Des collectifs autonomes appelaient à des actions subversives, festives, créatives et décentralisées à Bruxelles le dimanche 25 février.

La police vient contrôler jusqu’à nos logements.
La publicité nous intoxique d’images oppressantes et de produits inutiles.
Des exilé·e·s sont enfermé·e·s pour avoir fui la mort.

Nous voulons prendre une autre direction.

Nos propositions politiques et notre engagement quotidien ne suffisent pas !
Manifester pacifiquement, acheter du bio de grandes surfaces et voter, ça ne suffit pas !
Nous avons besoin de liberté au-delà de ces micros espaces !

Des collectifs autonomes appelaient à des actions subversives, festives, créatives et décentralisées à Bruxelles le dimanche 25 février.
Trois thématiques les ont inspirés:

SUR-CONSOMMATION
Évasion fiscale, exploitation de travailleuses et travailleurs, pollutions, gaspillage, dumping social…
Le Café Starbucks de Rogier a été envahi par une bande de pingouins et de crocodiles, accompagnés par des percussionnistes ; le Mc Donald de Bourse s’est vu dévoiler son odeur authentique.

SÉCURISATION
Au nom de la défense de « l’État-nation », les politicien·ne·s justifient des propagandes toujours plus sécuritaires et répressives, violent nos libertés et taxent de terroriste toute personne qui conteste le système.
La vie et le matériel des militaires qui poireautent et gâchent la vue à Gare Centrale ont été égayés, et les détenu·e·s de la prison de Saint-Gilles ont pu entendre des cris et des rythmes de solidarité.
(merci à l’entreprise Denys, membre du consortium en charge de la construction de la maxi-prison d’Haren, pour ses bâches-banderoles en libre accès dans nos rues)

FRONTIÈRES
Enfermement et déportation des exilé·e·s, criminalisation des personnes cherchant à les aider... L’Europe ferme ses frontières, ne conçoit pas de politiques humaines, rend la vie des personnes sans-papiers infernale. Nous refusons ces politiques et prônons la liberté de circulation et d‘installation pour toutes et tous.
Le hall de Turkish Airlines, compagnie qui participe massivement aux déportations, a été redécoré.
Des musiciens ont joué devant le Petit Château (centre ouvert appelé à disparaître du centre-ville) avant l’arrivée de la manifestation contre la réforme de l’Aide Médicale d’Urgence et l’instauration des visites domiciliaires.
Les enfermé·e·s du centre de rétention 127 bis à Steenokkerzeel ont reçu une visite de soutien pleine d’énergie. Un numéro permettant de témoigner et de bénéficier d’une aide juridique leur a été communiqué grâce à une banderole géante.

*** Liste non exhaustive : il y a 1000 et une façon d’exprimer ta rage ! ***