Tu es devenus la patate chaude des partis et syndicats.
Elio Di Rupo essaye de t’instrumentaliser dans sa guèguerre contre le PTB. Le PTB ne veut pas être relié à toi, par peur électorale
La FGTB te vire pour ton acte et condamne tout acte du genre.

Tu t’es sûrement mit dans la merde et celles et ceux qui étaient tes alliés, celles et ceux qui avaient le poids financier, politique et juridique pour te défendre tournent leurs vestes. La voila la logique électorale, la voila la logique de l’image et de l’opinion.

Alors peut-être que ton coup était de trop, peut-être que t’avais trop picolé… mais il serait bien étrange de la part de la FGTB de te le reprocher. L’alcool n’a jamais semblé les préoccuper et c’est bien eux qui organisent si souvent des manifs type fête au village. A l’heure ou les syndicats vendent de la bière à foison devant leurs propre tonnelles, il me parait insensé de se déresponsabiliser de ton alcoolémie.

Le PTB qui condamne tes actes et ta violence eux qui il y a peu prônaient la révolution armée. Imaginaient ils une révolutions armée sans violence ?

Alors moi je comprends ton acte et ta misère et je comprends dans quelle merde tu es. Je comprends à quel point tu es seul face à un système fait pour te broyer.
Un état qui veut faire de toi un exemple, des partis et syndicats qui ne te voient que comme un enjeu médiatique… tes alliés doivent se faire rare.

Rare car il ne fait pas bon te soutenir, rare, car tu es le tabou de la démocratie !
Oui, la démocratie est violente, mais ça ne voit pas, car une violence institutionnelle et planifié semble invisible.

Tout doit appartenir à un plan ! Quand la police frappe, gaze et tue et que ça fait partie du plan, tout va bien. Quand la police se fait frapper ça devient une tentative de meurtre et un acte barbare.
Pourtant Vandersmissen il en a frappé des manifestants, pourtant la lacrymo est devenu le prolongement de son corps... mais ça compte pas, LUI il a le droit !

Alors je te soutiens, même si aux yeux de beaucoup tu es devenus le diable en personne. Tout ça en faisant à Vandersmissen ce que de nombreux -euses flics ont fait sur des manifestant-e-s.

Si je dois condamner la violence, je commencerai toujours par condamner celle de l’état !