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Mon deuil n’est pas national

gepost op 28/03/16 Trefwoorden  antifa 

Pour que ce soit clair, à ceux qui se demandaient comme moi dans quel but les médias relayaient, entre autres, les déclarations racistes et néocoloniales d’une première ministre australienne concernant l’expulsion des islamistes (une femme qui a des couilles c’est ça?) la réponse est simple et se trouve sur internet. Dimanche prochain, le 2 avril, le groupe d’extrême droite "génération identitaire" appele à une grande manif européenne pour l’expulsion des islamistes à Molenbeek.
Moi j’irai dimanche à Molenbeek essaier de défendre ce qu’il me reste d’espoir et d’humanité, et peut-être aussi quelques molenbeekois, contre la haine et l’abrutissement des ces fachos et de ce discours identaire gerbant relayé de tout bord.
Mon deuil n’est pas belge, ma tristesse et ma colère n’ont ni couleur ni nation et s’il faut avoir peur qu’on sache au moins de qui ou de quoi.
C’est certainement aussi difficile pour un mère molenbeekoise d’expliquer à ses enfants les attentats de mardi que pour n’importe quelle autre...ça l’est peut-être encore plus si elle est arabe et qu’elle doit leur expliquer pourquoi elle ne doit pas sortir du quartier par peur de se faire aggresser par des fachos.
Aucune mère dans le monde n’arrive à expliquer l’horreur d’un massacre et la terreur qu’il se reproduise, que ce soit en Syrie, en Afganistan ou en Europe. Et les gouvernements européens continuent, eux aussi à massacrer alègrement, hors de leurs frontières et de nos bonnes consciences. Un évenement comme celui de mardi puisque, enfin, il nous bouleverse plus que tout ceux auxquels on assiste tranquilement devant nos écrans depuis des décénies devrait être un déclic pour enfin essayer de repenser ensemble quellee logique de quelle monde produit des atrocités pareilles et celles, vomies par les médias et relayées par tout le monde, qui viennent leur répondre. Et enfin oser penser foutre tout ça en l’air (notre "paix" et notre "confort" avec) pour construire autre chose, radicalement autre chose...
Ça implique des risques? Puisqu’on n’est de toute façon plus en sécurité...
À moins qu’on préfère la sécurité du chacun chez soi et des pantoufles et celles des uniformes surtout s’ils contrôlent les autres, et pas nous, puisque nous, on a rien à se reprocher hein?


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