Une centaine de sans-papiers guinéens, sierra-léonais et libériens issus des pays touchés par l’épidémie Ebola, occupent depuis dimanche soir un bâtiment communal vide de la place Quetelet, à Saint-Josse-ten-Noode. L’objectif de cette occupation politique est d’obtenir une protection temporaire de l’Etat belge le temps que l’épidémie soit endiguée.
« Les expulsions vers la Guinée, la Sierra Léone et le Libéria sont actuellement suspendues mais leurs ressortissants présents en Belgique ne sont pas régularisés pour autant et se retrouvent dans un vide juridique. Ils continuent en outre à être encouragés à retourner volontairement dans leurs pays d’origine. C’est indigne et aberrant car s’ils ne sont plus expulsables, on ne peut leur demander de rentrer chez eux », a indiqué Alexis Andries, porte-parole de l’asbl Pigment.
« Les sans-papiers du groupe Ebola ne veulent pas profiter de la situation dramatique qui touche leurs pays et tue leurs familles, mais veulent faire valoir leurs droits en se référant au cas américain. Les Etats-Unis ont en effet accordé une protection temporaire de 18 mois ainsi qu’un permis de travail aux ressortissants des trois pays ouest-africains les plus affectés par Ebola qui résident sur leur territoire », a-t-il conclu.
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