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Riposte.Cte et Ginger au salon de l'emploi

posté le 16/10/13 par Riposte.Cte Mots-clés  action  luttes sociales 

Cet après-midi à Liège, riposte vivante et concrète aux propos insultants du trio Daems-Laruelle-Fonck à l’égard des travailleurs hors emploi ! Et à l’article 63§2 qui, désormais, limite dans le temps les allocations d’insertion, forçant des milliers d’entre nous à accepter tout boulot dans n’importe quelle conditions !

Des proches, membres ou sympathisants des collectifs "Riposte.cte" et "GINGER" ont déployé spectaculairement sur l’ensemble du grand escalier central du Palais des Congrès leur résistance aux agressions dont sont victimes les chômeurs et chômeuses de ce pays depuis des années mais avec une surdose incroyable depuis quelques jours. Où l’on parle de Retour à un Travail Bénévole Forcé (RTBF... lol) ! ... Et quoi encore ! Le STO nazi ?!

Des images de cette action suivront. Voici déjà le communiqué de presse que nous avons envoyé après l’action et que vous ne trouverez sans doute dans aucun quotidien demain !

"Ce mardi 15 octobre se tenait au Palais des Congrès de Liège, un salon organisé dans le cadre de la « Semaine de l’Emploi ».

À l’initiative des collectifs liégeois Riposte.Cte et Ginger, une trentaine de personnes en ont profité pour prendre possession de l’escalier central et y manifester, à l’aide de banderoles et slogans volontairement provocateurs (« Prêt-e à t’écraser pour un job ! Et toi, prêt-e à quoi ? », "Prêt-e à avorter pour un job ! Et toi, prêt-e à quoi ? ), leur opposition à l’article 63§2 qui limite désormais dans le temps les allocations d’insertion. Ils voulaient ainsi rappeler que 35000 personnes sont menacées de perdre au 1er janvier 2015 leurs allocations d’insertion, tout en soulignant l’atteinte inacceptable que cela constitue envers une des conquêtes essentielles des luttes sociales du siècle dernier.

Plus largement, l’action visait également à dénoncer l’ensemble de la politique gouvernementale de mise sous pression des chômeurs, dont l’objectif est de les obliger à se faire concurrence sur un marché de l’emploi exsangue, au seul bénéfice des employeurs et des actionnaires. Il y a en réalité en Belgique plus d’un million de personnes totalement ou partiellement sans emploi pour 60 à 70000 offres d’emplois ! Un contexte qui rend l’organisation de ces « salons de l’emploi » non seulement grotesque, mais surtout indécente.

C’est pourquoi l’abrogation immédiate de l’article 63§2 ne constitue qu’une des revendications de nos collectifs, parmi lesquelles on trouve également : la fin des contrôles de disponibilité des personnes hors emploi ; la fin de la dégressivité des allocations de chômage ; l’annulation du statut de cohabitant ; l’annulation des stages d’insertion ainsi que la fin des exonérations de cotisations sociales pour les entreprises. "

Nous ne sommes pas des marchandises ! Nos vies nous appartiennent. Vous ne nous les prendrez pas à coups de salons de la prostitution, salons de la vente policée, encadrée et aseptisée de soi-même, de son corps, de ses affects, de ses savoirs et de ses imaginaires. Tout ça n’est pas à vendre ! Résistance !


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