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Udi ALONI projette "Junction 48" à la librairie Résistances le 17 mars !

posté le 09/03/18 Mots-clés  alternatives  solidarité  antifa 

Une projection extraordinaire dans tous les sens du mot : le grand réalisateur israélo-américain se déplace spécialement à Paris à l’occasion du procès intenté par l’Etat et le lobby israélien à Olivia Zémor, pour avoir appelé Vanessa Paradis à ne pas aller chanter en Israël, en janvier 2011. Et il présentera lui-même son superbe film "Junction 48", sorti récemment, avant d’ouvrir le débat à la librairie Résistances !!

Une projection extraordinaire dans tous les sens du mot : le grand réalisateur israélo-américain se déplace spécialement à Paris à l’occasion du procès intenté par l’Etat et le lobby israélien à Olivia Zémor, pour avoir appelé Vanessa Paradis à ne pas aller chanter en Israël, en janvier 2011. Et il présentera lui-même son superbe film "Junction 48", sorti récemment, avant d’ouvrir le débat à la librairie Résistances !!

Jonction 48 est le cinquième long-métrage d’Udi Aloni. Kareem, interprété par Tamer Nafar, également coscénariste, (s’inspirant de sa propre expérience) est un jeune rappeur Palestinien vivant à Lod, à quelques kilomètres de Tel Aviv, qui doit lutter avec son amie Manar, entre petits boulots, concerts amateurs, virées entre copains, pour s’aimer et s’exprimer au moyen de la musique. Une altercation avec des rappeurs juifs d’extrême droite, la destruction par l’armée de la maison de son voisin, vont faire évoluer ce citoyen israélien palestinien...

C’est en 1996 qu’Aloni a commencé à réaliser des films. Il a fait "Local Angel" 2003, avec le groupe de rap palestinien DAM. Il a été professeur de cinéma au Freedom Theatre de Jénine. Et après l’assassinat de Juliano Mer Khamis, le fondateur du Théatre de la Liberté, Udi Aloni a dirigé une adaptation en arabe de "En attendant Godot" avec les étudiants de ce théâtre, une production jouée ensuite à New York.

Udi Aloni est le fils de Shulamit Aloni, députée Meretz, qui avait déclaré : "Nous n’avons pas de chambres à Gaza, mais il y a d’autres manières de perpétrer un génocide".

Ce réalisateur, écrivain et peintre, exprime dans toutes ses activités une volonté de justice, de paix, de solidarité et d’amour entre Israël et la Palestine.

Le film Forgiveness (2006) raconte l’histoire de résidents d’un hôpital psychiatrique construit sur les ruines du village palestinien de Deir Yassin. La première du film au Moyen-Orient a eu lieu à Ramallah en Palestine, et a déclenché une polémique lorsque l’ambassade d’Israël à Paris a menacé de stopper ses subventions au Festival du film israélien de Paris, si le film était présenté en ouverture.

Sa version théâtrale avait été introduite aux Etats-Unis par Mariam Saïd, la veuve d’Edward Saïd, qui avait lu des poèmes de Mahmoud Darwish.

Le film "Junction 48", qui sera présenté SAMEDI 17 MARS À 17 H À LA LIBRAIRIE RÉSISTANCES, a reçu le prix du Public Panorama en 2016 au festival de Berlin et reçu l’oscar du meilleur film au Tribeca Film Festival.

Aloni (avec Naomi Klein, John Greyson, et d’autres artistes) avait par ailleurs lancé la Déclaration de Toronto, une pétition protestant contre les festivités en l’honneur du centenaire de Tel Aviv, en qualifiant ces festivités de "propagande en faveur d’un régime d’apartheid".

4 Villa Compoint (angle du 40 rue Guy Môquet). 75017 Paris. M° Guy Môquet ou Brochant (Ligne 13). Bus 31 : arrêt Davy-Moines.


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