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(URGENT) MEXIQUE : APPEL A SOLIDARITE AVEC LES JOURNALISTES DETENUS

posté le 05/09/13 par Michael J. Fax Mots-clés  luttes sociales  médias  répression / contrôle social  solidarité  Mexique 

APPEL A SOLIDARITE : PETITION ET COLLECTE DE FONDS EN SOUTIEN AUX JOURNALISTES MEXICAINS INDEPENDANTS EN PRISON - Ville de Mexico, Mexique

Détention arbitraire de journalistes de médias indépendants (Radio Regeneracion, Multimédia Cronopios et Agence autonome de communication Subversiones)

COMMUNIQUE DE L’AGENCE AUTONOME DE COMMUNICATION SUBVERSIONES !
CIUDAD DE MEXICO, D.F., 2 SEPTEMBRE

Actualisation du Mercredi 4 Septembre 2013 à 19h00
Il est désormais demandé à Gustavo Ruiz, photographe de l’agence SubVersiones qui filmait les détentions arbitraires du 1er septembre, de payer la somme de $126 476 pesos, (initialement fixée à $23 500 pesos) pour l’amende qui le libérerait soit l’équivalent d’environ 7400€ (N.B. le salaire journalier minimum selon la législation mexicaine est entre 61 et 63 pesos, rappelons aussi que dans la majorité des cas les journalistes indépendants mexicains ne sont pas rémunérés…). Pavel Primo Noriega, de Multimedios Cronopios, est lui aussi toujours détenu et il est fort probable que la décision du juge soit similaire à son encontre.

L’arrestation des deux journalistes a été totalement injuste et illégale puisqu’ils étaient seulement en train de reporter et de filmer les arrestations arbitraires que réalisait la police.

Pourquoi l’Etat les maintient en otage ?

Le juge Fausto Agustín Favela Ayala est maintenant le dernier acteur et responsable de cette injustice. Aidez-nous à ce que lui et le Chef du Gouvernement du District Fédéral, le Dr. Miguel Ángel Mancera, abandonnent la criminalisation de la protestation et des médias en leur écrivant et/ou les appelant :
FAUTO AGUSTÍN FAVELA AYALA : conm. : 51-34-11-00 al 51-34-14-00 Ext.:2623, directo : 51-41-26-23 fax : 51-41-26-78, juz.penaldelitosnograves23@tsjdf.gob.mx, fausto.favela@tsjdf.gob.mx Juzgado 3 de delitos no graves, Sullivan Núm. 133 6° Piso.
DR. MIGUEL ÁNGEL MANCERA, jefe de Gobierno del Distrito Federal (Plaza de la Constitución y 5 de Febrero,1er. Piso Centro,Cuauhtémoc,C.P.06068) 5345 8000 Ext. 1516 Twitter : @ManceraMiguelMX

Nous avons désormais un compte bancaire pour collecter le fonds de solidarité pour les journalistes :

Banco Santander Serfín
Brenda Anaid Piña Burgoa
CUENTA
56591607217
CLABE
014180565916072175
SWIFT
021000021

Publié le 2 septembre 2013 sur le site Subversiones : http://subversiones.org/archivos/12275

Dimanche 1er septembre, dans le cadre des protestations des professeurs contre la Réforme éducative et la présentation du 1er Rapport Gouvernemental de l’exécutif fédéral, le président Enrique Pena Nieto, nous avons constaté et diffusé le déploiement excessif des forces publiques du Gouvernement du District Fédéral (GDF), notamment de la police fédérale contre les manifestants, reporters graphiques et photographes.

Nous dénonçons la répression des autorités chargées de faire valoir la loi, dans ce cas précis, de la part d’éléments du Sécretariat de Sécurité Publique du District Fédéral (Secretaría de Seguridad Pública del Distrito Federal SSP-DF) et de divers policiers ayant participé à l’arrestation de divers journalistes. Il y a eu cas de répression, violations des Droits de l’Homme notamment au droit à la liberté d’expression et des détentions arbitraires à l’encontre de camarades de médias indépendants.

Les journalistes indépendants Esteva Morales de Regeneracion Radio, Pável Primo Noriega de Multimedios Cronopios et Gustavo Ruíz de l’agence SubVersiones ont été arbitrairement détenus par des policiers de la SSP-DF dans les environs de la station du métro de San Antonio Abad, alors qu’ils reportaient les faits en cours et exerçaient leurs légitimes droits à la libre expression, à informer et à être informé.

Gustavo Ruiz, photographe de l’agence Subversiones n’a commis aucun délit et a été uniquement interpellé pour le fait de filmer les événements en cours. Il a filmé la vidéo qui fait preuve de son arrestation arbitraire, alors qu’il couvrait les détentions qui avaient lieu prés de la station sus-mentionnée. "Pourquoi vous l’emmenez ?" est la dernière phrase qu’a pu prononcer Gustavo -qui demandait alors pour quels motifs les personnes étaient arrêtées- juste avant que les éléments de sécurité publique ne l’arrêtent. Après avoir filmé, il a réussi à donner sa caméra à un autre reporter de l’agence, ce qui a rendu possible la diffusion de l’enregistrement de son arrestation :
http://www.youtube.com/watch?v=y08nlLnLdN0
Dans cet enregistrement nous pouvons voir que sa détention a été arbitraire et qrd’une violence excessive. Nous notons aussi la dégradation de son matériel de travail : son appareil photographique. Plus tard, le reporter a été emmené avec des contusions à l’unité A4051 par la police anti-émeutes.

Gustavo a pu entrer en communication téléphonique avec ses collègues de SubVersiones et de H.I.J.O.S. - autre organisation avec qui il collabore- lesquels ont été informés qu’il se trouvait avec trois autres personnes : Daniel Velázquez Reguero (étudiant), Gonzalo Amozurrutia (étudiant) et Pável Alejandro Primo Noriega (journaliste de Multimedios Cronopios). Entre 16h00 et 20h00, par appels téléphoniques et messages texto, Gustavo les a informé que les forces de police les faisaient "tourner en rond"/se déplacer dans plusieurs zones de la ville, notamment à Cuemanco, colonia Del Mar, où s’entrainent les forces de police anti-émeutes. Les policiers leur ont alors dit qu’ils les emmenaient au Ministerio Publico (équivalent de nos comissariats) n°2 de la Milpa Alta, (municipalité au sud du District Fédéral) avant de les transférer au Ministerio Publico n°1. Ces faits ont été relatés à la Commission des Droits de l’Homme du District Fédéral (Comisión de Derechos Humanos del Distrito Federal (CDHDF)), laquelle continue de suivre le cas. A partir de 20h00 la communication avec Gustavo s’est interrompue. Quelques heures plus tard, quatre accusations lui ont été injustement imputées :
"Trouble à l’ordre public (utilisation de substances toxiques ou incendiaires, inondation ou violence extrême)", "Opposition à l’exercice légitime de l’autorité", "Port, fabrication et importation d’objets contondants" et "Résistance de particuliers (opposition ou résistance)". Ces accusations répondent clairement à un modèle de harcèlement et de menaces à l’encontre des journalistes, et particulièrement envers ceux issus de médias indépendants, dans un contexte de répression contre ceux qui défendent, exigent et revendiquent leurs droits. La vidéo de la détention de Gustavo est une preuve que celle-ci est arbitraire et que les charges attribuées à son encontre sont fausses.

Nous exigeons le respect et la garantie de l’exercice de la liberté d’expression et d’information, nous refusons la criminalisation de la protestation, ainsi que la privation des libertés d’association et de manifestation. Nous dénonçons aussi les violations de Droits de l’Homme ainsi que l’usage abusif de la force publique, tant envers les citoyen-ne-s qu’envers les journalistes. Ces derniers jours, ce genre de violences a dramatiquement augmenté. Ainsi, le Mexique s’est converti en l’un des pays les plus dangereux pour exercer la profession de journaliste. Devant les faits mentionnés, nous exigeons du gouvernement du District Fédéral et des autorités compétentes :

1. Que soient remis immédiatement en liberté nos camarades journalistes indépendants et que soit garantie l’intégrité physique, psychologique et émotionnelle de Gustavo Ruiz, Estela Morales et Pavel Primo Noriega ainsi que celle de toutes les personnes arrêtées arbitrairement ce dimanche 1er septembre.

2. Qu’à toutes et tous leurs soient retirées les charges injustifiées, et que leur soient garantis un processus régulier, la présomption d’innocence et l’accès à la justice.

3. Que cessent tout type d’actes de menaces, d’harcèlement, d’intimidation envers les journalistes ainsi qu’envers les citoyen-ne-s qui manifestent pacifiquement et font exercer/revendiquent leurs droits.

Ecrivez, appelez et faîtes pression sur les autorités suivantes pour qu’ils remplissent ces exigences :

DR. MIGUEL ÁNGEL MANCERA
Jefe de Gobierno del Distrito Federal
Plaza de la Constitución y 5 de Febrero,1er. Piso Centro,Cuauhtémoc,C.P.06068
5345 8000 Ext. 1516
Twitter : @ManceraMiguelMX
 
LIC. RODOLFO FERNANDO RÍOS GARZA
Procurador General de Justicia del DF
Gral. Gabriel Hernández 56, 5to. Piso, Col. Doctores, C.P. 06720 – Tel. 5345 5500, 5345 5557, 5345 5506
rriosga@pgjdf.gob.mx
 
DR. JESÚS RODRÍGUEZ ALMEIDA
Secretario de Seguridad Pública del DF
Liverpool 136, colonia Juárez, Tel. 52425100
Twitter : @JesusRo66690592
 
Dr. RAÚL PLASCENCIA VILLANUEVA
Presidente de la Comisión Nacional de los Derechos Humanos
Periférico Sur 3469, Col. San Jerónimo Lídice,, Delegación Magdalena Contreras,
C.P. 10200, México D.F. Teléfonos (55) 56 81 81 25 y 54 90 74 00 ext. 8163 y 8280, Fax : 56 68 07 67
correo@cndh.org.mx
 
LIC. MIGUEL ÁNGEL OSORIO CHONG
Secretario de Gobernación
Teléfono 5728-7400 ext. 32400, Fax : 50633405
secretario@segob.gob.mx
Twitter : @osoriochong
Facebook : facebook.com/MiguelOsorioChong
 
LIC. JESÚS MURILLO KARAM
Procuraduría General de la República
Teléfono : 5346-0000 ext. 0108
Fax : 5346-0000 ext. 0908
 
Dr. MANUEL MONDRAGÓN Y KALB
Comisionado Nacional de Seguridad
Av. Constituyentes 947, Col. Belén de las Flores, Deleg. Álvaro Obregón, C.P. 01110. Tel. 1103 6000
Twitter : @mondragonykalb

Nous vous prions de nous envoyer une copie à :
contacto@subversiones.org
Twitter : @SubVersionesAAC
Facebook : /SubVersiones

Ont déjà signé :
• Óscar Chávez, músico
• Paul Leduc, cineasta
• Francisco Mata Rosas, fotógrafo
• Epigmenio Ibarra, periodista y productor
• Fernando Birri, cineasta (Argentina)
• Estela Leñero, escritora
• Dr. Benjamín Arditti, FCPyS
• Carlos Fazio, periodista
• Victor Ugalde, cineasta
• Humberto Rios, cineasta (Argentina)
• Gaston Gonçalves, músico, Los Pericos (Argentina)
• Cristian Calónico, director del festival Contra el Silencio Todas las Voces
• Margie Bermejo, cantante
• Antonio Vega Macotela, artista independiente
• Ricardo Trabulsi, fotógrafo
• Beatriz Díaz, fotógrafa

Collectifs, organisations et médias de communication :

• ARTICLE 19
• Agencia SubVersiones
• Multimedios Cronopios
• Regeneración radio
• H.I.J.O.S. México
• Amig@s de Mumia de México
• Colectivo 1DMX
• SUBLEVARTE COLECTIVO
• Escuela de Cultura Popular Martires del 68
• H.I.J.O.S. regional Mar del Plata Red Nacional (Argentina)
• H.I.J.O.S. Colombia Asociación de ex detenidos desaparecidos Rodolfo Walsh Mar del Plata (Argentina)
• Comisión homenaje detenidos desaparecidos Memoria Portuaria (Argentina)
• Hermanos de detenidos y asesinados por razones políticas Mar del Plata (Argentina)
• Biblioteca Política Virginia Ogando Mar del Plata (Argentina)
• Red Solidaria de violencias abuso y trata, Mar del Plata (Argentina)
• Centro Político Cultural Pancho Ramirez Mar del Plata (Argentina)
• Hijos de la Tierra
• HREV, Human Rights Everywhere
• Coordinadora Primero de Diciembre
• Laboratorio Multimedia para la Investigación Social, FCPyS
• Jóvenes en Resistencia alternativa
• Red Nacional contra la Represión y la Criminalización de la Protesta Social
• Otramérica
• Movimiento hijos e hijas por la memoria y contra la impunidad (Colombia)
• Revista Consideraciones
• Revista Hashtag
• Revista Spleen ! Journal
• Coordinación General del Frente del Pueblo, integrante de la Red Contra la Represión y la Solidaridad
• Revolución 3.0
• PARTIDO OBRERO SOCIALISTA
• Frente Popular Darío Santillán (Argentina)
• Veredas Autónomas


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