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Sur les violences dans le milieu militant bruxellois

gepost op 01/03/20 Trefwoorden  réflexion / analyse  genre / sexualité  féminisme 

Cher-e-s militant-e-s, nous sommes des féministes enragées et il faut le dire épuisées, et encore aujourd’hui, hélas, nous nous posons toujours les mêmes questions :

Pourquoi y a-t-il encore aujourd’hui autant de sexisme, machisme, misogynie présents dans le milieu militant bruxellois (et d’ailleurs) ?
Comment est-il possible que les luttes qu’on mène, entre autres contre le patriarcat, le système d’oppression et la société capitaliste, n’empêchent pas leur reproduction dans notre milieu, d’une façon qui peut paraître différente mais qui en fait est la même ?
Comment peut-on expliquer le nombre d’agressions psychologiques, verbales, physiques et/ou sexuelles que beaucoup trop d’entre-nous ont subi pendant nos années de luttes à Bruxelles, et subissent encore ?
Pourquoi, comme ailleurs, c’est l’impunité pour les agresseurs qui est la règle, et pourquoi ces personnes peuvent-elles toujours naviguer librement dans notre milieu sans se remettre en question ? Et pourquoi cela devrait toujours être à la personne agressée de provoquer cette remise en question, sans que l’agresseur ne le fasse de lui-même ? Pourquoi la personne agressée devrait-elle se charger du poids de sortir du silence ?
Pourquoi ce silence est-il vécu comme un poids ? Pourquoi parler et dénoncer nous fait-il encore si peur ? Pourquoi nous sentons-nous coupables ?
Pourquoi sommes-nous les uniques personnes qui devons faire face aux conséquences d’une agression ou d’un viol, faire face à la pression et au jugement des autres ?
Pourquoi la parole de la personne agressée est trop souvent remise en question, et pourquoi l’agresseur est-il protégé par son entourage ? Pourquoi est-ce lui que l’on croit ?
Pourquoi, malgré nos questionnements et la mise en place de certaines solutions qui sont malheureusement fragiles, les schémas dominants se reproduisent et la violence continue ?
Pourquoi sommes-nous obligées de côtoyer nos agresseurs au quotidien : dans les assemblées, les manifs, les squats, les événements ? Pourquoi est-ce à la personne qui a subi les violences de se poser la question de sa présence par peur de rencontrer son agresseur ou son violeur ? Pourquoi est-ce à nous de nous isoler ?
Pourquoi trop souvent, les agresseurs gardent leur place d’individu charismatique et leader auprès de leur entourage dans le milieu ?
Comment expliquer qu’on ne se sente en sécurité que dans les milieux en non-mixité (merci à toutes celles qui rendent possible leur existence!) ?
Comment des personnes qui se disent alliées de la lutte féministe peuvent-elles être des ordures dans l’intimité de leurs relations ?
Pourquoi en tant que femmes* devons-nous constamment éduquer les hommes : leur expliquer, leur donner des réponses par rapport aux questions de genre et aux luttes féministes, entre autres (ce qui implique aussi les comportements du quotidien) ?
Pourquoi devons-nous encore veiller au partage de la parole dans le milieu militant pour ne pas que les hommes se l’approprie ?
Pourquoi rien ne change alors que chacun dit se remettre en question, ou encore pire, qu’ils estiment ne plus avoir à le faire (vous connaissez le mythe du mec complétement déconstruit ?) ?

Bien que ces questions soient rhétoriques et que chacune d’entre nous ait cherché à trouver une réponse, nous nous sentons une fois de plus obligées de remettre ça sur la table, parce que nous avons l’impression qu’en parler encore une fois pourra peut-être le sortir de la banalisation et de l’oubli : le poids de la lutte est double quand on est une femme* (et il l’est encore plus quand on subit d’autres oppressions). On en peut PLUS !
Rappelons encore une fois qu’être un camarade de lutte dans le féminisme ne doit pas s’arrêter à être une simple façade dans le milieu militant, mais aussi toucher à l’intime, aux relations, qui sont souvent les espaces où la personne qui subit les violences est la plus fragilisée, alors que la personne qui commet les violences est la plus couverte, et reste protégée. C’est bien de se montrer un bon militant mais c’est mieux de l’etre.
Rappelons également que même s’il y a des actions mises en place pour protéger la personne qui a subi une violence, les agresseurs ne se remettent pas en question d’eux-mêmes, et restent présents dans le milieu, parfois trop longtemps, avant de le faire (et ils ne le font pas toujours). C’est donc souvent la personne agressée qui est obligée de se mettre en retrait, qui arrête de militer, et qui s’éloigne du milieu pour ne pas côtoyer son agresseur. Ou c’est à elle de demander aux personnes qui la soutiennent de demander cette remise en question à l’agresseur.
Comme ailleurs, c’est sur cette personne que repose la responsabilité de gérer les conséquences de son agression. Chaque silence est souvent accompagné d’un gros sentiment de culpabilité, nous nous sentons responsable de ce qui nous est arrivé, de ne pas l’avoir évité, de ne pas avoir fait ce qu’il fallait pour que cela ne nous arrive pas. La honte, elle est aussi au rendez-vous, comment le communiquer à notre entourage, comment expliquer les faits, comment vivre avec le regard d’autrui ? Bref comment parfois on arrive à accepter l’inacceptable ? Pourquoi rentre-t-on dans le déni d’un tel acte ? Ici, on pourrait écrire des pages et des pages sur comment le système patriarcal brise notre confiance en nous et notre sentiment de légitimité.
Combien d’entre-nous ont eu l’impression d’amplifier les violences subies ? combien d’entre-nous se sont senties illégitimes de parler ? combien d’entre-nous se sont questionnées sur leur interprétation des faits lors de violences ? combien d’entre-nous ont dû faire un travail de prise de conscience très long et très douloureux avant d’appeler une agression, agression, et avant d’appeler un viol, viol ? combien d’entre-nous ont dû se persuader qu’elles n’étaient pas des menteuses face à la version de l’histoire donnée par son agresseur à son entourage ? combien d’entre-nous ont dû lutter pour faire entendre LA vérité et pas celle de l’agresseur ?

Rappelons-nous que la faute n’est jamais celle des femmes* qui ne parlent pas, qu’elles soient les personnes qui aient subi, ou qu’elles aient été témoins (il est trop facile de rejeter la faute sur une personne extérieure, surtout sur une femme* parce qu’elle est, elle aussi, exposée aux violences).

Ce texte est une invitation aux femmes* à ne plus se taire, à ne plus se sentir seules et isolées.
Libérez la parole et prenez le place qui est la votre. N’hésitez plus à dénoncer les violences subies.
Ce texte est aussi notre parole libérée face aux nombreuses violences subies dans les milieux militants de Bruxelles et d’ailleurs.
On vous embrasse toutes : Amour et Rage.

*Toutes les personnes s’identifiant comme femmes.


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Commentaren
  • Au sujet de violences exercées en milieu anarchiste
    https://www.nantes.indymedia.org/articles/39162

  • Texte sur le même sujet publié sur le Cric-Grenoble en janvier :

    "Chers mecs cis-het du Middle, vous êtes des impostures"

    https://cric-grenoble.info/analyses/article/chers-mecs-cis-het-du-middle-vous-etes-des-impostures-1439

  • Je lisais Despentes parler de la lenteur des hommes à réagir et à s’organiser sur problématique liées au sexisme. Ceci s’accumulant j’aimerai essayer d’écrire suite à mes lectures, observations et expériences personnelles. Quitte à être à coté de la plaque en imaginant réinventer l’eau tiède. Qui veut en fait ce quiel veut.

    Je me permet d’exprimer une pensée bancale et corrigible dans le cadre des violences hétérosexuelles dans un cadre militant féministe. Cette réflexion est contextualisée mais peut en partie s’appliquer sur tout type de violences interpersonnelles en dehors du genre des cibles ou des auteur.es de violences. Je ne souhaite blesser personne et j’ose espérer être utile dans ce qui se construit. C’est peut être mieux de prendre tout ce qui est écris comme des questions.

    Les hommes restent extrêmement passifs dans la lutte et sur les questions féministes, certains peinent à trouver leur place et encore plus à être moteur d’amélioration et laissent les personnes identifiées femmes faire tout le travail.
    Cela amène à un comportement parfois soumis de hochement de tête ou même à de très honnêtes encouragements et à de réels prises de conscience mais qui ne permettent pas toujours et en chaque instant d’incarner le respect et le consentement. La redéfinition de son expression de genre (qui semble parfois la seul alternative publique pour échapper à la classe sociale des "hommes") ne gomme pas non plus les comportements violents ou oppressifs dont iel est, a été ou peut être auteur.e.

    Je ne pense pas possible une amélioration des prises en charges ou des reconstructions possibles suite à des violences sexuelles si la parole ne se libère pas chez les auteurs de violences. La prise en charge d’auteurs de violence se fait trop souvent dans le cadre des proches, et la honte, la peur et le manque d’outils et de compétences des informées conduit alors au silence et à une gestion en entre-soi.
    Des prises en charges mieux organisées (mais pas toujours) existent, mais se trouvent dans des associations institutionnalisées qui prennent pour cible des publiques auteurs d’une violence plus facilement identifiable par la société patriarcale. Ces prises en charges sont excluantes car elle demandent du temps, de l’argent ou une reconnaissance d’un statut d’auteur et de victime suite à une condamnation judiciaire.
    Qu’existe t il face aux violences sourdes, assourdies, ou que le système judiciaire ne reconnaîtrait pas comme tel ? Quels outils et organes collectifs en dehors des rares institutions en place pour l’écoute des auteurs de violences ?
    Le système judiciaire est punitif mais les individus peuvent l’être tout autant si aucunes alternatives de confiance ne s’organisent envers les auteurs face aux violences et aux conflits.
    Car la remise en question d’une personne peut être facile, si personne n’en détermine la méthode, ou le but. La "remise en question" ne me pose que des questions et c’est un terme qui me fait très peur quand on connais la capacité oratoire et victimaire d’un homme éduqué au féminisme qui saura sans problèmes convaincre les autres et lui même que "ça y est, il a compris". Il est impossible de pacifier une personne ni de savoir les actes qu’elle poseras tout le long de sa vie. Dans une démarche non-punitive il faut les anticiper et en gérer les conséquences.

    L’auteur, s’il s’assume comme tel, se trouvera souvent à chercher le pardon de la part de sa victime, venant alors lui ajouter le poids de ses questionnement et de sa culpabilité et la rendant ainsi responsable de son propre salue.
    Il aura aussi tendance, à se tourner vers des proches de confiances féministes dont il craint peut être moins la réaction, partageant ainsi ce qu’il garde secret à d’autre et repartissant sa responsabilité à "s’améliorer".
    Je ne juge pas ces réactions, car je comprends la solitude d’une personne mise seul face aux conséquences de sa violence, et je ne pense pas que l’on peut accomplir seul une reconstruction ou la mise en place de mesure envers la cible de ces violences. Mais ces réactions peuvent avoir de néfastes conséquences sont les collectifs affinitaires ou militants.

    Le silence, la peur et la honte empêchent d’assumer les actes et de poser les mots dessus et conduisent au déni. Si les victimes ou les proches concernés ne le savent que trop bien, c’est aussi valable pour les auteurs. Si rien n’est fait pour accompagner un auteur à assumer ses actes, la personne cible de ses violences se trouveras face à un mur qui niera sa réalité, voir à une contre attaque de la part des auteurs et de leur entourage.

    Les agressions sexuelles sont des délits et les viols sont des crimes. Le système judiciaire manque cruellement de mots (et les militant.es aussi qui se retrouvent à se contenter souvent des définitions légale ou de terme qui minimise les actes) pour définir ces violences, chacune dans leurs différences et leurs caractères exceptionnels sans les uniformiser et par la suite uniformiser sa réponse pénale.
    Les auteurs et cibles vivent sous un système judiciaire et pénal qui donnent à ces actes à la fois une définitions flou et interprétable, ayant pour effet une véritable peur de la part de beaucoup d’hommes, que l’on pourrait considérer comme indécente étant donné la part de condamnation faible en face du nombre d’actes commis déclaré à la justice (nombre lui même faible face au nombre d’acte non-déclaré à la justice, et qu’on imagine très faible aussi face au nombre d’acte non-identifié comme comme agression ou viol par l’auteur ou la cible).

    Pour l’instant les hommes qui se regroupent et s’organisent le font le plus souvent (ou dérive par la suite) contre le féminisme et via le masculinisme. Ce qui me fait penser que si la non-mixité masculine pourrait permettre de briser des tabous dans des espaces de paroles, cette non-mixité doit être encadrée et construit en mixité dans sa mise en place et sa gestion.
    Je pense surtout aux jeunes hommes victimaires (pas toujours auteurs de violences et parfois même sans sexualité active) qui ne trouve échos et réconfort que dans des groupes l’aidant à assumer sa masculinité et lui donnant des réponses claires à la virilité encourageante pour dissiper ces doutes.
    La masculinité est le seul modèle envers lequel des hommes peuvent encore s’identifier, même si elle commence à s’enrichir de nouvelle version, rien ne vas très au delà de sa base.

    Il faut considérer les auteurs comme des concernés, car ce sont les premiers responsables car c’est par eux que tout commence. Pendant que les femmes s’organisent à étudier, dénoncer, s’organiser et se former à l’autodéfense verbale et physique pour répondre aux violences sexuelles, la classe des hommes semblent répondre "On ne changera pas trop donc continuez le boulot et protégez vous pour qu’on fasse pas de bêtise, big up !".

    Lorsque des auteurs prennent la parole, c’est trop souvent dans un but de défense, de correction, de minimisation (parfois, il est vrai, fasse à des accusation disproportionnées venant de personnes non-concernées directement). Les violences sexistes dans le milieu militant ont ceci de perverses que les hommes, de part les lectures féministes, savent ce qui doit être dit, ce qui serrât apprécié, ce qui les rendras moins soupçonnable de violences sexuelles ou plus facilement excusables.
    J’ai espoir, à la vus de personnes plus jeunes, évoluant dans des milieux culturels et sociaux où les normes sexistes et hétéro-normatives se transforment, que les choses changent grâce à l’éducation, l’échange et la réflexion en amont. Je n’ai pas grandit dans un espace et un temps ou le mot "consentement" était utilisé et questionné ni où le rapport sexuel était sérieusement discuté, et la fiction ne m’offrait alors comme personnage complexe et profond presque uniquement des hommes (qui malgré leur bel écriture ne s’interrogeaient jamais sur leur statu d’homme). L’espace culturel est cruciale pour que de nouvelles représentations des sexualités et des rapports inter-individus déconditionne le futur.
    Les désirs sont conditionnés par nos références passées, et si l’on peut encourager tout le monde à chercher de nouvelles formes de relation ou d’échange, je n’espère jamais me voir à demander à une personne d’avoir honte ou d’aller contre son désir, quand qu’il n’a pas comme conséquence une violence sur l’autre ou le non-respect d’un consentement.

    Suite à des violences, la première personne à protéger est la victime, et il pourrait être considéré comme un devoir pour des collectifs d’offrir sans condition (ni obligation d’utilisation) un espace de militantisme protégé de la présence de son agresseur.

    La questions de la protection des victimes potentielles est plus complexe, car si un auteur de violence est définit uniquement par ces actes (lorsqu’ils sont rendus publique), tout le monde serait alors légitime à se sentir potentiellement victime, ce qui peut conduire à l’exclusion pur et simple de toute personne ayant commis des violences, ou a obliger toute personnes ayant commis des violences à devoir obtenir la confiance de chaque individus des collectifs.

    S’il y a une chose que le secteur professionnel permet, c’est le secret professionnel. Je n’arrive pas a imaginer une parole libre, un dialogue honnête et sans jugement sans appliquer ce principe, sans que s’instille dans le dialogue un besoin de séduire ou de convaincre. Cela peut permettre à des groupes de recevoir des demandes de la part de victimes ou d’auteur, et si besoin de communiquer à un auteur qu’il n’est plus le bienvenue dans tel ou tel collectif. J’ai encore foi en l’amitié, la confiance et le prendre soin, mais ces valeurs qui me sont chères peuvent dissoner violemment avec la recherche d’une gestion collective des conflits en faisant reposer sur les épaules des proches la responsabilité des secrets ou des prises de décisions.

    Mouai, c’est un peu le bazar tout ça.

    Force à tous.tes du fond du coeur.

  • 10 maart 2020 00:05, door un mec cis hetero blanc classe moyenne

    merci aux personnes qui ont écrit l’article et le commentaire, ça cogite ici

  • 10 maart 2020 17:09, door jfkxk

    desolé mais j’ai pas compris ça:
    "La masculinité est le seul modèle envers lequel des hommes peuvent encore s’identifier, même si elle commence à s’enrichir de nouvelle version, rien ne vas très au delà de sa base."

  • Si les id. hommes sont si peu nombreux dans les luttes féministes, c’est parce que l’autoritarisme y est courant comme dans d’autres luttes. Croyez moi, cela fait 15 ans que je suis devenue antisexiste et la plupart des rassemblements, manifestations, réunions auxquelles j’ai participé étaient peu ragoutants à cause du dogmatisme intellectuel et la foi presque religieuse. Et tout ces inconvénients ne sont pas sans conséquence dans la lutte contre le système masculiniste : là où les esprits étriqués font la loi, les gens ne rentrent pas ou abandonnent très vite et à juste titre. Les anarchaféministes marxisantes ne valent guère mieux... Il faut jeter le marxisme avec ses militant-e-s et ses millions de victimes.

  • Wow, je ne pensais pas qu’on passerai si vite au point Staline.
    J’ai vérifié et sans surprise ça existe : http://www.anti-k.org/2016/08/07/le-point-staline/
    "D’ailleurs, la plupart du temps, le point Staline arrive comme un poil de moustache sur la soupe, sans qu’aucun lien avec le reste de la conversation ne puisse être établi."

    Donc ce serait chouette de ne pas fait peser les millions de victimes d’un état autoritaire sur les épaules de féministes belges fatigué.es de simplement répéter certaines vérités pour la centième fois durant une discussion entre 15 personnes dont un qui louche sur sa voisine et 5 chaises debout sur un cendrier.

    Pour avoir de l’autorité il faut du pouvoir,
    et s’il y a trop de pouvoir il faut le combattre (sinon c’est pas drôle).
    Heureusement c’est plus facile de combattre face à une rhétorique un peu vénère aidée de trois applaudissement que face à l’armée rouge. OU alors je me trompe et Adolf doit être triste de ne pas y avoir pensé plus tôt.

    Pour éviter de faire de ce site un réseau social défouloir (quoique moi aussi je m’y défoule), ce serait chouette de revenir à la thématique assez grave de départ sinon je me demande bien à quoi pourrait en servir la lecture un jour.

    Et l’autoritarisme dans le militantisme féminisme... ba j’y vais de mon avis et yen a moins qu’ailleurs sommes toutes.
    Si on devais faire une comparaison superficielle, comparons la façon dont les masculinistes ou anti-féministes parlent et traitent les femmes en générale et la façon dont les féministes traitent et parlent des hommes.
    Faut dire que quand tu connais le déplaisir constant à se faire couper la parole, humilier ou menacer, tu évites d’en faire autant.
    Ou alors t’as la haine et tu te venges. Mais je trouve plus de capotes usagées dans les squats que de paires de couilles ensanglantées sur le sol donc j’ai encore confiance dans le dialogue.

    Pour la phrase :
    "La masculinité est le seul modèle envers lequel des hommes peuvent encore s’identifier, même si elle commence à s’enrichir de nouvelles versions, rien ne vas très au delà de sa base."

    Moi je la comprends comme le fait qu’un homme a tout un panel de standard ou de personnages archétypes pour s’identifier. Tu peux être un alcoolique triste et viril, un séducteur pauvre et haineux, un sportif très riche et solide, un inventeur conquérant, un artiste maudit et incompris, un hackeur révolutionnaire, père de famille ou célibataire... et peu importe leur orientation sexuelle.
    Mais c’est rare que ces personnages écoutent les problèmes des autres ou bien s’assied deux minutes pour se remettre en question (ou alors il comprennent très vite un truc et repartent à l’action). Il y a dans la masculinité une idée d’accomplissement et de combat sur soi même ou sur les autres, l’idée que l’on est seul. à creuser

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