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Un millier de personnes pour dénoncer l'impunité de la police

posté le 15/03/14 Mots-clés  répression / contrôle social 

Communiqué de Presse des J.O.C.

Ce samedi 15 mars, une manifestation contre les violences policières organisée par les
JOC (Jeunes Organisés et Combatifs) a rassemblé entre 800 et 1000 personnes dans
les rues de Bruxelles, à l’occasion de la journée mondiale contre les brutalités
policières.
Cette manifestation, organisée pour la troisième année consécutive, avait pour but de
dénoncer une réalité encore trop sous-estimée. En effet, les nombreux cas d’abus et
de violences commis par les forces de l’ordre attestent d’un réel problème systémique
et ne se limitent pas à quelques bavures policières comme on a l’habitude de
l’entendre, dès qu’un cas vient à être médiatisé.
Dans les rares cas où les victimes portent plainte, l’affaire est généralement classée
sans suite (c’est le cas pour 89% des plaintes). Et lorsqu’elles arrivent à prouver les
violences subies, les victimes se voit souvent accusées de rébellion par les policiers
incriminés et se retrouvent sur le banc des accusés. Ce laisser-faire de la part de la
justice et le refus du politique de prendre les choses en main revient à légitimer les
comportements délinquants de la police et leur permet de continuer à abuser de leur
pouvoir en toute impunité. Face à cette situation, les jeunes sont en droit de se
demander :
« Qui les protège de la police ? »
La manifestation a rassemblé une grande diversité de personnes : militants, migrants,
travailleurs et jeunes de quartiers populaires. Cela montre à quel point ce phénomène
touche un large public.
Les jeunes, qui sont parmi les premières victimes de l’austérité (avec une moyenne de
40% à Bruxelles, le chômage des jeunes n’a jamais été aussi élevé), seront de plus en
plus amenés à vivre dans la misère et à manifester pour réclamer en avenir.
Face à cette situation, la seule réponse de nos représentants politiques se résume à
grand renfort de policiers et de caméras de surveillance. Tout cela a un coût ! Et
pourtant, au nom de la rigueur budgétaire, ils diminuent les dépenses sociales et
ferment des maisons de jeunes.
Nous sommes persuadés que tant que nos responsables politiques ne s’attaqueront
pas au cœur du problème qu’est la précarité, la situation ne fera qu’empirer.
Nous voulons que l’impunité des policiers cesse et revendiquons des réponses sociales
aux problèmes sociaux !

Magali Gillard, militante des Jeunes Organisés et Combatifs


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