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Anarchie ou barbarie

gepost op 26/08/14 door Patrice Faubert Trefwoorden  art 

Carbone noir
Nuage noir
Sur toute l’Asie
Et une partie de l’Arabie
Voici la société industrielle
Avec toutes ses merveilles
Que l’on retrouve, avec les vents
A 5000 km en montagne, rien d’étonnant
Comme l’Amazonie
En cent ans quelques sécheresses
Et déjà deux au cours de la dernière décennie
C’est le début, cela n’est pas fini
L’Europe et l’Arctique
Aux premières loges du réchauffement climatique
Au cours de ces dix dernières années
Le gaz carbonique est bien dopé
La température moyenne augmente
Des pays dans la tourmente
4 degrés en 5000 ans
4 degrés en cent ans
La glace en diminution d’un tiers
Et en cas de fonte de la calotte glaciaire
De sept mètres augmenterait le niveau des mers
Et d’énormes inondations ici ou là
Comme à New York, Shanghai, Rotterdam, Calcutta
La catastrophe est déjà là !
La couverture de glace
Perd beaucoup plus de masse
Qu’elle n’en gagne, elle n’est pas stable
Dans l’après moi le déluge, rien n’est durable
Et la résistance, jamais vraiment, ne décolle
Même si, la forêt amazonienne, arbres plus le sol
C’est 200 milliards de tonnes de carbone
L’organisation de ce monde est folle
Avec aussi des courants océaniques perturbés
Et donc une orientation climatique affolée
Déjà des réfugiés climatiques
Qui sont finalement des réfugiés politiques
Car la politique de la vie
Est la vie de la politique
Qui mène le monde à la matraque
Et qui, tout le vivant, détraque !
Comme aussi, les 1600 ha de zones humides
Avec ressources d’eau et espèces protégées
De NDDL, Notre-Dame-des-Landes, pour l’identifier
Vers Nantes, en France, où tout est menacé
Pour un aéroport inutile, on veut exproprier
C’est le groupe Vinci, de véritables nazis
Pour qui la vie c’est la technologie
Et les complices de cette idiotie
Oui, il faudrait éliminer les députés
Pas besoin de députés pour s’organiser
En 1974, zone d’aménagement différé
Mais le projet débile, en 1960, déjà programmé !
Un bon député est un député mort
Sous terre, là, il ne peut plus faire aucun tort
Ils en firent les frais
Les républicains espagnols, ces premiers résistants
La plupart anarchistes, tels sont les faits
En France, de la première heure, les vrais résistants
Pourtant si mal accueillis en France
Déportés dans des camps français, humiliés
Puis dans la deuxième division blindée
De feu ( 1902-1947 ) le général Leclerc, en confidence
Et que seul, feu ( 1908-1991 ) le capitaine Dronne, sut respecter !
Certains anarchistes se retrouvèrent dans la légion étrangère
Pour devenir résistants, ce qu’il ne faut pas faire
Toujours rejetés, par l’autorité, les libertaires !
Pas comme les staliniens espagnols
Pas comme les faux socialistes espagnols
Cette vermine, cette vérole
Qui du franquisme fut l’obole !
Il aurait fallu une mainmise anarchiste
Pour mettre au pas tous les fascistes
Comme la plupart des brigades internationales
Qui étaient staliniennes ou nationales
Parfois, il faut être sectaire
Pour que vive le communisme libertaire
Car il n’est rien s’il est autoritaire
C’est alors un faux communisme stalinien
Un communisme bourgeois ou réformiste
Et on ne réforme pas le capitalisme
Il faut en détruire tous les liens
Et alors nous n’aurons plus jamais besoin
D’aucune célébrité, d’aucune autorité, d’aucun isme !
Car
Quand on aime la vie
L’on ne va pas au cinéma
Mais de la vie
Nous n’aimons que sa représentation
Alors, effectivement
Nous allons au théâtre, au cinéma
Nous écoutons la radio, nous regardons la télévision
Toute une propagande qui conditionne nos opinions
Le spectacle de la vie
Est la vie du spectacle
Il n’y a de ce fait, que des spectateurs et des spectatrices
De la vie
Et non des acteurs et des actrices
De la vie
En bateau, en avion, en vélo, au boulot
En voiture, en camion, en bus, en métro
Les loisirs, les distractions
Sur une île déserte ou dans une ville en surpopulation
C’est la vie qui est déserte et en désolation !
A côté
Le virus Ebola, pourtant effrayant
Au moment où j’écris, 1427 personnes décédées
Virus qui est là depuis des dizaines de milliers d’années
Et pas depuis 1976, il était donc présent, bien avant
Mais jamais il ne fut détecté
Il lui faut des conditions appropriées
Du milieu rural au milieu urbanisé
Via certaines chauves-souris à la source de la contamination
Ainsi, le virus peut se déplacer dans les humaines populations
Le capital
A toujours le pire du pire
C’est cela son vrai empire
Aussi, il faut se satisfaire de ce que l’on possède déjà
Ailleurs, c’est pire, c’est le trépas
Comme au Bahreïn, si martyrisé
Par ( né en 1950 ) le roi Hamed ben Issa Al Khalifa
Qui fait tuer, torturer, à tour de bras
Ceux, celles, qui osent manifester
Comme en 2011, 20 morts, 210 blessés
Et depuis, les gens sont de sortie
Les nuits, les jours, il en va ainsi
Arrestations, gaz, tortures, autres exactions
L’extrême droite du fascisme en action
Pour partout, faire peur, c’est le père Fouettard
Pour ceux et celles qui en ont marre
Et pourtant dans ces manifestations
La plupart des gens se réclament de la religion
Certes, on bannit le roi, mais aussi
On ne se prosterne que devant dieu
Il y a du boulot, aïe mes aïeux
L’aliénation est multiple et infinie
Certes, on déplore les bavures, la prison, la torture
Mais l’on ne sera victorieux
Qu’avec l’aide de dieu
Entendre des slogans comme cela, c’est dur
Et le régime tyrannique une fois renversé
Très vite serait, par un autre, remplacé
Car tous les dirigeants du monde sont des psychopathes
Plus ou moins diplomates
Comme autrefois le catch à quatre, c’était marrant
Ceux qui font les gentils, ceux qui font les méchants
Et du capital, tout le monde se retrouve au restaurant !
Le capital a besoin du pire
C’est son père Fouettard
Qui fait de nous des trouillards
La tyrannie manifeste et brutale
Est l’équilibre de la tyrannie subtile, mais aussi totale !
Il n’y aucune diversité nulle part
Il n’y a pas d’autre part
Les journaux disent les mêmes choses, pour la plupart
La propagande du capital et son architecture s’affiche partout
Cinéma, télévision, radio, journaux, tourisme, et autres garde-fous
Comme ces ministres si sinistres qui démissionnent
Et pour les prochaines élections se positionnent !
Nous ne prêchons jamais qu’à des convaincus
Qui ont le même codage nerveux que nous
Pour les autres, c’est incompréhensible, et c’est fichu
Riches ou pauvres, le processus est identique, voilà tout !

Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) ) Pat dit l’invité sur " hiway.fr "


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