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Quand l’extrême droite défile à Lisbonne (27 juin)

posté le 03/07/20 par X Mots-clés  antiracisme 

L’extrême droite d’aujourd’hui au Portugal n’est pas dérivée des mouvements des années ’70 et ’80.

Les extrémismes actuels sont issus en grande partie des classes populaires ou moyennes et se tournent vers les discours virulents pour « protéger » le Portugal blanc contre la « menace » d’une société multiethnique et multiculturelle.

« Portugal Hammerskins » et autres skinheads :

Leurs prédécesseurs étaient actifs dans des organisations violentes visant à arrêter la progression du communisme au Portugal, issu de la transition d’un régime dictatorial, à la démocratie - entre 1974 et les années ‘80.

« Dans la transition vers la démocratie, des réseaux clandestins armés sont nés de groupes nationalistes ou d’organisations paramilitaires au sein du régime autoritaire déchu. Plus récemment, nous avons assisté à une fusion de l’ultranationalisme de la vieille extrême droite avec le racisme néo-nazi de la sous-culture skinhead. » - Raquel Da Silva, Université de Birmingham.

Mise à part cette particularité « générationnelle » la descendance d’aujourd’hui, comme le parti d’extrême droite Chega, ne déclenche pas de campagnes politique contre des cibles particulières ; Les militants « classiques » visent le système, aux travers de manifestations, à l’identique de n’importe quel parti politique ou groupe revendicatif.

Il n’en reste pas moins que l’extrême droite portugaise se perpétue, sous diverses formes, et que des conflits idéologiques sur « l’action », entre groupes prônent l’utilisation de la violence, et militants modérés, existe.


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