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Cocktails Molotov, lasers et cailloux: Les nouvelles du Samedi des habitants et habitantes au 122 rue Émile Dumont à Coulogne

gepost op 24/02/14 Trefwoorden  actie  luttes sociales  logement / squats / urbanisme  No Border  antifa  Calais 

Nous nous adressons de nouveau à vous pour vous faire part des dernières nouvelles du front. Un nouveau stade de violence vient d’être franchi par nos agresseurs. Le samedi 22, nous avons subi des jets de pierre intensifs de deux heures de l’après-midi à minuit et demi où ces derniers ont diminué. Aux alentours de 16h30, un homme qui avait menacé de tuer des migrants et de les jeter dans le canal sur la page Facebook de « Sauvons Calais »a jeté une pierre, à 6 mètres de distance, sur la nuque d’un ami qui était sorti plus tôt dans l’après-midi parler avec quelques voisins. Lorsque nous sommes sortis manger dans le jardin, nous avons essuyer une pluie d’une vingtaine de pierres en seulement quelques secondes. De nombreuses attaques sur le toit et les fenêtre ont eu lieu, et la foule criait son contentement à chaque fois qu’un caillou atteignait sa cible. Durant l’attaque la plus violente de jets de pierre, le collectif sauvons calais a publiquement tenu un buffet avec nourriture et café, entre 18 heures et 00h00. Des rayons lasers, qui, dans ce contexte, peuvent être considérés par la loi comme des « armes par destination », ont également été utilisés contre les caméras mais aussi pointés directement dans les yeux des habitants et habitantes. Les protestataires ont été, à leur maximum, approximativement 80 personnes (aux alentours de 22h30), et les derniers membres du rassemblement sont partis aux environs d’une heure du matin.

Pendant toute cette après-midi et jusqu’aux alentours d’une heure, la police (police nationale et la brigade anti-criminelle) était présente sur les lieux, ses effectifs atteignant au maximum 8 personnes. Ils se sont fait remarqués par leur passivité, n’intervenant en tout et pour tout que deux fois. La première, lorsque notre ami s’est pris une pierre sur la nuque devant leurs yeux, ils l’ont emmené dans la voiture de police et l’ont gardé au moins une minute, en le laissant repartir ensuite. Une autre action d’éclat a eu lieu lorsque un homme ivre est arrivé avec un paquet de fusées de feux d’artifice, et que les policiers lui en ont confisqué une partie et l’ont laissé s’approcher de la maison avec le reste de son matériel. En contrepartie, ils sont allés jusqu’à raccrocher la bannière que les protestataires avaient posé sur les grilles à leur place, et certains d’entre eux ont même rit avec nos assaillants quand ils manifestaient leur joie lorsque les pierres atteignaient leur cible. Ils ont également laissé nos agresseurs venir jusqu’aux grilles tandis qu’ils se tenaient en retrait, un mètre derrière.

La police est partie quelques minutes après les derniers protestataires, et, cinq minutes plus tard, une camionnette-remorque blanche s’est garée au croisement de la rue Aristide Brillant et de la rue des Hauts-champs. Deux hommes en sont sortis et ont marché en notre direction, ils sont partis, la police est repassée brièvement en voiture devant la maison et est repartie. Les deux hommes sont ensuite revenus avec, dans la main, deux bouteilles de bières 33, les ont allumé devant l’arrêt de bus et ont jeté l’un de ces cocktails Molotov sur le toit. Il n’a heureusement pas brûlé, mais ils en ont jeté un autre qui a rebondit sur le panneau de bus et s’est écrasé dans le jardin de notre maison où il a brûlé. Nous avons appelé la police pour témoigner de l’agression, ils ont refusé de nous écouter et ont seulement demander nos identités. Lorsque l’un d’entre nous leur a expliqué qu’il pouvait leur raconter ce qu’il s’était passé, qu’il pouvait décrire la voiture et les deux hommes, mais souhaitait rester anonyme, la police est partie. L’un d’entre nous est sorti dans le jardin pour trouver les débris du cocktail Molotov, une voiture de police est repassée devant la maison à ce moment là, il a tenté de leur montrer les preuves, mais ces derniers se sont contentés de pointer leurs lampes dans ses yeux et sont partis à nouveau, refusant à nouveau de prendre en compte les preuves d’une agression attestée. Nous attendons avec beaucoup d’appréhension les jours suivants, après le Molotov, quelle est la prochaine étape ?


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