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Paraphysique de l’andragogie

posté le 04/01/17 par Patrice Faubert Mots-clés  luttes environnementales 

Chaque être humain
Et cela n’est pas anodin
Est comme une bulle informationnelle
Avec sa fragmentation bien à elle
Butoir de la pensée
La pensée de butoir
Chaque personne enfermée dans son monde
Sa propre expérience, le monde de chaque personne
La vérité, le vraisemblable, le vrai
Ce que personne et tout le monde sait
Toute une production de la connaissance
Et donc un accroissement de l’ignorance
Où même le signal absent
Devient le signal présent
Comme pour la mémoire de l’eau
De feu Jacques Benveniste, victime d’ostracisme tragique
Avec pourtant la transduction numérique
L’ADN d’un animisme scientifique
Sans doute plus de vrai que de faux
Et tout le mal que l’on se fait
Le capitalisme étant le seul vrai méfait
Quand de l’autre, il faut faire la peau
Au premier qui tire, c’est ballot
Comme étant enfant, cette femme qui me proposa son sein
Et que j’avais refusé, je n’étais pas bien malin
Donc, la richesse provoque l’admiration
Alors que c’est justement une abomination
Qui devrait ne provoquer que l’indignation
Ou alors, de l’aisance pour toutes les populations !
Car, des gens meurent de froid
Car, des gens meurent de faim
Car, des gens ne savent pas lire
Car, des gens ne savent pas écrire
Et l’on ose pourtant
Une Coupe du Monde de football au Qatar
En 2022, pour le plaisir de milliardaires vantards
Et comme c’est toujours donnant-donnant
Avec le capitalisme mondialisé, rien d’étonnant
Si 80 pour cent
De l’armement Qatari est français
3 septembre 1971, puis 1972
Du gaz, du pétrole, et le Qatar décollait
De l’indépendance et de l’argent
Le commerce de la perle eut son temps
L’argent de la fausse conscience
La fausse conscience de l’argent
Et donc aussi toute une fabrique
De l’inexorable réchauffement climatique
Mais si l’on dit c’est fichu
Alors là évidemment, c’est fichu
Réchauffement, deux fois plus important en montagne
Qu’en plaine, la chaufferie se magne
Et tout ce qui construit
Des grands stades, et autres inepties, tout ce qui avilit
Pas seulement au Qatar, les travailleurs exploités
Les travailleurs méprisés, parfois même pas payés
Certes, le travail salarié est toujours forcé
STO, le capital sème la terreur et l’inégalité !
Et toutes les activités touristiques
Qui augmentent le réchauffement climatique
Ainsi, toute une population humaine
Dès l’enfance, dans la relation inhumaine
Toute une hydrologie chamboulée
Par le pouvoir marchand en jamboree
Des parcs divers et variés
Des absurdités, il faut profiter
Tous les Walt Disney du profit
La société spectaculaire marchande techno-industrielle
Est une machine pour le profit
Tout son gâchis peut se voir dans nos poubelles
Le capital est expert dans cette magie
La nature n’a pas besoin d’être sublimée
La nature veut simplement être respectée
Et si il y a une souffrance animale
Il y a aussi une souffrance végétale
Celle de l’insecte, on se fiche pas mal
Nonobstant
Et dans un premier temps
L’on pourrait vivre
Tout à fait bien vivre
Sans manger de viande
Aux abattoirs, plus aucune offrande
Mais du riz et des lentilles
Les acides aminés sont comme les bonnes filles
C’est un peu aussi cela, l’anarchie
Qui respecte toute forme de vie
Tout le vivant devrait être sacré
Pour ne plus tuer
Pour ne plus être tué
Il n’y a pas si longtemps
L’être humain était une proie, on l’oublie trop souvent
Tout est vraiment à repenser
Pour que débute l’humanité
Il n’existe aucune hiérarchie, en vérité
Simplement, le genre humain sut l’inventer
Pour ainsi justifier toutes les inégalités !
Il faut une nouvelle andragogie
Car tout adulte a mal appris
Quand l’autre est l’ennemi
Et pas de communication dans la hiérarchie
Car c’est la communication de la hiérarchie
Or, la communication c’est mettre en commun
Autre chose que des objets, que des biens
Le bien-être
De l’autre, étendant le mien à l’infini
Le mal-être
De l’autre, étendant le mien à l’infini
Mais hélas
Notre monde est d’une tristesse infinie
Il ne peut y avoir aucune joie dans la hiérarchie
Tout un monde de dressage
Tout un monde en cage
Des cages plus ou moins bon marché
Un dressage de plus ou de moins grande subtilité
Dressage de l’apprentissage
L’apprentissage du dressage
Du dressage par les religions
Du dressage par les idéologies
Du dressage par les superstitions
Du dressage par les traditions
La plupart des gens ont peur de la liberté
Tant ils et elles y sont peu habitués
Ils et elles doivent traverser dans les clous
Sinon, ils et elles penseraient devenir folles et fous
Mais tout pourrait s’organiser autrement
Dans une société de gentillesse, d’empathie, de partage
Certes, cela nous paraît comme un mirage
Cependant, pour que l’humanité perdure, le seul virage
Car nous sommes déjà dans le mur, malheureusement !
Une société des neuroprothèses
Du capital sera toujours à l’aise
Cela ne changera pas les mentalités
Après moi le déluge, mentalités autocentrées
Ou alors dans la bêtise augmentée
La vérité est toute nue
La vérité a un beau cul
Je la fornique, je m’y mets, mon vit, toute mon énergie
Le vilain canard de l’anarchie
Tout a été dit, tout a été répété
Pourtant, rien de changé
Comme si nous étions des robots
De temps à autre, une idée, comme un rôt
Cependant que chaque être humain
Est chaque autre être humain
Tout en étant unique, le vivant est malin
Le même génome, 46 chromosomes
22 paires d’autosomes
Qui sont des chromosomes non sexuels
Appartenant à la même paire
Possédant les mêmes gènes, faut s’y faire
Et 2 gonosomes, les chromosomes sexuels
XX chez la femme
XY chez l’homme
L’humanité c’est personne
L’humanité c’est tout le monde, pourtant aphone !
Et comme seule pratique
L’idée de l’acte
Non pas, l’acte de l’idée
Mais toute idée est fanatique
Quand elle devient de la politique
Et comme tout est politique
Le monde entier est frénétique
Pour imposer une façon de vivre
Qu’une majorité sera obligée de suivre
Comme Travail Famille Patrie
Et pour les pauvres, un immense mépris
Avec toutes les farces électorales
De la dictature politicienne, c’est fatal
Les primaires de l’illusion démocratique
Quand est mort tout esprit critique
Partout s’affichant
Les têtes à claques spectacularisées
Partout s’affichant
Des petites dictatures en rivalité
Il n’y a plus rien à dire
Tout a été dit
Il y a tout à faire
Rien n’a été fait
Enfin, l’anarchie, la société révolutionnaire
La révolution permanente sans bureaucratie contre-révolutionnaire
Un autre temps, une nouvelle ère
Car tous les gens de pouvoir sont des psychopathes
Des petits et des grands, mais un jour, échec et mat !

Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l’invité sur " hiway.fr "


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