Car quand on sait qu’ Eleonore – qui ne doit pas baiser souvent malgré son patronyme, sans quoi elle serait moins jalouse et aigrie quand elle voit des images de couples aussi bigarrés et heureux – est déléguée départementale adjointe du RN des Bouches du Rhône, conseillère régionale de PACA et vice-présidente du Groupe RN dans cette même région, voilà qui laisse pantois…

Comment ? Le FN rhabillé en RN serait donc à présent homophobe et lutterait contre la tyrannie du grand complot LGBT, pour reprendre la terminologie de ce genre de communautés là ? Serait-ce nouveau, depuis le départ de Philippot et sa bande, ce qui les aurait tous mis de mauvaise humeur, chez les bas(se)s du front, ou bien ? Ou bien tente – t- elle plus cyniquement de rallumer une vieille polémique pour combler son inexistence politique en faisant parler d’elle ?

En tous cas, ces propos sont d’autant plus ridicules que, sans vouloir faire de la pub à Evian (je m’en garderais bien, et pour cause, voir renvoi ¹ sous l’article), cette image est isolée de son contexte, et qu’il en existe d’autres… On notera au passage qu’il s’agit d’une collection limitée dédiée à Paris destinée à l’export, d’une gamme « prestige » comportant 12 visuels de la graphiste Tiffany Cooper… (Autant dire que ce ne sera pas pour le commun des mortel.le.s… ).

 Et puis d’ailleurs, pourquoi s’appesantir davantage sur le sujet ? Cette polémique qui sent le réchauffé a déjà été tournée en dérision sur twitter par les intéressés dès juin… On peut en voir ici les meilleures répliques…. que vous pouvez éventuellement ré-adresser à cette basse du front là, vu qu’elle semble avoir raté un épisode…

1) - Soulignons que le site dédié à l’information LGBT+Komitid a accusé la marque de « pinkwashing », rappelant que Danone, qui détient la marque Evian, n’a pas signé la charte d’engagement LGBT+ de l’association de professionel·e·s l’Autre Cercle. Les signataires de ce texte s’engagent notamment à « créer un environnement inclusif pour les collaboratrices et les collaborateurs LGBT », mais aussi à « veiller à une égalité de droits et de traitement entre tou-te-s les collaboratrices et collaborateurs quelles que soient leur orientation sexuelle et identité sexuelle ou de genre » ou à « soutenir les collaboratrices et collaborateurs victimes de propos ou d’actes discriminatoires ». source