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Saint Gilles : Picqué craint la critique, pas le ridicule

posté le 23/02/21 Mots-clés  répression / contrôle social 

Jeudi passé, Saint-Gilles s’est réveillée couverte d’environ 150 tags dénonçant la brigade Uneus, ses abus et ses violences. Depuis les premières dénonciations des brutalités de cette brigades, la commune a fait l’autruche. Ainsi couverte, en roue libre, Uneus a multiplié les provocations et les agressions, jusque devant les caméras, et toujours sans réaction autre qu’une vague promesse « d’évaluation ».
Il y a un mois, les services de la commune avaient été pressé d’enlever de toute urgence les affiches dénonçant les méfaits d’Uneus. Des centaines d’affiches avaient disparu des murs en quelques heures. Le phénomène se reproduit avec les tags. L’intention politique est tellement claire (« on ne critique pas uneus » !) que seuls ces tags sont enlevés, sur des murs qui en comptaient de nombreux autres depuis parfois des mois !
Un tag

Son nettoyage

Le mur "nettoyé"

Un autre tag

Son nettoyage

Le mur "nettoyé"

Encore un (double !) tag

Le mur "nettoyé"


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