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Brisons la spirale du repli identitaire

gepost op 24/04/17 door  crisoc Trefwoorden  alternatives 

Ni patrie, ni frontières

Nous sommes actuel­le­ment assom­més par les dis­cours de haine. A la télé, dif­fé­rents prê­cheurs de racisme se relaient sans relâche, de Eric Zem­mour à des bureau­crates du FN voire de la droite « tra­di­tion­nelle ». Sur inter­net c’est la même chose, par exemple le site You­tube – très consulté notam­ment par les jeunes – met sou­vent en avant des vidéos de pro­fes­sion­nels de l’antisémitisme comme Dieudonné.

Cette dérive vers la droite, ces dis­cours de men­songe et d’intolérance de plus en plus cou­rants chez les poli­ti­ciens et autres per­son­nages média­tiques, conta­minent la société. Il n’y a pour­tant pas de fata­lité à ce que les thèmes et les pré­ju­gés hai­neux des racistes et réac­tion­naires aient le vent en poupe. Nous pou­vons com­battre cette atmo­sphère empoi­son­née, en menant simul­ta­né­ment deux ver­sants d’une même lutte pour l’auto-émancipation :

Ne rien céder face à l’air du temps xéno­phobe, lut­ter contre toutes les formes de racisme et de dis­cri­mi­na­tion. Nous devons aussi défendre en pra­tique les solu­tions inter­na­tio­na­listes et huma­nistes, notam­ment l’accueil des réfu­giés et migrants dans de bonnes condi­tions, avec du per­son­nel d’accompagnement formé ainsi que des loge­ments décents et pérennes.

Mettre en avant les thèmes sociaux essen­tiels : les inéga­li­tés, le chô­mage, les bas salaires, les condi­tions de tra­vail. L’heure est à popu­la­ri­ser des reven­di­ca­tions comme la baisse du temps de tra­vail, à la fois comme élément de pro­grès social et comme un des moyens de mettre enfin un terme au chô­mage de masse. Plu­tôt que la déma­go­gie ou le sim­plisme qui consiste à uni­que­ment cri­ti­quer des indi­vi­dus, appli­quons notre esprit cri­tique aux causes pro­fondes de l’exploitation et de l’aliénation, c’est-à-dire les méca­nismes du mode de pro­duc­tion capi­ta­liste, en par­ti­cu­lier le tra­vail sala­rié. La cri­tique sociale implique en effet de s’en prendre à la racine des pro­blèmes, aux fon­de­ments du sys­tème écono­mique et social.

C’est par l’action sociale uni­taire et inter­na­tio­na­liste que nous pou­vons bri­ser la spi­rale du repli, que nous pou­vons sor­tir de l’actuel embal­le­ment iden­ti­taire. La lutte col­lec­tive de la classe tra­vailleuse, y com­pris évidem­ment les pré­caires et les chô­meu-se-r-s, orga­ni­sée démo­cra­ti­que­ment à la base, per­met de s’en prendre aux véri­tables causes du malaise social : le capi­ta­lisme, le classisme, le racisme, le sexisme, l’ hétéropatriar­cat, le familialisme, le validisme qui ne sont ni naturels, ni éternels.


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