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Campagne "fome de viver" Rio de Janeiro, 20/08/2016

posté le 07/12/16 par luc Mots-clés  luttes sociales 

Traduit de Esquerda diario, 21/08/2016
Pendant que la sélection masculine de football gagnait des prîmes pour avoir gagné le nouveau titre de champion olympique, l’intervention « fome de viver, faim de vivre » avait lieu à la praça Maua (rio de janeiro)
Juste après le match, les habitants des favelas firent une action symbolique avec la banderole « avec combien de corps noirs, de favela, on fait des jeux olympiques ? » devant le Boulevard olympique (lieu arrangé pour assister aux jeux et aux spectacles) pour protester contre les morts aux mains de la police dans les favelas.
Le peu de cas dont il est fait preuve vis-à-vis de la population noire, pauvre et des favelas et le génocide que la police militaire instaure dans diverses « communautés » de Rio de Janeiro (lire favelas) que nous dénonçons quotidiennement dans l’ »Esquerda diario, » est un des piliers des méga-événements comme la coupe du monde et spécialement les jeux olympiques.
La violence policière commise dans les favelas de Rio de Janeiro par les bataillons de police (BOPE et UPP) comme le relate le texte de l’évènement que nous reproduisons ci-dessous est le pain quotidien de la population noire, non seulement au brésil mais aussi aux états-unis avec le « Blacklivesmatter » et dans d’autres pays.
Texte de l’événement « fome de viver »
Plusieurs favelas de Rio de Janeiro furent surprises de l’augmentation effrayante des opérations policières avec violations durant les jeux olympiques.
L’Etat donne à son bras armé une excellente préparation pour exterminer la population noire, pauvre, de favelas, impulsé dans le but des méga-événements avec l’excuse de la guerre aux drogues.
Les dénonciations d’opérations policières violentes avec invasions de domiciles sans mandat, agressions physiques et verbales entre autres violations arrivent de tous les côtés.
Les principaux responsables pour ce génocide sont les bataillons les plus sanguinaires : policiers des UPP, BOPE, 3°BPM, 9°BPM, 22°BPM et 41°BPM, ce dernier considéré comme le bataillon que tue le plus à Rio de Janeiro, responsable pour 10 des 40 exécutions du mois de mai de cette année, soit ¼ des morts de cette période le furent aux mains de ce bataillon, qui est actif dans la favela de Acari et provient du 9°BPM qui est actif dans la Serrinha.
Il est notoire parmi la population des favelas que la militarisation de la vie locale signifie beaucoup plus la source de problèmes supplémentaires que la résolution de ceux-ci. Ainsi il est possible d’observer la faillite, prévisible, de projet des UPP (Unités de Police Pacificatrice).
Les favelas qui souffrent le plus dans les mains de l’Etat génocide sont : Acari, Borel, Cantagalo, le Complexe do Alemao, le Complexe de la Marée, la Cité de Dieu, Del castillo, Manguinhos et Serrinha.
Et elles sont unies dans la lutte contre l’effusion du sang de leur peuple.
Des militants locaux initieront une action le 20 août, à 17h30 sur le boulevard olympique avec les revendications suivantes :
- arrêt immédiat des opérations
- arrêt de l’usage des véhicules blindés (terrestres et aériens)
- réparations des dégats causés par les opérations


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