Le 6 mai, les Israélien-ne-s ont célébré leur « jour de l’indépendance », qu’ils fixent d’après le calendrier lunaire juif.

Les Juifs israéliens organisent traditionnellement des célébrations publiques et des pique-niques, en particulier dans des « parcs nationaux » généralement construits sur les ruines de villages palestiniens détruits et ayant subi une épuration ethnique.

Pendant ce temps, avec un large soutien du public juif israélien, les commémorations publiques palestiniennes de la Nakba – le nettoyage ethnique de la Palestine – peuvent être légalement réprimées.

Beaucoup des festivités israéliennes sont un soutien aux soi-disant « #Forces_de_défense_israéliennes », plus connues par les Palestinien-ne-s comme l’armée qui les occupe, arrête et tue leurs enfants en toute impunité et aide les colons à voler leurs terres.

Certaines de ces #images dérangeantes d’#enfants israéliens mis en situation de parade militaire à Efrat, une #colonie israélienne illégale en #Cisjordanie occupée, ont été diffusées largement sur la toile et publiées dans Haaretz et d’autres médias.

Un thème récurrent de la propagande pro-israélienne et anti-palestinienne, consiste à faire circuler des images d’enfants palestiniens participant à de telles manifestations militarisées, afin d’accréditer l’idée selon laquelle la culture palestinienne est intrinsèquement violente et « enseigne aux enfants la haine », et que par conséquent la violence israélienne est une réponse défensive justifiée.

Mais ces photos sont remarquables car elles révèlent à quel point la culture israélienne a été militarisée et à quel point les enfants israéliens ne sont pas à l’abri de cela – thème clé du livre de Max Blumenthal, Goliath.