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Le boycott du festival du film israélien à Paris ? Israël s’en charge !

posté le 14/02/18 Mots-clés  médias  répression / contrôle social  antifa 

Israël boycottera l’ouverture du festival de cinéma israélien à Paris, du 13 au 20 mars prochain. L’ambassadrice d’Israël en France ne participera pas à la soirée d’ouverture, en raison de la diffusion du film "Foxtrot", pas du tout apprécié par les autorités israéliennes.

L’ambassade israélienne "a suggéré à la direction du festival de choisir un film qui ne suscite pas la controverse pour sa soirée d’ouverture mais à la suite de son refus, l’ambassadrice ne sera pas présente à cette soirée", rapporte le Figaro.

Le film "Foxtrot" du réalisateur israélien Samuel Maoz*, qui a obtenu l’an dernier le Lion d’argent Grand Prix du Jury à la Mostra de Venise, raconte une histoire de deuil avec pour toile de fond deux générations traumatisées par le service militaire, et traite notamment de l’occupation israélienne des territoires palestiniens.

La ministre israélienne de la Kulture, Miri Regev, s’était déjà déchaînée contre ce film, l’accusant de "prêter le flanc à une accusation de meurtre rituel à l’encontre de soldats israéliens", et de donner "une image mensongère de l’armée israélienne".

Miri Regev, en guerre contre bon nombre d’artistes israéliens, qui commencent à en avoir marre de la censure qu’elle cherche à exercer sur eux, n’a même pas vu le film !

Ce qui ne l’empêche pas de s’en prendre à l’oeuvre, dont une scène montre des soldats israéliens tuant un Palestinien innocent, et un officier qui masque alors la bavure.

« En tant que ministre et mère d’enfants qui ont servi au sein de Tsahal (l’armée israélienne) j’ai honte qu’un tel film ait obtenu une récompense aussi prestigieuse », a écrit la ministre sur sa page Facebook. Miri Regev est allée bien plus loin, en prévenant que la politique de subventions publiques accordées aux films « allait changer », et que les films jugés « anti-israéliens » ne recevraient plus d’aide.

*Samuel Maoz avait déjà triomphé en 2009 à Venise avec Lebanon , son premier film autobiographique, qui montre les horreurs de la guerre à travers le viseur d’un char lors de la première guerre du Liban en 1982.

Source : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/02/11/97001-20180211FILWWW00187-israel-boycottera-l-ouverture-du-festival-de-cinema-israelien-a-paris.php


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