Suite à une altercation entre un gardien et un prisonnier, celui-ci est mis au cachot. Là-bas, il aurait été tabassé par des gardiens. Pour marquer leur solidarité avec le détenu en question, 90 prisonniers refusent de remonter du préau. Pendant que quelques prisonniers s’embrouillent avec les gardiens, d’autres se mettent à la meilleure critique de la prison : sa destruction systématique. Des caméras sont détruits, des bancs arrachés, des grillages et barbelés enlevés. Plusieurs feux sont allumés. Les révoltés cassent les vitres et carreaux à coups de pierres et de morceaux de béton.
Quand le directeur, Bert Vermeulen, descend pour tenter de calmer les esprits, les prisonniers accueillent cette ordure avec une belle volée de pierres. Là, la direction décide d’appeler des renforts de la police locale et la police fédérale. Les keufs rentrent avec casques, matraques et boucliers dans la prison, tandis qu’une autopompe se tient prêt en dehors de l’enceinte. La police a réussi, au moins pour le moment, "de rétablir l’ordre" et de forcer les détenus en colère à rentrer dans les cellules.
Nous saluons cette belle mutinerie et la solidarité en acte avec ceux qui se révoltent. Ils ont beau dire que "le calme est revenu", mais tout le monde qui se bat sait que plus rien n’est pareil après une telle mutinerie. Profitons-en pour imaginer d’autres révoltes et d’actions, pour conspirer contre cette ordre carcéral qui nous étouffe tous,qu’on se retrouve dedans ou dehors.
Vive la mutinerie !
Destruction de la prison !
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