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Tueries à Bruxelles : Les populations d’ici et d’ailleurs sont les seules victimes. L’ É tat belge en profite pour se blinder et unifier les nationalismes petits - belges autour du Roi

posté le 11/08/16 par mouvement communiste Mots-clés  veiligheids / terrorisme 

Tueries à Bruxelles : Les populations d’ici et d’ailleurs sont les seules victimes. L’État belge en profite pour se blinder et unifier les nationalismes petits-belges autour du Roi.

La pire des situations pour les prolétaires est la polarisation entre immigrés victimes de stigmatisations racistes qui se replient dans des fausses communautés ethniques et religieuses et les autres travailleurs, qui s’identifient à « leur »État et à la paix sociale dont il est le garant.

Deux attaques massives contre la population en des lieux dépourvus du moindre relief stratégique ou militaire–le hall d’entrée des départs de l’aéroport de Zaventem et le métro bruxellois –ont fait, ce mardi 22 mars 2016, plus de 30 morts et 230 blessés dont certains sont encore entre la vie et la mort.Face à des attaques de cette gravité 1,il est urgent de dépasser l’émotion et de passer à l’explication pour mieux combattre cet ennemi mortel du prolétariat et plus généralement de la population toute entière. L’État ne manquera pas de saisir l’occasion pour continuer son blindage sécuritaire et faire faire un bond en avant à sa politique répressive à l’encontre des populations immigrées, et surtout celles d’origine maghrébine, et plus généralement de tous ceux qui ne se rangent pas du côtéde l’ordre établi. Dans ce contexte, le Roi retrouve une place symbolique centrale, garant « en dernier ressort » de la Belgique, de son unité, de son État.Immédiatement revendiquées par les assassins en série de l’Étatislamique, en toute hypothèse, cesassauts ont une nouvelle fois été réalisés par ces adeptes de l’islamo-fascisme. Les agresseurs sont des purs produits de la décomposition sociale et de la ségrégation urbaine qui règnent dans un grand nombre de quartiers populaires des villes européennes.

Les tueurs sont des fascistes qui font le jeu de l’État

Faut-il pour autant donner une sorte de justification sociologique à ces tueries ?Pas le moins du monde. Tout d’abord car les islamo-fascistes frappent indistinctement toutes les catégories de la population, dont un grand nombre de prolétaires. Leurs actes sont des manifestations ouvertes de violence réactionnaire qui accroissent l’insécurité et la peur dans les couches sociales qui subissent toutes sortes d’oppression et en particulier dans le prolétariat, dont, bien sûr, sa composante immigrée


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