RENCONTRE/ Quartiers Vivants

gepost op 11/02/20
lieu : Le Steki
adresse : 4 et 6 rue defnet, Bruxelles
Trefwoorden  luttes sociales  logement / squats / urbanisme  réflexion / analyse  Liège 

https://www.lesteki.be/evenement/rencontre-quartiers-vivants

Venez discuter avec les auteurs de « Quartiers Vivants » de ce qui échappe à la standardisation de nos villes:

La métropolisation s’impose comme le fait urbain central du capitalisme contemporain. Face à ce phénomène, dans les débats,deux attitudes dominent : la critique radicale s’oppose à l’apologie convaincue. Au delà de leur antagonisme, ces deux postures nous racontent la métropolisation comme un processus inéluctable, implacable, sans reste.
Avec l’ouvrage « Quartiers Vivants », les auteurs proposent, en revanche de mettre la focale sur ce qui échappe à cette grande transformation/standardisation des villes à partir d’une double enquête à Saint-Léonard (Liège) et dans les Murs-à-Pêches (Montreuil).

« Quartiers Vivants », une enquête de Rémi Eliçable, Amandine Guilbert et Yannis Lemery dans le cadre du Goupe Recherche Action.

En présence des auteurs,
Bienvenu.e.s!


Au travers d’une double enquête menée à dans le quartier de St-Léonard (Liège) et dans celui des Murs-à-Pêches (Montreuil), ce livre parle de ces quartiers innombrables qui, par leur simple existence, mettent à mal les processus de valorisation métropolitains et ouvrent à d’autres possibilités de vivre dans ces grandes villes. Car si la métropole est une certaine manière, politiquement organisée, de faire l’expérience des réalités urbaines, elle est aussi un mode d’imposition de tout un ordre du monde qui cherche à juguler ou capturer ce qui lui échappe. Ces possibilités marginales, diffuses, insistantes, peuvent prendre l’aspect incandescent d’une insurrection urbaine, d’un carnaval, emprunter les voies labyrinthiques d’espaces post industriels re-bricolés ou les modalités ordinaires d’une vie de quartier qui persiste, à contre-temps des grands processus de valorisation économique. C’est notamment à la description de ces autres urbanités que le Groupe de Recherche Action (GRAC), dont les auteurs du livre sont membres, s’est attaché depuis plus de dix ans, en explorant les devenirs de la ville depuis ce qui échappe à la métropole.

Leurs recherches urbaines ne s’inscrivent pas à proprement parler dans une critique de la métropole, elles proposent plutôt une exploration de ses bordures, de ses lacunes et de ses limites. Les quartiers dont il est question dans ce livre ne sont d’ailleurs pas directement « en lutte », ils ne sont pas non plus emblématiques ou particulièrement représentatifs de ce qu’on peut entendre par « quartier ». Mais précisément, un quartier qui persiste en tant que quartier et que l’on définit comme tel constitue d’abord une singularité territoriale, et il ne peut jouer le rôle que d’une déclinaison de cette puissance irréductible. Ce sont des quartiers vivants, des entités animées. Il y a bien des esprits qui peuplent les villes, et tout artificieux qu’ils soient, ces esprits disputent aux intelligences artificielles de la smart city le terrain de l’enchantement.


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