Meeting De l’anti-terrorisme au terrorisme d’Etat ?

gepost op 18/02/13
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Trefwoorden  luttes sociales  répression / contrôle social  projection / débat / concert 

Débat

Lundi 18 février 2013 - 20 h

Bruxelles Laïque

Avenue de Stalingrad, 18-20, à 1000 Bruxelles

A la veille de l’audience contre le Secours Rouge qui doit définitivement trancher si il y a lieu ou non de lui appliquer cette loi, la Ligue des Droits de l’Homme, le Collectif No Procès, Bruxelles-Laïque, le CLEA et la JOC, co-organisent un meeting de dénonciation des lois spéciales anti-terroristes et « anti-radicales ».

La loi du 19 décembre 2003 sur l’infraction terroriste a déterminé qu’une infraction serait punie beaucoup plus sévèrement lorsqu’elle sera qualifiée de « terroriste » que lorsqu’elle échappera à cette qualification. Cette loi a été contestée dès l’origine en raison de la débauche de moyens répressifs hors véritable contrôle qu’elle prévoyait (méthodes de recherche, détention préventive, etc.) et en raison du flou extrême de sa définition du « terrorisme ». Et donc de son application possible à des mouvements sociaux et politiques.

Les premières applications de la loi (affaire de la prétendue "filière kamikaze", affaire DHKP-C)ont donné raison à ceux qui critiquaient son flou. Les tribunaux l’ont interprété de manière radicalement différente : ce qui était jugé "terroriste" par un tribunal ne l’était pas pour un autre.

Ce flou est encore au cœur des tours et détours de la procédure contre le Secours Rouge, l’accusation ayant fait appel contre une décision de justice de ne pas appliquer cette loi.

Loin de réévaluer cette législation, le parlement l’a... étendue ce 7 février, et criminalise désormais « l’incitation indirecte », (même non suivie d’effet) à une « infraction terroriste ». Le flou s’ajoute au flou, les défauts et dangers de la législation anti-terroriste augmentent de manière exponentielle.

A la veille de l’audience contre le Secours Rouge qui doit définitivement trancher si il y a lieu ou non de lui appliquer cette loi, la Ligue des Droits de l’Homme, le Collectif No Procès, Bruxelles-Laïque, le CLEA et la JOC, co-organisent un meeting de dénonciation des lois spéciales anti-terroristes et « anti-radicales ».

Prendront la parole :

Manuel Lambert, juriste LDH et représentant du Comité T

Anne Morelli, professeur à l’ULB,

Martin Willems, représentant syndical CNE-CSC,

et la Jeunesse Ouvrière Chrétienne, à l’initiative de la campagne stop-répression

Entrée libre


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