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Saint-gilles : l’interpellation met fin au conseil communal

gepost op 12/10/20 door Bruxelles Dévie Trefwoorden  luttes sociales  répression / contrôle social 

150 personnes se sont rassemblées ce vendredi 9 octobre, à 19h30, devant la maison communale de Saint-Gilles dans laquelle se déroulait le conseil communal. L’objectif était double : faire du bruit dans la rue pour réclamer la dissolution de l’Uneus et permettre une interpellation communale sur le sujet. Pour rappel, l’Uneus est une brigade de police ultra-violente qui ne cesse de maltraiter les jeunes de la commune; elle a déjà fait l’objet de cinq interpellations communales par le passé.

Les manifestant·e·s ont attendu une dizaine de minutes sous la pluie avant de se rendre dans la maison communale pour y lire l’interpellation. Celle-ci était illégale parce que, à Saint-Gilles, on ne peut interpeller sur un même sujet qu’une fois tous les 4 conseils communaux. Après avoir lu l’interpellation dans le hall, une partie du groupe s’est dirigé vers la salle où se déroulait le conseil. Des slogans ont commencé à fuser, obligeant les politicien·ne·s à interrompre leur réunion. Après plusieurs minutes, certain·e·s d’entre-eux et elles (majoritairement issu·e·s du parti Ecolo) sont venu·e·s s’adresser aux manifestant·e·s, pour leur expliquer que leurs motivations étaient légitimes mais qu’il ne fallait pas “empêcher le processus démocratique” (sous-entendu : le “bon” déroulement du conseil communal). Les manifestant·e·s, insatisfait·e·s par la réponse, ont continué à faire du bruit jusqu’à ce que le conseil communal soit définitivement arrêté.

La position des membres du conseil communal pose question. Cela fait maintenant plus de deux ans que des saint-gillois·e·s se mobilisent au sujet de l’Uneus. Dans la rue, rien n’a changé depuis : les mêmes policiers commettent les mêmes exactions et sont blanchis par la même hiérarchie. La question est donc simple : entre des gens exaspéré·e·s qui se permettent d’interrompre un conseil communal après 5 interpellations dans le vide et des conseillers communaux qui ne font rien, en acte, pour empêcher leur police de violenter les jeunes, qui “empêche le processus démocratique”? De notre point de vue, c’est très clair, la démocratie est prise en otage par le conseil communal. Le prochain rendez-vous est donné à la prochaine interpellation. Nous les interromprons jusqu’à ce qu’ils et elles agissent sur le sujet de la brigade. Uneus, Dissolution.


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