Retour sur la lutte contre la construction d’un centre fermé à Steenokkerzeel
Alors que l’État belge s’apprête à ouvrir trois nouveaux centres fermés d’ici 2021, nous reviendrons dans cette discussion sur une lutte menée entre 2009 et 2011 contre la construction du centre fermé « le Caricole » à Steenokkerzeel. Au cours de la décennie précédente, les prisons et les centres fermés belges furent secoués par des révoltes, des mutineries et des évasions incessantes. Pensé comme l’un des outils pour faire face à cette vague de rébellion, le nouveau centre fermé devait permettre à l’État d’isoler les détenus qui n’acceptaient pas passivement leur condition, ainsi que toutes celles et ceux pour qui la déportation était imminente.
La lutte qui se développa contre cette nouvelle abomination du pouvoir chercha à dépasser une simple opposition à l’enceinte du bagne, à aller au-delà de la question des frontières pour en faire un problème social qui pourrait parler à tous les indésirables ; elle proposa l’attaque et l’auto-organisation contre ce centre, contre la machine à expulser et contre le système qui permet son fonctionnement.
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