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Biodiversité ou la nature privatisée

gepost op 07/02/15 door Patrice Faubert Trefwoorden  art 

" La vitesse d’extinction des espèces, c’est cent à mille fois plus rapide que
la moyenne géologique des cinq cent mille dernières années. "

Christophe Bonneuil ( né en 1968, historien des sciences )

1865
L’abattage industriel
La souffrance animale, pas belle
Il faudrait pratiquer le végétarisme
Le végétalisme et le véganisme
Ou c’est mieux que rien
Et à tout le moins
L’accommodement raisonnable, du flexitarien
Et il y a au moins
Quatre fois plus de végétariennes et de végétariens
En Angleterre et en Allemagne, c’est certain
Qu’en France, du carnivore communiel
C’est la catholicité si formelle
Avec son commensalisme contractuel
Même si cela est un peu partout pareil
Et si la majorité de gens en France
Sont carnivores, la plupart, pour les animaux
Sont contre la souffrance
A ce point de contradiction, cela est sot
Pas tant que cela
Car les êtres humains se tuent entre eux, voilà !
Tout est comme un alphabet
Qui n’a finalement rien de secret
Comme le mal que tu me fais
C’est à toi aussi que tu le fais
Comme le mal que je te fais
C’est aussi à moi que je le fais
C’est l’histoire de l’humanité
C’est l’histoire de la conscience aliénée
Ainsi
Si passer du coq à l’âne
Fait passer pour insane
Mais il ne peut en être ainsi
Dans notre monde où tout est si
Le monde du complexe militaro-industriel
Où tout travail salarié est son miel
Cela produit du géopolitique
Cela produit du géoéconomique
Où la paix n’intéresse personne
Car c’est la guerre, qui tout, conditionne !
Comme en 1885
La conférence de Berlin, l’Afrique
Pour l’Europe une pompe à fric
Colonialisme, impérialisme
Le discours logique du fascisme
Chine, France, Amérique
C’est maintenant, ô lutte homérique
Il faut aller à la source
Pour prendre possession des ressources
L’Amérique qui a des bases partout
Aussi, il fallut éliminer feu ( 1942-2011 ) Kadhafi, ce tyran fou
Car ancien dirigeant de l’unité africaine
Qui dérangeait les visées américaines
Africom
Qui se conjugue à tous les tomes
A quand US GO HOME
Qui eut pourtant son Danone
A 21 millions d’euros d’amende à se faire rembourser
Pour de Danone, de la mensongère publicité
A des Etats américains, l’escroqueur escroqué
C’est un peu
Donc, le tyran tyrannisé
C’est un peu
L’inhumanité à laquelle personne ne peut échapper !
Il est pourtant vrai
Cependant c’est un fait
Du moins pour l’Europe
Sans que nullement je me moque
Que les crimes et délits
N’ont fait que diminuer, c’est ainsi
En 1626 à Stockholm
C’était tout à fait la norme
Un peu partout à cette époque
A cela pas la moindre équivoque
80 meurtres par an
Tous les soirs des vols
Le travail dur des enfants
La nourriture et le coucher comme obole
Cela n’était jamais vraiment, ni pire, ni mieux, avant
La souffrance est de tous les temps
Diverses formes, diverses variétés
Dans la fragmentation, rien n’est si différent !

" L’art de vivre... Le plus grand de tous les arts au monde, est
l’art de vivre "

Jiddu Krishnamurti, philosophe holiste ( 1895-1986 )

Et comment vivre
Dans un monde
Où à l’argent tout se livre
Cet argent qui rend tout immonde !
Capital naturel
Capital artificiel
Capital de la culture
Capital de la nature
Marché de l’environnement
L’environnement du marché
Et des services écosystémiques
Sous l’emprise des lois économiques
Quand déjà onze pour cent de l’écosystème
Est seulement en bon état, le marché se démène
Quand la crise écologique
Devient une opportunité économique
Et pour le secteur privé
Encore plus de marché
La nature devenue une valeur monétaire
Nature privatisée par la banque réactionnaire
C’est la biobanque
Qui vend des actions nature, son tank
Le capital sait s’adapter
Et des actions nature pour compenser
Du capital la fausse bonne volonté
Des actions pour les espèces menacées
Marché du carbone crédit
Spéculation du carbone crédit
Bayer, Vale, Nestlé, des multinationales
Et autres bourses vertes du capital
Comme pour la mouche des sables, c’est banal
Première mouche américaine
En voie d’extinction, la vilaine
Et des actions de banque pour la protéger
Le règne de la nature privatisée
La révolution industrielle
N’est pas belle
Population mondiale multipliée par six
Consommation de l’eau multipliée par trois
Taux de carbone dans l’atmosphère multiplié par deux
La moitié des forêts tropicales
N’existe plus, c’est infernal !
Les abeilles qui pollinisent se meurent
200 milliards de dollars de labeur
Le beurre et l’argent du beurre
C’est ou c’était gratuit, l’être humain est son tueur
Il faut maintenant les louer
Pour les récoltes, pouvoir polliniser
La finance privatise la nature
C’est son vol, sa fermeture
Mais nous sommes ce que nous pensons
Et c’est donc ainsi que nous nous organisons
Pas étonnant tous les stress
Du stress aigu au stress chronique
La rançon de la vie économique
De la biopsychosociologie des cancers, c’est la messe
De la biogenèse du cancer, sa stase
De l’inhibition de l’action, qui nous gaze
Le capital de nos mentalités
Les mentalités du capital
Cancer du capital
Capital du cancer
Et revoilà Henri Laborit et Hans Selye
Avec le cortisol comme seule paye
Certes au dix-huitième siècle
Les rues de Paris puaient les déchets
Excréments, viscères, autres méfaits
Sur les beaux vêtements s’affichaient
Malgré les décrotteurs
L’ordure éclaboussait à toute heure
Eaux usées dans la Seine
Foetus jetés par des femmes en peine
Chaque époque a ses problèmes
Mais c’était comme un poème
Mais aujourd’hui, la pollution comme principal thème !
Et c’est deux à cinq fois plus pollué chez soi
Qu’à l’extérieur et donc hors de chez soi
Comme les 500 milliards en publicité
Qui chaque année sont dépensés
Alors que dix pour cent de cette somme
Résoudrait le problème de la faim, c’est scandaleusement énorme !
Il ne faut pas applaudir
Il ne faut plus applaudir
Qui que ce soit
Quoi que ce soit
Car c’est toujours soi-même
Que l’on applaudit
Et à tort ou à raison, c’est une supercherie
Il ne faut pas applaudir
Il faut simplement réfléchir
Sur soi-même
De soi-même
Il ne faut avoir aucune image
Toute image est un mirage
Comme dans le ciel les nuages
Ne rien enregistrer
Pour ne pas être flatté ou blessé
Tout être humain doit intégralement changer
De A à Z, sinon, terminus pour l’humanité
En finir avec l’opinion perroquet
L’opinion idiosyncrasique, c’est moins niais !

Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l’invité sur " hiway.fr "


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