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Mort d’Angelo Garand : « C’est pas une bavure policière, c’est rien d’autre qu’une exécution »

posté le 14/04/17 par la rotative Mots-clés  luttes sociales  antimilitarisme 

Dans une vidéo publiée le 1er avril 2017, la sœur de l’homme tué par les gendarmes dans un petit village du Loir-et-Cher remet en cause la version servie par le procureur de Blois. Angelo Garand était recherché parce qu’il n’avait pas réintégré la prison de Vivonne après avoir bénéficié d’une permission de sortie.

La vidéo publiée sur Youtube montre la sœur d’Angelo, Aurélie, qui répond aux propos tenus par le procureur de la République dans un reportage de France 3. Angelo Garand a été abattu par les gendarmes dans la ferme familiale le 30 mars. La section du GIGN basée à Tours avait été appelée en renfort pour procéder à son interpellation. Il n’avait pas réintégré la prison de Vivonne après avoir bénéficié d’une permission de sortie en septembre 2016. Du côté des gendarmes, on plaide la légitime défense.

Aurélie Garand revient d’abord sur les termes employés par les autorités, qui qualifiaient « l’évadé » d’homme « potentiellement dangereux » :

« Ce n’est pas un évadé. J’appelle pas ça un évadé, j’appelle ça un déserteur. Un évadé pour moi c’est quelqu’un qui déploie des moyens... On lui a donné la permission [de sortir] ! Vous dites que c’est un individu dangereux... C’est vous qui lui avez donné la permission ! Si il était si dangereux, pourquoi vous l’avez laissé sortir ? Pourquoi tout ça ? »

Elle explique ensuite que tous les membres de la famille présents à la ferme ce jour-là ont été violemment interpellés.

« Ils ont interpellé mes parents, mon frère, ma belle-sœur, jetés comme des chiens... Mes parents handicapés, malades, sous-oxygène, ma mère greffée, mon père... Tout. Horrible. »


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