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Prévenir (ou détruire) le CanCeR : une réponse au faux bilan de Tolbiac paru sur Révolution Permanente. (pour faire comme les compagnon-ne-sd’ici excédé-e-s par le troll antisémite : titre sans trollage)

posté le 24/06/18 par la Commune Libre en Exil de Tolbiac Mots-clés  luttes sociales  médias  réflexion / analyse 
    • Analyse en guise de réponse à une « analyse » dégueulasse de l’occupation de Tolbiac parue sur le site "révolution permanente" du NPA (groupuscule trotskiste en carton)

J’ai lu l’article - Après un mois d’occupation de Tolbiac un premier bilan, qui prétend faire le bilan de l’expérience Tolbiac, en montrant que l’occupation est devenue une finalité plutôt qu’un moyen (reprenant les lexies utilitaristes-même et leur héritage lexical nauséabond). Ce texte en guise de réponse.

    • J’ai pas mal réfléchi. Je me suis dit que j’allais faire une réponse, point par point, parce que c’est mon habitus de prof d’une part, et parce que c’est mon métier de l’autre. Répondre, argumenter, pied à pied. Et puis, finalement, un point trop saillant dans ce torchon âcre et idiot m’interdit le fait même de la discussion avec vos âneries de jeune bureaucrate maquillées en arguments. Ce point c’est celui de l’intérêt réel d’un texte comme celui-ci, en dehors de vos petits amusements personnels à écrire gris sur gris, et à prendre votre rémunération symbolique (plus tard pécuniaire, quand l’offre médiatique s’y prêtera ?) au passage. Cet intérêt réel est unique : tracer plus profond les contours de la division des luttes, agrandir le fossé entre les modes d’organisation, pour tenter de souligner votre propre espace théorique, ridiculement rabougri et malsain, en essayant par le seul fait performatif d’imposer votre stratégie. Vous faîtes comme si l’heure était au bilan-tombeau, quand la Commune de Tolbiac est encore vivante de toutes les expériences militantes diverses qui l’ont nourrie, et que ses structures de mouvement et de repos continuent d’exister malgré, précisément, l’absence de lieu à soi pour s’y retrouver. La contradiction intrinsèque de votre propos justement, qui débute en disant que jamais occupation n’avait duré si longtemps, mise en rapport avec vos pseudo-constats sur les conditions matérielles d’auto-organisation qui, très exactement, ont permis sa persévérance malgré les obstacles, dont la sottise n’a d’équivalent que votre cécité à toutes les propriétés absolument aporétiques de votre analyse tentant de terminer (phase terminale dont on aimerait que votre organisation la subisse rétroactivement) l’expérience, cette contradiction vous sied si bien, à vous qui dans vos commentaires (sous l’article) demandez que l’on parle du fond, en rangeant les « piolets », dont les vôtres propres sont encore sanglants des meurtres trostkystes contre les mouvements anarchistes que vous n’avez jamais réussi à contrôler. Faut-il les citer, et vous raviver le rouge aux joues de votre impuissance minoritaire éclatante ? Je ne le pense pas, et justement ne cèderai à aucune facilité, ni à la vôtre, de jeter la boue avec des mots (des biens petits mots, des mots peu clairs, et surtout pas distincts), ni à ma complexion personnelle, qui serait de vous humilier encore en vous montrant, point par point, vos fausses analyses et la réelle teneur acerbe qu’elles masquent mal, parce que ce mouvement, de bout en bout, - et quelle réjouissance -, vous échappe !
    • Avant de briser là : je vous concède (le « vous » désigne non seulement la personne, mon respect n’est pas assez prononcé pour que j’utilise de toute façon le « tu » de camarade, mais votre organisation) un élément, sur lequel votre bocal à fausses idées aura peut-être le temps de servir de cloche de verre : on retiendra de votre morgue qu’il aurait fallu se contenter d’utiliser l’espace-Tolbiac pour lutter contre la loi ORE, plutôt que pour tenter d’installer une nouvelle façon de vivre. On retiendra donc que vous vivez, comme les capitalistes mais d’une façon dialectisée et retorse, du capitalisme lui-même, puisque votre raison d’exister se limite à contrer certaines pointes avancées de celui-ci, et non d’installer en son lieu et place, les habitudes vives et pratiques qui permettent d’y suppléer.

Soutien absolu aux camarades qui vous ont supporté (mais pas trop, quand même, puisque vous n’avez jamais participé réellement à cette occupation) et qui font vivre actuellement, sans faux bilan et sans fausses morts prématurées, la Commune Libre en Exil de Tolbiac.


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