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NOUVELLE OPERATION EUROPEENNE DE CHASSE : AMBERLIGHT

gepost op 20/04/15 door G Trefwoorden  No Border 

Pour Mos Mairum, 18 000 forces de l’ordre avaient été misses en place pour appréhender 257 suspects et oppresser 20 000 migrants sans compter tous les autres qui ont vécu dans la crainte pendant tout ce temps.

Les nouveaux dans l’UE, ont vite compris comment faire fonctionner le fichage, ou s’agirait-il des relents des régimes récemment quittés qui les rendent si prompt à poursuivre dans cette voie?
Alors qu’il n’y a qu’un peu plus de 10 ans qu’elle est entrée dans l’UE, la Lettonie se plaît à réprimer celles et ceux de la même manière que ses propres ressortissants pouvaient l’être il y a peu.
La présidence lettone de l’UE mène ainsi une répression sur les personnes qui, dans les pays Schengen, dépassent la durée de leur visa.

Sous le nom de code «Amberlight 2015", (feu orange ) il y a intensification des contrôles des frontières ciblant les personnes dont les visas sont expirés. Si l’on se réfère au Conseil de l’Europe, il s’agit ainsi de poursuivre la «tradition d’activités précédentes», telles que celles mises en route par les précédentes présidences (notamment l’Italie) du Conseil de l’UE. Cette présidence lettone a donc choisi comme «activité » de mettre en œuvre l’opération"AMBERLIGHT 2015" sur la base de lignes directrices énoncées dans le Guide de police conjointes1

Bien que les données personnelles ne seront pas collectées, l’opération vise à savoir pourquoi les gens «dépassent les délais de leur visa».

S’ils n’ont pas d’idées, nous pouvons leur en fournir...

La Police sera à la recherche des identités et de faux documents. Ce qu’ils nomment «l’activité» se déroule à un niveau de partage des informations et ne nécessite pas l’implication de ressources supplémentaires, il n’est donc pas nécessaire de définir le nombre de policiers et/ou de gardes-frontières concernés.

Pas de ressources supplémentaires ? faut pas demander à combien elles s’élèvent déjà!

Janis Berzins, porte-parole de la présidence lettone dit que la majorité des États membres a exprimé son intérêt à participer.

Que de bons élèves que voilà !

L’exercice est prévu soit du 1 au 14 avril, soit du 18 au 30 avril 2015 dans les aéroports internationaux, mais peut également être étendu aux frontières maritimes et terrestres. Les dates ont été choisies pour coïncider avec la pause des vacances de Pâques et de l’augmentation attendue du voyage.
C’est mieux, il est bien connu que les migrants tiennent compte des vacances scolaires pour voyager en famille.

«Tous les États membres et les pays associés à Schengen sont invités à participer à l’activité», note un document confidentiel de l’UE dévoilé par le groupe de défense des libertés civiles Statewatch.

En 2013 l’agence Frontex avait enregistré 344 888 détections de visas dépassés.
Ce n’est pas la première fois que la police est envoyée à travers l’Europe pour intercepter les migrants dans un soi-disant exercice de collecte de données.

En effet six autres opérations de deux semaines ont déjà été effectuées sous d’autres présidences, la première étant lancée par la Belgique en Octobre 2010.
La plus récente était le Mos maiorum lancé octobre 2014 par la présidence italienne.

À l’époque, B. Della Vedova, fonctionnaire italien porte-parole de la présidence italienne annonçait aux eurodéputés à Strasbourg: "Il [Mos maiorum] est en fait la sixième de ce type de missions."
Mais l’explication de Vedova que « Mos maiorum » était tout simplement une continuation d’autres opérations conjointes n’a pas apaisé toutes les préoccupations de certains députés. Les critiques disent que la répression ne fait qu’ajouter à la perception criminalisante et à la persécution des migrants, dont beaucoup ont fui la guerre, telle qu’en Syrie ou d’autres États oppresseurs comme l’Érythrée.
Pour ce faire Mos maiorum a utilisé 18 000 agents de police envoyés à travers les gares, les routes et ailleurs dans les 26 Etats membres de l’espace Schengen. Cette opération a intercepté un peu moins de 20.000 migrants en situation irrégulière, y compris environ 2.700 mineurs. La plupart étaient des Syriens ! 2
L’objectif déclaré était un exercice de collecte pour permettre de mettre à mal les organisations criminelles derrière les « flux » de migrants et saisir les fausses cartes d’identité. Dans le rapport final, la police dit avoir appréhendé 257 personnes, la plupart d’entre elles ressortissantes de l’UE, ayant contribué à la contrebande de migrants vers l’Europe. Ce qui signifie qu’il a fallu 18 000 forces de l’ordre pour appréhender 257 suspects et oppresser 20 000 migrants sans compter tous les autres qui ont vécu dans la crainte pendant tout ce temps.

Une autre opération, menée sous la présidence de la Lituanie dans la seconde moitié de 2013, a donné des résultats mitigés. Baptisée Perkunas, l’opération a commencé le 30 septembre jusqu’au 13 octobre 2013, et intercepté 10 459 migrants en situation irrégulière. Environ 18 pour cent avaient été passés clandestinement, quelque 68 pour cent étaient en demande de protection internationale, et 577 avaient de faux documents.

Malgré le grand nombre dont ils disposaient, les analystes n’ont pas réussi à déterminer la destination finale ni les routes suivies par plus de la moitié des personnes contrôlées !

Donc la « rentabilité » de ces opérations n’est franchement pas atteinte, y aurait-il d’autres buts comme la pression, ou bien faire croire qu’on agit contre le flux migratoire ? La répression, la criminalisation des personnes qui se déplacent ? Faire peur aux populations européennes, leur faire croire qu’il y a danger et que l’UE veille ?

Par ailleurs, qui publie les résultats ? Le lancement d’une opération fait un peu de bruit dans certains médias, mais qui se soucie des résultats ? Elles n’ont pas de véritable intérêt, pourvu que le doute et la crainte soient distillés parmi la bonne populace qui ne cherche pas plus loin que le plat de m…. qui lui est servi.

EN (summary)

The Latvian EU presidency is spearheading a crackdown on people who overstay their visas.
Codenamed "Amberlight 2015", it will intensify border control checks and target people whose visas have run out.
While personal data will not be collected, the operation aims to find out why people violate the terms of their visa. Police will also be looking out for forged IDs and documents.
"The activity is taking place at an information-sharing level and does not require the involvement of additional resources, thus there is no need to define the number of police and/or border guards involved. Such information will also not be in the resulting documents," Janis Berzins, according to a spokesperson from the EU Latvia presidency. He said the majority of member states has expressed interest in taking part.
The exercise is planned for either 1 to 14 April or 18 to 30 April at international airports but may also be extended to sea and land borders. The dates have been chosen to coincide with the Easter holiday break and the expected increase in travel.
“All member states and Schengen associated countries are welcomed to participate in the activity,” notes a confidential EU document leaked by civil liberties group Statewatch.
The EU’s border agency Frontex registered 344,888 detection incidents, in which visas had expired, in 2013.
It is not the first time police across Europe have been dispatched to intercept irregular migrants in a so-called data gathering exercise.
Six other two-week operations were carried out, the first being under Belgian presidency in October 2010. The most recent was the so-called Mos maiorum last October 2014 by the Italian EU presidency.
Benedetto Della Vedova, an Italian official speaking on the behalf of the Italian EU presidency told euro-deputies in Strasbourg: “It [Mos Maiorum] is actually the sixth type of this mission.”
But Vedova’s explanation that Mos Maiorum was simply a continuation of other joint operations did not calm the concerns raised by some deputies. Critics say the crackdown only adds to the criminal perception and persecution of migrants, many who have fled war-torn Syria and oppressive states like Eritrea. Most entering the EU do so without paper work.
Mos Maiorum saw some 18,000 police officers dispatched throughout train stations, roads and elsewhere in the 26 Schengen border free member states. It intercepted just under 20,000 irregular migrants, including around 2,700 minors. Most were Syrians.
The stated objective was an intelligence gathering exercise to enable the stopping of criminal organisations behind irregular migrant flows and find the fake IDs. In the final report, police said they apprehended 257 people, most of them EU nationals, who helped smuggle the migrants into Europe.
Another operation, conducted under Lithuania’s EU presidency in the second half of 2013, yielded mixed results.Codenamed Perkunas, the operation started on 30 September until 13 October 2013, and intercepted 10,459 irregular migrants. Around 18 percent were smuggled, some 68 percent sought international protection, and 577 had false documents.
Despite the large numbers, analysts were unable to determine the final destination or routes followed by more than half of those stopped.

Source : European Area of Freedom Security and Justice News


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