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Waleed Al-Husseini, le nouveau gourou de la pseudo-laïcité

posté le 25/06/18 Mots-clés  antifa 

Waleed Al-Husseini de son vrai nom Walid Husayin se déclare comme un réfugié politique des territoires Palestiniens (on ne traitera pas du terrorisme au couteau, ni le conflit israélo-palestinien). Il vit actuellement en Ile-de-France avec un titre de séjour d’une durée de dix ans. Cet ancien poète a été emprisonné par les services secrets « Palestiniens ».

Il a abandonné à ce jour, tout ce qui faisait la force de son identité : la poésie pour se consacrer entièrement à la critique politique de la religion.

Il a écrit dernièrement blasphémateur, les prisons d’Allah pour raconter ses péripéties, une sorte d’autobiographie. Pour son premier livre, le jeune écrivain réussit à faire converger l’extrême droite xénophobe anti-laïque et une partie des humanistes (la gauche utopiste).

De plus, la dérive sectaire grandit sur les réseaux sociaux où il est présent. Sur sa page Facebook, l’ancien prisonnier a pris la posture et le statut de Gourou. L’athéisme est un véritable business quand il s’agit de fleurter, voir d’embrasser l’extrême droite. La diffusion et son soutien à la sphère politique la plus obscurantiste trahie ses idées politiques. Alors que le budget de la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) baisse de plus en plus, une alerte est plus que nécessaire pour protéger l’ensemble des travailleurs de ces méthodes d’entrisme et de diffusion d’un marketing de la ségrégation.

Dans cet article, nous allons tenté d’établir une critique de ses idées, de ses positions, et de son entourage. Si la liberté d’expression est fait pour être utilisé, alors nous devons nous en servir pour argumenter sur une dizaines de points bien précis. Nous allons plonger dans le cœur même de ses idées. Le texte étant assez long, un sommaire a été réalisé à cet effet afin que le lecteur puisse reprendre sa lecture.

Waleed milite pour l’installation d’un concordat en France

Le combat de Waleed est particulier, puisque si de dernier se considère un militant laïc et athée, il s’agit d’une usurpation des deux derniers mots. Au nom de sa critique concernant l’Islam et du rejet des valeurs, il s’est lancé dans un objectif assez particulier : interdire l’Islam, mais pas les autres religions.

La laïcité se caractérise comme la liberté de choisir sa religion, tout en laissant l’état garant de l’indépendance de ces religions. L’état n’a pas à intervenir ou subventionner toute religion ou tout culte. De plus, la religion est un élément privé, il est nécessaire que son expression se fasse dans les lieux attitrés sauf cérémonie extraordinaire qui ne trouble pas l’ordre public (soumis à des déclarations à la préfecture ou à la mairie).

Si les deux dernières valeurs sont admises par tous (la troisième est un supplément). Elles sont en contradiction avec celle de Waleed. Aussi, laisser une liberté religieuse ne signifie en aucun cas le refus de combattre l’intégrisme religieux de toute sorte.

De même, la laïcité ne peut être comparée à l’athéisme. En effet, le premier admet la liberté religieuse, le second considère que « Dieu » au sens large n’existe pas, donc les religions ne sont qu’une chimère et, par conséquent la pure invention de l’Homme. Ainsi, la liberté de choisir sa religion et de mettre toutes les religions sur un socle égalitaire dont l’état est garant et indépendant s’oppose frontalement à sa propre vision de la laïcité (une vision particulièrement tronquée). L’objectif de l’athéisme est la destruction de toutes les religions et non que d’une seule.

Si la critique de la religion est plus que nécessaire, on pourra souligner un livre phare : Dieu et l’État de Bakounine. Ce dernier n’a d’ailleurs point connaissance de ce livre élémentaire surement dans sa haine de la Gauche et encore plus de l’Anarchisme. Voici, un des extraits montrant la rupture claire concernant l’athéisme de Mikhaïl Bakounine et la position concordiste de Waleed :

Amoureux et jaloux de la liberté humaine, et la considérant comme la condition absolue de tout ce que nous adorons et respectons dans l’humanité, je retourne la phrase de Voltaire, et je dis : Si Dieu existait réellement, il faudrait le faire disparaître.
L’Athéisme nie l’existence de Dieu, des divinités et des personnalités d’origine divine (prophète, messie, etc.). Donc, pour un athéiste de base, il revient de mettre à égalité l’ensemble des religions comme une source d’exploitation et d’oppression. Marx affirmait dans Critique de la philosophie du droit de Hegel en 1843 :

Le fondement de la critique irréligieuse est celui-ci : l’homme fait la religion, ce n’est pas la religion qui fait l’homme. La religion est en réalité la conscience et le sentiment propre de l’homme qui, ou bien ne s’est pas encore trouvé, ou bien s’est déjà reperdu. Mais l’homme n’est pas un être abstrait, extérieur au monde réel. L’homme, c’est le monde de l’homme, l’État, la société. Cet État, cette société produisent la religion, une conscience erronée du monde, parce qu’ils constituent eux-mêmes un monde faux. La religion est la théorie générale de ce monde, son compendium encyclopédique, sa logique sous une forme populaire, son point d’honneur spiritualiste, son enthousiasme, sa sanction morale, son complément solennel, sa raison générale de consolation et de justification. C’est la réalisation fantastique de l’essence humaine, parce que l’essence humaine n’a pas de réalité véritable. La lutte contre la religion est donc par ricochet la lutte contre ce monde, dont la religion est l’arôme spirituel.
La détresse religieuse est, pour une part, l’expression de la détresse réelle et, pour une autre, la protestation contre la détresse réelle. La religion est le soupir de la créature opprimée, l’âme d’un monde sans cœur, comme elle est l’esprit de conditions sociales d’où l’esprit est exclut. Elle est l’opium du peuple.
L’abolition de la religion en tant que bonheur illusoire du peuple est l’exigence que formule son bonheur réel. Exiger qu’il renonce à une situation illusoire, c’est exiger qu’il renonce à une situation qui a besoin d’illusions.
De cette introduction, on en a tiré que la « religion est l’opium du peuple ». La phrase est à remettre dans un contexte propre au XIXème Siècle. Le pouvoir clérical était puissant dans toutes les sociétés de l’Europe et en Russie. Les religieux faisaient de la politique au sein de leurs paroisses au point d’endoctriner les personnes. La portée de Marx tend à souligner que la religion agit tel un écran de fumée ou une drogue.

À ce stade, on peut se demander si Waleed est vraiment un athée dans le cadre de sa propre quête. En effet, il n’a pour objectif de combattre « toutes » les religions et de les annihiler stricto sensu. Combattre une seule religion laissant les autres prospérer. Cela permet donc d’affirmer que son objectif athéiste comme il se présente n’est pas présent.

Par conséquent, il fait une confusion grave sur l’athéisme. On peut donc conclure que le jeune Waleed n’est ni laïc, ni athée. En effet, ce dernier milite pour l’interdiction de l’Islam au niveau législatif (c’est pour cela qu’il s’est rapproché de Riposte Laïque) et qu’il considère l’existence des autres religions en dehors de l’Islam.

De ce fait, il milite clairement pour le rétablissement du Concordat (même si cette organisation existe encore en Alsace – Lorraine) en tant qu’organisation des religions (on y reviendra). En effet, la volonté de vouloir débarrasser la société d’une seule religion nécessite l’organisation des religions par le pouvoir central et donc via le Parlement qui légifère les lois. Cela revient à affirmer que l’état doit mettre les pieds dans l’organisation religieuse et donc revenir sur la loi de séparation de l’église et de l’état.

La question de la liberté est particulièrement difficile à mettre en perspective dans son argumentation. Au pays des droits de l’homme et des Lumières, la lutte contre l’obscurantisme ne peut passer par la mise en dynamique de l’obscurantisme. Le libre choix et le libre-arbitre ne sont pas défendus par le jeune homme, tout au contraire. Son côté autoritaire et liberticide est véhiculé par son combat principal : la mise sous tutelle des religions par l’état pour faire interdire l’Islam comme religion. Il souhaite imposer sa vision de la société par la force à l’ensemble des personnes. Il ne peut se prétendre comme une personne défendant des valeurs de libertés.

Rappelons aussi que l’article 10 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen énonce que : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi » et L’Article 18 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme affirme que « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites ». Ensuite, l’article premier de la Constitution de 1958 réaffirme que le caractère de la laïcité comme des bases de notre République : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée« . Enfin, le principe de la laïcité est également défini dans le premier article de la Loi du 9 décembre 1905 : « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l’intérêt de l’ordre public ». Si la loi est incomplète, même si elle a été modifiée, pose les bases d’une société du vivre ensemble. De plus, l’article 2 de Loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Églises et de l’État affirme que « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte« . Ces 4 textes fondamentaux montrent que sa vision de la laïcité est tronquée par sa propre histoire.

Ensuite, La Loi du 18 germinal an X (8 avril 1802) relative à l’organisation des cultes est toujours appliquée dans trois départements français. La Décision n° 2012-297 QPC du 21 février 2013, les mesures législatives ont été déclarées conformes à la Constitution en raison de nom remise en cause par le législateur et les travaux constituants de 1946. La QPC a été déposée par l’Association pour la promotion et l’expansion de la laïcité [Traitement des pasteurs des églises consistoriales dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle]. Pour une égalité territoriale et la continuité républicaine, un projet de loi visant à abroger le Concordat dans ces territoires s’impose. Le délit de Blasphème est prévu par l’Article 166 du Code pénal local (Alsace-Moselle), il reste en vigueur malgré le mouvement de sénateurs : la proposition de Loi n°464 visant à abroger le délit de blasphème, (Enregistré à la Présidence du Sénat le 22 mai 2015). Depuis, cette mesure a enfin été adoptée. Le Blasphème n’existe plus en France. Ne prenant pas de position sur l’absence de Laïcité en Alsace-Lorraine, comme le veut l’adage « qui ne dit mot, consent ». Waleed ne remet pas en cause l’absence de Laïcité dans certains territoires français. Au fond c’est bel et bien sa doctrine politique qui s’exprime par ce silence.

Waleed combat-il réellement l’Islamisme ?

Dénonce-t-il réellement l’islamisme ? Tel est la question élémentaire que nous devons nous poser pour continuer notre argumentation.

Non, il dénonce rien du tout. Il participe au contraire à la diffusion des idées islamistes sur sa propre page. De plus, dans la lutte engagée contre l’état :

Dans l’article de Libération, il énonce que

Les islamistes assimilent la laïcité à l’athéisme, synonyme d’impiété, et lui attribuent la décadence de la société.
Pourtant, sa laïcité s’apparente plus à de l’athéisme – même si ça n’en est pas. Est-ce une dérive de l’islamisme qu’il prend pour être ce qu’il combat ? Ne reprend-il pas les arguments des Islamistes pour défendre l’athéisme ?

Le pluralisme consiste justement à admettre l’existence de plusieurs religions, lorsqu’il a pour vocation d’interdire une religion au nom de la laïcité, son comportement se rapproche de celui des Islamistes.

De même, son absence de prise de position pour ce qu’il se passe en Turquie, au Kurdistan, en Syrie, met en avant le militant qu’il est : un opportuniste à l’ère d’internet. De plus, dans les manifestations contre l’Islamisme, sa présence n’a jamais été remarquée. On peut donc considérer qu’il est un militant web 2.0.

Dans une période de crise systémique du Capitalisme, nombreux sont ceux à tenter de modifier la définition de la laïcité pour favoriser la division et l’exclusion.

Waleed, un liberticide au nom de la liberté

Bernard Schalscha (Secrétaire général de l’association France Syrie Démocratie) sur la Règle du Jeu affirmait à propos de Waleed qu’aucune « complaisance avec l’extrême droite, dont certains courants ont tenté de l’enrôler, notamment quand il a fondé le Conseil des ex-musulmans de France (CEMF) ».

Pourtant, il s’est mis à genoux devant l’extrême droite y donnant régulièrement des interviews. Riposte Laïque, Europe Israël ne sont que la partie émergée de l’Iceberg.

Dans un post du 29/10/2015 sur son Facebook, Waleed déclare « continuons à dénoncer l’extrême droite et l’islamisme ». Pourtant, il continue d’entretenir l’extrême droite grâce à ses propos démagogues et populistes.

Waleed est opposé à la liberté religieuse tout comme les Islamistes qu’il critique régulièrement sur sa page facebook et son blog. L’opposition à la liberté religieuse est l’extrémisme religieux. Dans sa langue de bois, ils utilisent les mécanismes des pires intégristes. C’est pour cela qu’il s’est rapproché de l’organisation d’Ultra-Droite : Riposte Laïque pour argumenter ses différentes théories.

Waleed connaît les personnes et les militants de ces organisations. Il ne peut donc avoir aucune erreur sur ce point-là. De ce fait, les liens entretenus avec l’association « Riposte Laïque » permettent une approche politisée. Leurs adhérents sont des ardents défenseurs du Concordat Napoléonien et des valeurs antirépublicaines. La convergence entre les deux se résume ainsi : faire interdire l’Islam (au nom de la laïcité), dessouder la laïcité et refuser toutes critiques constructives profondes.

Sous l’Usage du nom dont elle dispose, elle s’inscrit dans la même logique que le jeune homme : faire interdire l’Islam au nom de la laïcité et de la république et refuser toute critique de l’Islam pour le faire transformer de l’intérieur. Il donne d’ailleurs des interviews à cette organisation qui publie régulièrement des mensonges pour disloquer la société. On remarquera qu’il ne soulignera pas que l’avocat de l’organisation a commis un attentat suicide contre un jeune bâtonnier.

Cela ne dérange à aucun moment Waleed de cautionner une association qui s’inspire des slogans de l’entre deux guerres en criant dans ses manifestations (notamment celle du mardi 30 juin 2015), : « Islam hors de France », « L’Islam, c’est la gangrène », « musulmans modérés complices des islamistes », « Au bagne Taubira », etc. Dans le contexte pris, il s’agit évidemment de véritable incitation à la haine sans un aucun raisonnement.

Les mots ont changé, mais pas le sens. La xénophobie et la haine développée n’ont pas l’air de le choquer plus que ça, son soutien à l’association permet de le situer dans les courants réactionnaires et obscurantistes de notre société. Il est un soutien clairement établi de l’extrême droite, l’inverse également.

Waleed donne aussi des interviews à l’organisation d’extrême-droite Europe-Israël :

De plus, il est très proche d’autre courant politique notamment le Front National dont il cautionne entièrement la ligne politique. C’est par ailleurs une des raisons pour lesquelles ces derniers diffusent sur les blogs des différentes fédérations ses positions.

D’ailleurs, on ne sera pas choqué si jusqu’à l’extrême droite : le RBM, autrement dit le FN reprend en cœur ses thèses.

Il a beau rappelé qu’il ne combat que les dogmes et les leaders religieux, et qu’on ne pourrait pas se servir de lui « pour taper sur les musulmans ». Pourtant, il combat rien du tout et soutient les personnes qui tapent sur les musulmans comme on l’a démontré ci-dessus.

Plutôt la désinformation, que le réel

Waleed Al-Husseini a affirmé que « le réel est un hoax d’extrême-droite ». Alors que ce dernier copine avec l’extrême-droite (sic), on comprend mieux sa position pour affirmer que les hoax sont finalement la vérité et que la vérité est un hoax. Ainsi, il n’y aurai pas de différences entre la vérité et le mensonge. Il s’agit d’une pensée particulièrement nihiliste.

Le Conseil des Ex-Musulmans de France (CEMF)
Suite à la publication de son premier livre (un autre livre serait en cour de rédaction), il a décidé de créer une organisation nommée Le Conseil des Ex-Musulmans de France (CEMF). C’est lors d’une conférence de presse, le 6 juillet 2013 qu’il a lancé officiellement son organisation qui est plus ou moins fantôme.

Une logique opportuniste

Dans une logique opportuniste, il ne fait aucune distinction concernant les groupuscules, l’objectif est de vendre son livre, ni plus ni moins. Dans son rôle du parfait athée, il est avant tout un bon capitaliste qui se vend sur sa page. Il fait des rappels réguliers et ses adeptes pour qu’ils achètent son livre. Ce n’est ni la Bible ou le Coran, pourtant diffusé régulièrement, ce livre pourrait prendre un caractère religieux. Le gourou vend, ses partisans s’exécutent et relai la propagande.

Depuis quelques temps, son compte est passé autrement, il a décidé d’investir Facebook à Facebook Mentions afin de débrider le nombre de vue, toujours autant de publicité gratuitement.

Qui est le traducteur de Waleed Al-Husseini ?

La présence du traducteur dans le cadre de la page de Waleed Al-Husseini est le cadenas qui permet de comprendre l’ensemble du problème. En effet, nul ne peut douter que Waleed n’était pas tout le temps derrière sa page facebook. Les textes édités et la maitrise de la langue française par Waleed mettaient en avant un paradoxe évident. Lors des conversations privées, nous discutons dans un anglais approximatif et un Français « google traduction ». L’évidence du raisonnement aboutit qu’il existe sur sa page et autour de lui : une équipe de traduction ou une personne traductrice.

Son livre a été traduit de l’arabe par Chawki Freiha.

Dans un colloque à l’Assemblée Nationale, on remarque que Myriam Blondel est sa traductrice. Cette militante d’extrême droite au fil des années a réussi à faire sa place au fil des années. En effet, les réseaux sociaux permettent aux populistes de se hisser en démagogue et en Tribun. En utilisant cet outil Myriam Blondel a pu ainsi de par les doctrines qu’elle utilise faire un rapprochement avec Waleed Al-Husseini. Ses idées ne sont que la suite et le prolongement d’un nationalisme voulant que la France reste éternelle. Elle prétexte tout de même lutter contre l’extrême droite et le FN. Sa double-nationalité ne facilite pas les choses, puisqu’elle s’en sert pour diffuser certaines idées.

Pour son second livre, Waleed choisit une maison d’édition d’extrême-droite : Ring

On peut dire que les leçons en faveur du féminisme ne passent pas du tout, quand celui-ci fricote Marsault. Vous savez le dessinateur qui appelle aux massacres des personnes qui pensent différemment de lui, mais aussi au viol des féministes (Affaire Marsault vs Paye Ta Shnek) notamment lorsque sa page a été fermée par Facebook. Ce lynchage interroge, mais témoigne la beauferie et la haine des femmes par le dessinateur. Obscurantiste les voilà ! On peut dire que tout de même que cela ne dérange pas vraiment Waleed. Les droits de la femme ce n’est pas vraiment important pour ce dernier, et encore moins quand ce sont des gens de Gauche.

On notera que Laurent Obertone écrit également dans cette maison d’édition faisant un mémoire de défense concernant le massacre de masse sur l’île d’Utøya. Le terroriste Anders Behring Breivik avait abattu près de 70 personnes de sang-froid. On citera également des personnes comme Alain Bauer, Ghislain Gilberti, etc.

On notera également que Zineb El rhazoui est rentrée dans cette maison d’édition. L’attentat de Charlie Hebdo l’a plongé dans une voie dangereuse où la radicalisation obscurantiste ne peut qu’interroger.

Le mélange entre Islam, Islamisme, le musulmanodisme, le racisme et la xénophobie.

Son obsession n’est pas l’Islam politique, mais l’Islam de manière générale. À coup de slogan fallacieux comme on peut le voir ci-contre. Il s’agit du degré zéro en matière de critique constructive de la Religion. En effet, son raisonnement se porte notamment sur la construction d’un syllogisme. Plus particulièrement, il s’agit d’un sophisme.

Il tend à mettre sur le même plan les musulmans et les non-musulmans. En matière de discrimination, il affirme que lorsque les non-musulmans discriminent les musulmans, il s’agit du racisme. Depuis quand les musulmans forment une race ou ethnie ? Cela permettrait à Waleed d’affirmer qu’il s’agit d’un peuple ou autre chose. De ce fait, il le dit lui-même les organisations d’extrême droite et les groupuscules identitaires comme ses compagnons de Riposte Laïque (sic) comme une discrimination. Ensuite, lorsqu’un « musulman discrimine un non-musulman », encore faut-il trouver la base de la discrimination. Mais le sophisme simpliste de Waleed s’arrête là. En recherche de notoriété, il affirme donc que toutes les discriminations des musulmans vis-à-vis ont pour responsabilité « l’Islam » enlevant la responsabilité individuelle de la personne qui le commet. Pire, il trouve même des moyens.

Ainsi, Waleed navigue sur une vague de discrimination montante pour surfer sur la vague de discrimination montante opposant les personnes entre-elles. Le symbole de la division est omniprésent.

On retrouvera ci-contre deux sophismes. Le premier sophisme est « Les musulmans sont ceux qui ont lu le Coran », on pourrait remplacer par « les Chrétiens sont ceux qui ont lu la Bible », « Les Juifs sont ceux qui ont lu la Torah », « Les libéraux sont ceux qui ont lu Adam Smith », « Les communistes sont ceux qui ont lu le Manifeste du Parti Communiste », etc. Pourtant, beaucoup d’entre nous ont lu la Bible, le Coran, la Torah, Adam Smith, Marx. Donc je résume pour ma part en utilisant son argumentation : Une personne qui lit un livre philosophique soutient la philosophie qu’il a lu. Ainsi, je suis un Musulman-Juif-Chrétien-Libéral-Communiste. Autant dire que cela n’a ni queue, ni tête. […]


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