Je n’écris pas ces lignes pour me victimiser, ni pour dénoncer une supposée dérive policière de l’État démocratique (la répression des opposants à l’État rentrant tout à fait dans les logiques de la démocratie) mais uniquement pour informer les compagnon-ne-s et les camarades des mouvements des poulets.
Samedi 8 décembre (journée de l’Acte IV des « gilets jaunes »), je sors de chez moi à 7h20 du matin pour me rendre à une formation. Je découvre que le pneu de mon scooter a été crevé avec un coup de couteau sur le flanc, alors que le vendredi soir il marchait parfaitement. Je commence à marcher pour aller prendre le métro et six flics en civil me sautent dessus, ils contrôlent mon identité, me demandent où je vais, me fouillent et contrôlent mon sac. Je réponds que je vais à une formation et j’exige des explications, ils répondent « vous ne savez pas qu’aujourd’hui il y a des manifestations ? » « vous n’aimez pas la démocratie ? ». N’ayant rien de « suspect » sur moi ils me laissent partir.
La répression n’arrêtera pas la révolte. Force et courage aux compagnon-n-es en taule.
Complément
Publié : le vendredi 14 décembre 2018 à 18:55 par ACAB – 1312
On habite pas Paris et sa région mais à la même date :
– pneu de voiture crevé par un trou ( couteau ou tournevis ) sur flanc externe, juste avant un contrôle matinal – coup de pression des flics !
[Repris d’Indymedia.]