La Brèche II "Des peines et du travail"

gepost op 23/01/20 door La Brèche-Journal du Genepi Belgique
lieu : Entre-murs-entre-mondes
adresse : Rue Winston Churchill 353 Liège, Liège
Trefwoorden  économie 

Après son premier numéro sur les “Genres et sexualités en prison”, La Brèche (journal du Genepi Belgique) revient pour un deuxième numéro sur le travail en prison. Le numéro 2 de la Brèche s’intitule “Des peines et du travail” et il s’efforce de rendre visible les conditions des travailleurs et travailleuses incarcérées. Cette rencontre organisée par le Centre Social Autogéré Entre-murs-Entre-mondes sera l’occasion de revenir avec le comité éditorial sur nos pratiques, notre démarche, mais aussi par le biais des contributions de ce numéro sur ce qui se trame quant aux conditions de travail au cœur même de notre système judiciaire.

Le Genepi Liège sera aussi présent pour échanger autour d’un petit feu, d’une bière, d’un bon repas et d’un journal, le tout à prix libre (alors n’hésite pas à ramener de la monnaie si tu en as).

Voici déjà un extrait de notre édito:

"En Belgique, tout en bas de l’échelle que parcourt le capitalisme sauvage, il y a les conditions du travailleur clandestin et celles du travailleur incarcéré. Et tandis que les premières forment un invisible rejeté aux marges de l’État, les secondes y forment un invisible en plein cœur !

En prison, le nombre de demandeurs d’emploi dépasse de loin la quantité de travail disponible. Celui-ci se présente non comme un droit, mais comme une faveur. Pourtant, tous les acteurs concernés par le travail en prison y trouvent leur intérêt: il présente des avantages économiques pour les entreprises, il facilite la discipline et la logistique interne pour les établissements pénitentiaires, et il permet une ressource financière ainsi qu’un cadre de vie nécessaires aux détenu•e•s. Il y aurait dès lors tout lieu de poser la question en termes de rapport de forces. Et pourtant (ou justement en raison de cela), les conditions qui permettraient à ce rapport de se former sont systématiquement sapées.

Les relations de travail traversent la prison en son entier. Les revendications des détenu•e•s sont passées sous silence. Celles des agents pénitentiaires — dont on connaît la force syndicale — sont tantôt entendues, tantôt jugées inentendables.

La prison préfigure, concentre et exacerbe les réalités sociales et économiques de notre société. Elle est un laboratoire des mécanismes d’oppression les mieux affûtés. Mais pourrait-elle être un lieu d’expérimentation des moyens de résistance ? La doctrine carcérale en fait le fleuron du cloisonnement, nous avons pour vocation de travailler à son décloisonnement".


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