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Sans-papiers, étudiant.e.s, monde de la culture : vers une intensification des luttes?

gepost op 01/03/21 door Bruxelles Dévie Trefwoorden  luttes sociales 

Ces derniers temps, plusieurs acteurs et actrices sont entré.e.s dans un processus de lutte à Bruxelles et ailleurs en Belgique. Ce n’est une nouvelle pour personne : les sans-papiers multiplient les occupations politiques avec le soutien de la Campagne de Réquisitions Solidaires. De plus en plus de bâtiments sont occupés pour fournir un espace de logement et d’organisation dans le but de lutter pour une régularisation massive des sans papiers.

D’un autre côté, le monde de la culture s’est mobilisé le samedi 20 février. Environ 500 actions et rassemblements ont eu lieu à travers le pays. L’organisation StillStanding For Culture a précisé : “ce qui s’est passé samedi n’est pas seulement une manière inédite et décentralisée de manifester et de remettre l’humain au centre de la société. C’est aussi un changement d’attitude. Nous sommes sortis de notre torpeur et de notre isolement. Nous nous sommes remis en mouvement. Nous nous sommes redonnés à nous-mêmes des perspectives et du sens à nos vies. Les interdictions de manifester à plus de 100 personnes, les interdictions de faire culture dans les salles et dans l’espace public ne décourageront plus les mobilisations contre les injustices. Nous avons retrouvé des sensations que nous avions presque oubliées. Nous voulons recommencer. Nous allons recommencer.”

A propos des étudiant.e.s, un rassemblement avait été organisé par Union syndicale étudiante le 22 février sur le campus du Solbosch (ULB). Entre 400 et 600 personnes ont répondu présent. Les étudiant.e.s ont alors tenu une assemblée, au sein de laquelle il a été décidé de se donner le même rendez-vous le lundi suivant (1er mars). Une petite manifestation sauvage les a ensuite mené jusqu’au campus de la plaine, où une alliance entre les sans-papiers (qui occupent un bâtiment sur le campus de la plaine) et les étudiant.e.s a commencé à se profiler.

Ces différents évènements ont en réalité suivi des schémas similaires. Sans-papiers, étudiant.e.s et monde culturel protestent depuis le début du premier confinement contre la précarité et l’isolement dans lesquels ils ont été plongé avec encore plus de force depuis un an. Les trois mouvements ont commencé par revendiquer doucement (les sans-papiers via des rassemblements; les autres par des communiqués majoritairement).

Les sans-papiers ont été confronté.e.s au silence des différents gouvernements; les étudiant.e.s et les artistes ont tout au plus reçu quelques maigres fonds et des encouragements. Quoiqu’il en soit, les trois mouvements ont envoyé un signal clair : il n’est plus question d’accepter que la crise sanitaire anesthésie les luttes. Il est temps de se faire entendre et de permettre aux différents mouvements de se renforcer les uns les autres, comme l’ont montré sans-papiers et étudiant.e.s en marchant main dans la main.


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