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Les "Dubaï Papers"

posté le 08/09/18 Mots-clés  répression / contrôle social 

« Dubaï Papers » : une enquête révèle un réseau international de fraude fiscale et de blanchiment d’argent aux Emirats arabes unis.

Les révélations sur ce nouveau scandale impliquent notamment le prince belge Henri de Croÿ, acquitté en 2015 de fraude fiscale.

l’Obs révèle ce mercredi le résultat d’une enquête de plusieurs mois, qui révèle l’existence d’un réseau international de fraude fiscale et de blanchiment de capitaux basé aux Emirats arabes unis.

L’enquête se base principalement sur le fonctionnement du groupe Helin, « une nébuleuse spécialisée dans l’ingénierie de l’opacité et installée aux Emirats arabes unis ». La société gère les fortunes d’environ 200 clients. Des oligarques russes proches du Kremlin, des sportifs, ou encore des chefs d’entreprise européens.

A la tête de cette nébuleuse, une banquière britannique, Geraldine Whittaker. Le prince belge Henri de Croÿ, impliqué dans un scandale de fraude fiscale en Belgique dans les années 2000, est le parrain de l’un de ses enfants. Henri de Croÿ a été acquitté en 2015 alors qu’il était soupçonné d’être au cœur d’un réseau international de blanchiment d’argent, mais il est bel et bien actif au sein du groupe Helin, selon L’Obs.

Le prince de Croÿ, suite à son acquittement, « impose l’usage de pseudonymes aux personnes clés de l’organisation ». « L’autre particularité est l’usage généralisé de prête-noms pour les trusts afin de dissimuler les bénéficiaires finaux et l’incroyable complexité des circuits financiers », explique l’Obs.

Cette enquête sur les « Dubaï Papers » permet de comprendre par quels moyens l’argent blanchi est ensuite remis à la disposition des clients fortunés du groupe Helin. Ce sont des dizaines de millions d’euros qui sont brassés chaque année, depuis environ 20 ans.

Parmi eux, le footballeur Nicolas Anelka ou encore Aleksei Korotaev, homme d’affaires russo-suisse. Mais aussi le Français Sébastien de Montessus, ancien cadre d’Areva. En mars dernier, ce « baron noir » comme il est surnommé, a été mis en examen pour « corruption d’agent public étranger », « corruption privée » et « abus de confiance ».


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