Ne laissons pas Georges Ibrahim Abdallah passer une 35ème année de détention en France

Ce samedi 20 octobre nous irons encore devant la prison de Lannemezan où est enfermé vivant Georges Ibrahim ABDALLAH. Nous scanderons de nouveau « Il est de nos luttes, nous sommes de son combat », car en ce mois d’octobre 2018, malgré les murs, les barreaux, l’acharnement à l’ensevelir au fond d’une cellule il sera arrivé au bout de 34 années de prison sans que ces 34 années de prison ne soient venues à bout de la détermination dans la lutte de Georges Ibrahim Abdallah. Dans cette prison mortifère pousse pourtant une fleur de celles dont parlait François Béranger quand il chantait « vous n’aurez pas ma fleur, celle qui me pousse à l’intérieur » ; dans la tête, le cœur et le corps, pousse une fleur Palestine.

La « justice » française voudrait sans doute que cette 35ème année de prison commence dans le silence. Libérable depuis 1999 et après 34 ans de prison, cet état répressif et liberticide lui reproche encore de ne pas avoir renoncé à son engagement politique : celui d’un communiste, défenseur de la cause des peuples en lutte contre l’impérialisme, contre le sionisme et pour la libération de la Palestine.

Ce combat, il le poursuit infatigablement, courageusement, par des déclarations politiques de soutien, par des grèves de la faim solidaires, en particulier en écho à la lutte des prisonnier-e-s palestinien-ne-s, et par une résistance quotidienne. Et il est légitime et important que celles et ceux qui sont du côté des peuples en lutte, du côté de la résistance palestinienne, qui combattent le capitalisme, l’impérialisme, le sionisme, le colonialisme, se joignent à cette voix, à ces voix, en participant à la campagne pour sa libération, en manifestant devant la prison de Lannemezan le samedi 20 octobre à 14 heures pour réaffirmer l’exigence de la libération de Georges Ibrahim ABDALLAH.