macron ? Elle lui déroule le tapis rouge de l’Élysée et semble prête à lui offrir quelques dizaines de millions d’euros ...
On s’attendait à ce que l’État français fasse enfin le vrai ménage dans le milieu de la Charity-business islamiste : "Qatar Charity", "CBSP", "Secours Islamique", "Human Apeal", "Syria Charity", etc. Les donateurs sont en droit de savoir si leur argent est distribué dans l’humanitaire ou bien utilisé à d’autres fins, autres qu’humanitaires (le financement de factions jihadistes, par exemple). L’attente va peut-être durer encore quelques années. Toutefois, désormais, avec le cumul des preuves matérielles et des indices concordants, la France de Macron semble être définitivement acquise à une certaine fausse-idée, défendue par des "experts" ("universitaires", "journalistes-communicants", "lobbyistes", ...), amis de l’axe Doha-Ankara, selon laquelle "les islamistes sont l’avenir du Monde arabe".
La France de Macron y travaillerait. A la place de Bachar al-Assad, certains verraient bien les Frères musulmans comme partenaires : une option qui se précise de plus en plus. Ce serait, peut-être, juste une question de temps, juste une question d’agenda !
"Deux choses n’ont pas de limites, disaient Albert Einstein, "l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue." Qu’aurait-il dit en observant attentivement ce selfie d’Emmanuel Macron, président de la République Française, datant du 16 avril 2018, à côté d’un Frère musulman dont la maison-mère a du sang syrien sur les mains ?
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