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Les mille et une raisons d’exclure Claude Guillon de notre vie politique

posté le 22/05/18 Mots-clés  antifa 

Pédophilie :

Ah Guillon Guillon... Je viens de lire un texte de Tanxxx, qui, si je ne m’abuse, a fait quelques une des couverture du chien rouge. https://soupherbe.wordpress.com/2015/06/02/652/ Elle dit : "Et là, on assiste, consternée, à la promotion de Guillon via CQFD, sans que la moindre réponse ne nous soit accordée quand on pose la question de POURQUOI continuer à faire la promotion d’un type de ce genre."

Reprenons. Claude Guillon republie un des vieux textes, "À quoi servent les « pédophiles » ?", qu’on retrouve ici : http://www.donotlink.com/framed?669604 .. et dans lequel il écrit : "Dès lors, comment se fait-il qu’un garçon ou une fille de moins de quinze ans, auque[le] la loi ne reconnaît pas le droit de refuser quoi que ce soit d’autre de ce que les adultes entendent lui imposer, soit supposé[e] ne pouvoir accepter ou désirer le plaisir charnel ?[...] Pourquoi un[e] amant[e] capable de tendresse et d’attention envers un[e] partenaire de trente ans, ne saurait-il/elle pas en faire montre avec un[e] partenaire de dix ans ?"

Difficile de ne pas y voir une apologie de la pédophilie.

Tanxx dit aussi : "Guillon ne regrette rien de ce vieux texte". Ce qui est vrai, vu qu’il qu’il date de 1988, mais a été republié en novembre 2014 ! On peut même dire qu’il s’en revendique carrément.

Donc le moindre bon sens serait qu’au moins on ne lui serve pas la soupe, et qu’on ignore tout simplement ses productions.

Or vous avez fait paraitre une critique ultra enthousiaste de son dernier opus. Mais pourquoi diantre ???

Peut-être parce que le dernier opus est paru aux éditions Libertalia, et que les tauliers de libertalia écrivent pour CQFD ?

Donc, si on se place d’un point de vue de CQFD, il ya deux options :
- soit on écoute le bon sens militant et la camarde Tanxxx, et on refuse de servir la soupe à un vieil anar pro-pedophile.
- soit on met le bon sens en sourdine et on fait jouer le copinage viril avec les camarades de Libertalia, et on fait un papier élogieux sur ce vieil anar pro-pedo.

De toutes évidences vous avez choisi de faire jouer la camaraderie des hommes et de silencier le discours de la femme. Je devrais dire DES femmes, qui ont dénoncé le texte Guillon. Mais en l’occurrence Tanxxx et Libertalia ont le même poids dans la balance CQFD puisque tous les deux sont des collaborateurs de CQFD.

Je ne parcours pas les réseaux sociaux, mais a priori, à ce jour CQFD n’a pas daigné répondre à cette interpellation. Vu le faible nombre de commentaires sous cet article, je suppose que vous censurez à tour de bras, mais si tel n’était pas le cas, alors que mon commentaire puisse servir de base à une réponse du chien rouge (même si je me doute que d’autres commentaires non affichés peuvent eux aussi servir de base à une réponde de votre part)...

http://cqfd-journal.org/Critiques-livre-et-disque

Et aussi :

Apologie de la pédophilie sous couvert de débat, bravo Claude Guillon

http://www.acontrario.fr/2015/03/30/apologie-pedophilie-claude-guillon-anarchiste-cautionne-debat/

Négationnisme :

« Claude Guillon et Yves le Bonniec sont les auteurs de Suicide, mode d’emploi, Alain Moreau, 1982. Cette note de bas de page (c’est le cas de le dire) dans l’histoire du négationnisme mérite qu’on y consacre, justement, quelques mots. Claude Guillon et Yves le Bonniec reprenaient notamment dans leur ouvrage, de façon implicite, le mensonge de Faurisson dénoncé dans le présent article. Le passage, assez court (p. 204-205) de Guillon et Le Bonniec aligne, les contre-vérités, les âneries et les démonstrations d’ignorance de l’objet qu’ils prétendaient traiter. Ils écrivaient que Faurisson avait réussi à « effectivement révél[er] de nombreux mensonges », ce qui est, et a toujours été absolument faux.

Ils écrivaient qu’une des thèses de Faurisson aurait été que « le nombre de six millions de victimes juives dans les camps [était] exagéré », ce qui suggère en creux que cette thèse (la totalité des victimes de la Shoah aurait été assassinée dans « les camps ») aurait été celle des historiens, ce qui évidemment n’avait jamais été le cas. Par ailleurs, la thèse de Faurisson n’était pas que le total de 6 millions de victimes aurait été exagéré, mais qu’il n’y avait eu que très peu de victimes juives, en tant que Juifs, du régime nazi. Cette présentation édulcorante du discours faurissonien n’était pas moins grave que le reste des contre-vérités portant avant tout sur l’histoire du génocide. Ils écrivaient que Faurisson avait « suscité parmi ses contradicteurs l’une des plus formidables productions de nouveaux mensonges de la décennie », affirmation absurde étayée, et pour cause, d’aucun exemple.

Surtout ils écrivaient que « les historiens officiels reconnaissent eux-mêmes que là où l’on fait encore visiter aujourd’hui une chambre à gaz, il n’y en eut jamais », ce qui constituait un mensonge au premier degré — dans aucun camp de concentration, ni aucun centre de mise à mort on n’avait jamais fait visiter de « fausse » chambre à gaz, jamais. Ce mensonge (ou cette profonde intoxication par le discours faurissonien, via les cheminements de l’ultra-gauche ?) est évidemment une version allégée de la falsification de la lettre de Martin Broszat (que Guillon et Le Bonniec n’avaient probablement pas lue, si ce n’est dans la présentation frauduleuse de Faurisson — ils auraient du vérifier). La terminologie employée, « historiens officiels »démarquait une pensée largement intoxiquée par la terminologie et le discours négationniste.

Enfin, Claude Guillon et Yves le Bonniec terminaient par un raisonnement hypercritique absolument remarquable. Ils écrivaient : « il est inévitable de se demander comment techniquement fonctionnent les chambres, c’est-à-dire simplement si elles existent ou ont existé. Tel est le passage obligé de toute enquête historique. Si d’aventure il ne se trouvait personne pour montrer comment une seule chambre à gaz a pu fonctionner, nous en déduirions que personne n’a pu y être asphyxié ». La logique à l’œuvre ici — l’incapacité à démontrer la faisabilité technique d’un événement peut être invoquée pour nier la réalité de cet événement — témoigne d’une indigence de pensée particulièrement aigüe, et d’une incompréhension totale des modalités de l’élaboration d’un savoir historique. Ce dernier s’élabore par convergence et confrontation de traces, preuves, témoignages, documents, et non par la seule et unique expertise technique. Celle-ci peut faire défaut sans que la connaissance de l’événement, ou sa réalité, en soit significativement altérée.

Lorsque plusieurs récits, traces documentaires et fouilles démontrent que telle forteresse a été prise à telle occasion, l’incapacité des historiens à décrire le fonctionnement technique des machines de guerre mises en œuvre pendant le siège ne saurait être invoquée pour prétendre que la forteresse n’a pas été prise. Pendant des dizaines d’années on n’a pas été capable d’expliquer techniquement comment les pyramides d’Egypte ont été bâties. Peut-on remettre leur existence (leur construction ?) en cause pour autant ? Si la question du fonctionnement technique des chambres à gaz pouvait être posée, l’ensemble des documents et témoignages disponibles à l’époque où Guillon et Le Bonniec écrivaient suffisait à y répondre, en tous cas pour un lecteur de bonne foi, et surtout suffisait à établir que des millions de Juifs avaient été assassinés dans des chambres à gaz. Les critiques techniques de Faurisson n’étaient que des manipulations ne pouvant tromper qu’un lectorat mal informé ou sensible à la « bonne nouvelle » qu’il prétendait apporter. A partir du moment où Claude Guillon et Yves le Bonniec décidaient d’écrire et publier sur le sujet, ils auraient du sortir de l’ornière méthodologique faurissonienne qui disqualifie automatiquement tous les témoignages et tous les documents qui le dérangent et vérifier ses affirmations. S’ils ne l’ont pas fait, c’est que l’adhésion, même très prudente, aux mensonges faurissoniens, les arrangeait pour des raisons qu’eux seuls pourraient, peut-être, expliciter. »

http://www.phdn.org/negation/faurisson/faur-broszat.html

Islamophobie, dénigrement des luttes autonomes et antiracistes, théoricien du suprématisme blanc et du racisme anti-blanc :

Lancement du nouveau site « Contre-attaque(s). Pour en finir avec l’islamophobie »
https://www.nantes.indymedia.org/articles/31979

http://civilisation-change.forumactif.org/t139p50-anarchisme-identitaire-communautariste-inde-passable

Troubles obsessionnels contre certaines personnes (par exemple Jean-Marc Rouillan)

https://grenoble.indymedia.org/2016-09-09-Claude-Guillon-gagne-son-proces

https://nantes.indymedia.org/other_medias/37509

https://nantes.indymedia.org/articles/34004

https://bxl.indymedia.org/spip.php?article13958

Alliances troubles et guerres des chefs

Il ne peut pas y avoir plusieurs reines dans la même ruche ou plusieurs renards dans le même poulailler. D’où la guerre sans merci entre anciens complices.

http://www.non-fides.fr/?Contre-l-amnesie-Claude-Guillon-et-Robert-Faurisson

http://www.non-fides.fr/?Considerations-additionnelles-sur-les-multiples-complaisances-envers-le

http://www.non-fides.fr/?Et-Claude-Guillon-crea-l-excommunication-et-oublia-le-negationnisme

http://www.mondialisme.org/spip.php?article2519

http://mondialisme.org/spip.php?article2518

Il ne suffit pas de se dire anarchiste, encore faudrait-il le démontrer !


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