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Liège se lève contre le couvre-feu

gepost op 04/12/20 door Bruxelles Dévie Trefwoorden  luttes sociales  répression / contrôle social 

A Liège, deux manifestations non-déclarées se sont déroulées durant les 15 derniers jours : une le 17 et une le 28 novembre. Les deux partaient de la place Saint-Léonard, à 21h, et répondaient à l’appel “Contre le couvre-feu et pour des mesures sanitaires solidaires”.
Le 17 novembre (date des deux ans du mouvement des Gilets Jaunes), le cortège a paradé pendant plusieurs heures sans être véritablement inquiété par la police. Plusieurs centaines de manifestant.e.s ont dénoncé le manque de préparation face à la deuxième vague ainsi que le fait certains groupes sociaux sont fortement pénalisés par les mesures sanitaires actuelles : les sans-abris, l’horeca, les personnes qui fréquentent la rue, … (1)

Bien que certaines personnes ne portant pas de masques (reconnaissables, donc, sur les caméras de surveillance) aient été convoquées pour participation à un rassemblement non-déclaré, un second appel a été lancé pour le 28 novembre. Ce jour-là, le climat était bien différent : arroseuse sur la place Saint-Léonard avant même le début du rassemblement, policier.ère.s en combinaison anti-émeute, … Environ 700 personnes ont quand-même répondu présent.

Le cortège a bien démarré mais s’est fait stopper après une petite heure, sur un pont, par un dispositif policier délirant. 400 personnes sont restées bloquées là des heures durant (les autres ont réussi à s’échapper avant que le dispositif ne se ferme complètement). Les forces de l’ordre ont refusé aux Streets-médics autonomes Belgique d’apporter des couvertures, malgré la température frisant les 0 degré.

Plusieurs autres cas de violences et d’humiliations policières sont à relever. Une vingtaine de personnes se sont fait plaquer au sol alors qu’elles ne résistaient pas (ou plus); plusieurs se sont fait tabasser à coup de matraques. On compte au moins un blessé avec une plaie ouverte au crâne. Un cycliste qui roulait aux abords de la manifestation s’est fait plaquer au sol, rouer de coups pendant plusieurs longues minutes et étrangler. Un genou a même été posé sur sa nuque.

Les policiers ont fini par décider de relâcher les personnes encerclées une par une, en échange d’une carte d’identité et de la promesse d’une amende. Environ 50 personnes qui n’avaient pas leurs papiers sur elles et eux se sont fait emmener au commissariat. Là-bas, une personne s’est vue refuser l’accès aux toilettes pendant des heures. Elle a fini par s’uriner dessus alors qu’elle était attachée. Un policier lui a ensuite intimé de nettoyer avant de prendre des photos avec son téléphone personnel en se moquant.

Pendant la suite de la nuit, les forces de l’ordre ont menti plusieurs fois pour essayer de faire plier les personnes arrêtées : “vous allez perdre vos allocations si vous ne donnez pas votre identité", "on va vous garder 24h puis vous envoyer en centre fermé", ...Ils ont aussi fouillé illégalement certains téléphones portables. Pour terminer, ils n’ont donné ni eau, ni nourriture, ni couverture, alors même que certains ont passé la nuit en t-shirt dans une cellule glaciale.

Sources :
(1) https://bxl.indymedia.org/spip.php?article28435
(2) https://www.facebook.com/streetmedicsautonomes/


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