[projection] Deprisa, deprisa
Fiction de Carlos Saura (1981, 1h 39min).
Dans les années 80, pendant la transition pactisée de l’État espagnol vers la démocratie et alors qu’une crise économique s’abattait de plein fouet sur la péninsule, des centaines de jeunes – appartenant aux secteurs les plus pauvres de la société et vivant dans les zones périphériques des grandes villes – se réunissaient dans les terrains vagues de ces nouveaux quartiers d’émigrants, en dehors du contrôle autant de la famille que de l’État. Des jeunes garçons et filles, parfois dès l’âge de 10 ans, réalisaient des vols et des braquages en tout genre, qui finissaient fréquemment en affrontements armés avec la police. Des jeunes qui consommaient tout autant qu’ils étaient consommés par la drogue introduite par le système dans une tentative de contrôle et de pacification sociale. Des jeunes qui entraient et sortaient constamment des maisons de correction et, plus tard (à partir de 16 ans), de la prison. Des jeunes qui préféraient « vivre la vie à fond la caisse, faire ce qu’ils voulaient sans penser aux conséquences, être libres, à leur manière ».
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