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Le parti “Islam” : on nous prend vraiment pour des con-ne-s …

posté le 27/09/18 par https://veilleantifaliege.noblogs.org/post/2018/06/08/parti-islam-on-nous-prend-vraiment-pour-des-c/ Mots-clés  antifa 

Le parti groupusculaire “Islam” (ex “Noor”) – qui porte très mal son nom – pue la merde, comme tous les partis réactionnaires. Avec parmi d’autres trucs qui puent dans son “programme” : la réinstauration de la peine de mort et l’interdiction de l’avortement, qu’on retrouve dans les propositions des fachos. Il a aussi la spécificité d’avoir des propositions ultra-libérales comme la diminution de l’impôt sur la fortune à 2,5% ou les licenciements massifs de fonctionnaires publics.

- Les partis gouvernementaux et les médias de masse ont fait le choix de faire un énorme coup de pub à ce groupuscule insignifiant, et complètement invisible sur la scène politique. Jusqu’à aujourd’hui du moins.

- Basé sur du flan, mais attisant bien les haines, la récente “polémique” qu’ils ont lancée avait pour seul but d’alimenter le discours raciste du gouvernement qui a besoin d’être alimenté par des fantasmes (la peur de l’Islam, ou plutôt des personnes musulmanes, ou plutôt des personnes considérées comme musulmanes).

Bref, dans leur propre intérêt et non pas dans l’intérêt de défendre quelconques valeurs.

Ce ne sont d’ailleurs jamais eux qui paient les pots cassés de ces haines attisées. Ils n’ont aucune gêne à monter les gens les uns contre les autres, pour des votes.

Cette “polémique” est une nouvelle illustration qu’iels créent le problème d’un islamisme réactionnaire (très mal défini, d’ailleurs) bien plus qu’ils ne le combattent.

Iels ne veulent pas le combattre, ils veulent juste nous faire croire qu’ils nous protègent, alors qu’au contraire ils gonflent les braises et soufflent dessus. Comme dirait l’autre : “Ceux qui désirent l’affrontement, souvent ignorent sa réalité. Leur arrogance n’a d’égal que leur lâcheté. Ils soufflent sur des braises, planqués dans leur confort.”

Comme le dirent d’autres – ATTENTION lien vers facebook, ces deux extrêmes-droites (Parti Islam et NVA, dans ce cas-ci) sont heureuses de faire monter les tensions, et les médias estiment faire leur boulot en relayant leurs conneries…

Francken aurait pu ouvrir sa gueule depuis au moins 2012, le parti “Islam” et ses propositions pourries étaient publiques depuis longtemps. Mais comme par hasard il choisit ce début de campagne électorale pour créer une polémique de toute pièce, sur base de… deux élus communaux (qui ne servent à rien) sur les milliers que compte le pays. L’excité du tweet connaît bien son boulot. Ils nous prennent pour des con.ne.s, première.

Avec ses petits copains de l’Open VLD, il propose de modifier la Constitution (rien que ça) afin de pouvoir interdire ce genre de partis aux discours et propositions illégales. Ok… donc non seulement on ne les a pas entendus ouvrir leur gueule au moment où il était envisagé de faire de même pour le Vlaams Blok (années 1990) – qui, lui, représentait un réel danger électoral à ce moment-là, à l’inverse du parti “Islam” qui n’atteint pas les 0,5% – mais en plus la dite Constitution a été changée moins de dix fois dans l’histoire de la Belgique. Iels savent très bien que leur proposition n’a aucune chance d’aboutir, iels veulent juste se faire mousser avec une polémique de plus sur “le sujet”. Iels nous prennent pour des con.ne.s, deuxième.

- Et la secrétaire d’Etat bruxelloise à l’Égalité de Chances (CD&V) de leur emboîter le pas. Une belle brochette d’hypocrites. L’Égalité des Chances devrait plutôt s’inquiéter de la manière dont on traite le “sujet” Islam en Belgique, et surtout de la manière dont on traite les personnes qu’on considère proches dudit “sujet” (très mal défini, toujours). Ces délires participent à créer des identités fantasmées et ensuite à les crisper.

Imagine-toi, la vingtaine, tu vas “devoir” voter pour la première fois, en sachant que plus aucun.e jeune normalement constitué.e ne croit au système électoral, et tu es considéré.e comme musulman.e ou proche d’une certaine culture liée (sic). On te le fait sentir tous les jours, de toutes les manières les plus connes et les plus sales dont une société islamophobe soit capable. Tu vois vite fait à la télé ou sur la une d’un journal de merde que ce gouvernement de fachos et les médias crasseux veulent faire interdire un parti appelé “Islam” qui se présente aux élections communales. Ce serait quoi ta réaction normale ? Voter pour cette liste de merde dont tu ne connais mot, évidemment. Le vote contestataire à côté de la plaque, ce n’est pas que pour les ouvrier-e-s blanc-he-s de France…

Le plus hallucinant c’est comment ces guignol-e-s arrivent aussi facilement à mener la danse du débat public sur base de ce genre d’inepties, pendant qu’on les laisse passer bien gentiment toutes les réformes (des pensions, de la santé, de l’enseignement) qu’on va payer bien cher dans les dents, tout.te.s occupé.e.s qu’on aura été par du flan.

On laisse même, tranquillement, ces partis sexistes (NVA, MR, Open VLD et CD&V) mobiliser l’antisexisme pour justifier leurs polémiques. Les propositions débiles du parti “Islam” du type séparation des hommes et des femmes dans les bus, aussi débiles que leur proposition d’interdire les tatouages et piercings, n’ont aucun écho dans la population. Mais on choisit d’en faire tout un foin médiatique et politique, et on en profite pour distiller l’idée que c’est ça être musulman.e, bien sûr. Par contre, les médias se taisent sur l’incohérence, et donc l’hypocrisie, de ces partis qui prennent des mesures qui affectent réellement les femmes (diminution des moyens d’associations qui travaillent sur les violences faites aux femmes ; diminution du séjour en maternité à 3 jours et demi ; limitation du recours à l’écartement des femmes enceintes au travail ; remise en cause de l’IVG ; etc.). Ils nous prennent pour des con.ne.s, troisième.

- * Sur le fascisme de la NVA, sur ses messages et projets haineux, rien, si ce n’est la banalisation. On ne compte plus le nombre de choses illégales dites ou faites par l’excité du tweet, mais tranquille on le laisse parler de changements constitutionnels comme si de rien n’était…

Interdire les partis réactionnaires ne permet pas d’endiguer le mal. Même le Vlaams Belang, la NVA, les bourgeois du PP ou les nazillons de Nation ne devraient pas être interdits. C’est uniquement par la lutte et l’unité dans la diversité qu’on a mis et qu’on mettra en échec ces brochettes de fachos et autres réac’. La rencontre entre “milieux” stigmatisés par ceux-ci, mais qui se connaissent souvent très mal, est une des conditions nécessaires à de telles luttes émancipatrices.


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Commentaires
  • 28 septembre 2018 11:46

    Des personnes agressées ou insultées mais aussi des lieux de culte dégradés ; les actes islamophobes sont en augmentation en France mais aussi chez nous. Le centre inter-fédéral pour l’égalité de chances, Unia, reçoit de plus en plus de plaintes. Cette hausse de l’islamophobie est directement liée à la succession des attentats.

    Pour certains, cela se traduit dans la vie dans tous les jours dans les rencontres du quotidien. Une dame témoigne qu’elle se sent de plus ou plus touchée par la suspicion : "Chaque jour en allant faire nos courses, on sent que les gens se méfient lorsqu’on leur dit bonjour. On est polis et sociables mais on devient suspects. C’est triste".

    Le repli n’est pas le bon chemin

    Cette méfiance se transforme parfois en insultes ou en agressions, souvent sur les réseaux sociaux, mais aussi en rue ou sur le lieu de travail. Patrick Charlier, directeur d’Unia, raconte : "par exemple, les responsables d’un bar ont refusé d’engager un homme barbu qui n’était pas musulman. On ne veut plus de barbe qui est la représentation des hommes musulmans barbus. Cette réalité est difficile à vivre et on a tendance en dire que les communautés se replient sur elles-mêmes, se protègent, mais ce n’est pas le bon chemin".

    Même si les actes islamophobes sont de plus en plus nombreux et de plus en plus agressifs, des initiatives voient le jour pour favoriser les rencontres entre communautés.

    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_l-islamophobie-augmente-en-belgique?id=9364768

  • colère : L’islam politique réactionnaire = islamisme (pas islamophobie)

  • Lundi soir, deux hommes ont agressé une musulmane de 19 ans dans une ruelle d’Anderlues. Selon le parquet de Charleroi, les deux individus l’ont insultée, arraché son voile et ses vêtements en lui mettant les seins à nu. Ils ont continué leurs méfaits en procédant à des scarifications sur plusieurs endroits de son corps.

    Mardi, le parquet de Charleroi a indiqué qu’une jeune musulmane de 19 ans a fait l’objet d’une agression islamophobe, lundi vers 23h00, dans la rue du Château à Anderlues. Alors qu’elle marchait dans une ruelle, deux individus lui ont barré la route. La victime a tenté de s’enfuir mais deux individus l’ont rattrapée et projetée au sol en l’insultant de « sale Arabe ».

    Les deux hommes ont alors arraché son voile, ainsi que son haut et son soutien-gorge, lui mettant la poitrine à nu. Les agresseurs ont utilisé un objet contondant pour lui scarifier le torse, le ventre, les jambes et le visage. Les deux hommes ont pris ensuite pris la fuite en laissant la victime au sol.
    La police locale de Binche-Anderlues a décidé d’ouvrir une enquête. A l’heure actuelle il n’y a pas de déclaration ou condamnation de l’État belge.

    https://www.medyaturk.info/international/2018/07/03/belgique-agression-islamophobe-une-musulmane-scarifiee/

  • Quel est le rapport entre les articles sur l’islamophobie et l’article sur l’islam politique ?
    Est-ce que la personne qui poste ces articles a quelque chose a dire sur le parti islam et sa portée réactionnaire et fascisante ?

    A gauche on a souvent tendance à oublier qu’être antifasciste c’est pas seulement par rapport aux fachos néo-nazis comme ceux du groupuscule "Nation" mais aussi contre les islamistes qui gangrènent les esprits et attisent la haine de l’autre !

  • en accord avec le comm’ ci dessus

  • le troll est incapable de penser que des musulman-e-s sont des fachos

  • En 2012, il y avait deux élus du parti Islam en Belgique.

    Ils se revendiquent de l’islamisme, et de la charia, prônant un état islamique en Belgique. Ils se qualifient d’ "élus islamistes" :

    • Abdelhay BAKKALI TAHIRI, 51 ans (président de la section locale à la Ville de Bruxelles)
    • Lhoucine AÏT JEDDIG, 50 ans (conseiller communal à Molenbeek-Saint-Jean)

    +

    • Redouane Ahrouch, condamné pour coups et blessures avec incapacité sur son épouse, il siégeait au conseil communal d’ANDERLECHT et se considérait comme un "élu islamiste".
  • [Belgique] 🇧🇪

    Militant expérimenté, islamiste misogyne (refusant tout contact avec les femmes), ex-fondateur et leader du parti « Noor », dirigeant actuel du parti « Islam », Redouane Ahrouch a obtenu en 2012 le meilleur score de la formation islamiste dans un quartier de Bruxelles.

    Son groupuscule electoral pro islam-politique est né à partir de réseaux islamistes implantés dans les quartiers de Molenbeek et Anderklecht ainsi qu’à Bruxelles et à Liège.

  • 8 octobre 2018 11:48

    Le parti "Islam" espère que la Belgique deviendra un jour un état islamique

    Le programme et la campagne

    Le tract qu’ils ont distribué pendant la campagne, prône l’éthique en politique, ainsi que trois grandes revendications, à savoir : les repas halal dans les cantines, les jours de congés confessionnels et l’autorisation du port du foulard à l’école.

    "Leur stratégie politique est assez faible", explique Corinne Torrekens. "On ne peut pas dire qu’ils n’ont pas fait campagne, mais celle-ci était très limitée et très ciblée".

    Qui est Redouane Ahrouch ?

    Redouane Ahrouch n’en est pas à sa première tentative de percée politique. En 2009, il était colistier de Jean-François Abdullah Bastin. Dix ans plus tôt, il avait déjà créé le parti Noor, dont le programme se décline en 40 points dont par exemple, le rétablissement de la peine capitale, favoriser le mariage dès l’adolescence, être plus sévère en matière de divorces ou encore la révision de la mixité dans certains lieux publics.

    "Et pourquoi pas un état islamique en Belgique ?"

    "Aujourd’hui notre approche est différente", explique-t-il. "Il faut d’abord sensibiliser les gens en douceur et leur faire comprendre l’avantage d’avoir des dirigeants et des lois islamiques, pour aboutir pourquoi pas, tout naturellement à un état islamique en Belgique".

    "Je suis pour la Charia", déclare encore Redouane Ahrouch. "C’est un combat de longue haleine qui prendra des décennies voire un siècle mais le mouvement est lancé".

    https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_le-parti-islam-espere-que-la-belgique-devienne-un-jour-un-etat-islamique?id=7865358

  • Séparatisme islamique et stratégie de l’intimidation : vers des partis politiques islamistes européens ?

    Le 22 avril dernier, dans le cadre des futures élections communales belges, le fondateur du très controversé parti "Islam", Redouane Ahrouch, fondateur du parti et conseiller communal dans la ville d’Anderlecht depuis 2012, a suscité une vive polémique en refusant en direct, dans l’émission de RTL-TVI (« C’est pas tous les jours »), de serrer la main des femmes ou même de les regarder, puis en déclarant que l’objectif de son parti politique n’est autre que d’installer un "Etat islamique" en Belgique…

    L’islamiste belge avait également refusé d’être maquillé par une femme avant d’entrer sur le plateau. La vive polémique a vite traversé la frontière et a fait coulé beaucoup d’encre en France même, pays dans lequel le « séparatisme » et l’antisémitisme islamiques ont été par ailleurs fortement dénoncés par des centaines d’intellectuel-le-s de renom dans des pétitions et tribunes collectives remarquées (au Figaro et au Parisien).

    Redouane Ahrouch n’est pas un nouveau venu dans l’islamosphère belge.

    Ex fondateur et leader du parti Noor, qui fit parler de lui dans les années 1990-2000, Ahrouch, devenu le leader du récemment créé parti islamique belge « Islam », a obtenu en 2012 dans un quartier de Bruxelles le meilleur score de la formation islamiste dans la capitale belge. Le parti « ISLAM » est né à partir de réseaux islamistes implantés dans les quartiers de Molenbeek et Anderklecht ainsi qu’à Bruxelles et à Liège.

    Officiellement présidé par Abdelhay Bakkali Tahiri, « Islam » a présenté des candidats durant les dernières élections municipales, notamment le converti Michel Dardenne, ancien militant PS, qui a avoué qu’il souhaitait que le scénario craint par Michel Houellebecq dans son roman Soumission devienne réalité.

    A peine élu, Ahrouch, déclara au cours de sa conférence de presse : ˮ Je pense que nous devons sensibiliser les personnes, leur faire comprendre les avantages d’être musulmans et de vivre sous la loi islamique. Et à ce moment, il sera absolument normal d’appliquer la loi islamique et la Belgique deviendra tout naturellement un pays musulman »[1].

    Suite aux attentats du mardi 22 mars 2016 à Bruxelles, Ahrouch ne publia aucune condamnation sur sa page Facebook, se limitant à citer un sondage qui donnant le parti Islam à 10.4% lors des prochaines élections communales de 2018. Selon Ahrouch, l’objectif à terme du parti est tout bonnement de faire de la Belgique un État islamique. L’essentiel du programme est issu de celui du parti Noor, qui prévoit notamment le « rétablissement de la peine capitale pour les crimes odieux » ; « le mariage dès l’adolescence » ou encore « la pénalisation de l’avortement et de l’euthanasie »[2].

    En avril 2018 les partis politiques belges N-VA, l’Open VLD et le CD&V ont dénoncé plusieurs points du programme du parti qui appellent « sans complexe à l’introduction de la charia [qui] est en violation avec les droits de l’homme. Les partis pour la charia sont donc antidémocratiques ». Le co-fondateur du parti, Redouane Ahrouch, a notamment préconisé de séparer les hommes des femmes dans les transports public. Certains partis politiques comme le MR ont réagi en appelant à interdire ce parti qui va «  à l’encontre de nos libertés et droits fondamentaux inscrits dans la Constitution  ». q

    La Ligue arabo-européenne

    En Belgique les provocations et outrances exprimées par des leaders de partis islamistes ouvertement hostiles aux valeurs du royaume belge et de la civilisation occidentale dans son ensemble ne sont pas une nouveauté. Déjà, dans les années 1990-2000, la Ligue arabo-européenne (LAE) avait constitué un cas d’école de la « stratégie d’intimidation » et de radicalisation séparatiste poursuivie par les mouvances de l’islamisme. Créée en Belgique en 2000 par un libanais membre du Hezbollah, Dyab Abu Jahjah (qui créera plus tard le Mouvement X), la LAE prétendait « protéger » la communauté arabe et musulmane d’Europe des exactions racistes » en « surveillant les policiers » et en intervenant sur le terrain.

    • Dans les années 2000, Jahjah avait défrayé la chronique en qualifiant les attaques du 11 septembre 2001 de « douce revanche ». Le 12 septembre 2001, Jahjah aurait même dit, juste après les attentats du World Trade Center, que ce jour-là, tous les musulmans ont éprouvé une « joie et une sublime sensation de revanche ». Quelques années plus tard, invoquant la « liberté d’expression » et « en réponse » aux premières caricatures de Mahomet en 2005, la LAE et Jahjah publièrent des dessins ouvertement antisémites et négationnistes. Bien que le ceux-ci soient illégaux en Belgique, les autorités belges ne menèrent alors aucune action judiciaire dans le cadre d’une déjà ancienne « politique d’apaisement ». La LAE déclarait lutter pour trois revendications : « L’enseignement bilingue (arabe/français ou arabe/flamand) pour tous les enfants arabophones, le recrutement par quotas, afin de protéger les musulmans, et le droit de conserver leurs coutumes culturelles ».

    Cas unique en Europe, la Ligue Arabe européenne était une véritable milice-parti, prônant violence politique et intimidation. curieusement, elle a longtemps bénéficié d’autorisations d’organiser des manifestations et fut longtemps tolérée par les autorités. En 2002, lors d’une manifestation de la LAE à Antwerp qui avait dégénéré en violences antisémites, la LAE avait exigé que « la communauté juive d’Antwerp cesse son soutien à l’État d’Israël et prenne ses distances avec lui. Sinon, des attentats à Antwerp ne pourront être prévenus »[3]. Le 11 septembre 2007, jour d’anniversaire des attentats du World Trade center, la Ligue organisa une campagne qui incitait ses membres à manifester à Bruxelles le 11 septembre « contre l’islamophobie et le racisme en Europe ». L’évènement était en fait une démonstration de force du Hezbollah en Belgique, sous couvert de la LAE qui lui était lié. La manifestation fut autorisée bien que réunissant des personnalités radicales faisant l’apologie du Hezbollah, officiellement en « riposte » à la demande du mouvement européen « Stop the islamisation of Europe » (SIOE) d’organiser une autre manifestation, le 11 septembre, devant le bâtiment de l’Union Européenne (UE), à Bruxelles, pour protester contre l’introduction de la charià et de l’islamisme en Europe. En toute logique de pax islamica, la manifestation de SIOE avait été interdite par Freddy Thielemans, le maire de Bruxelles, qui l’accusait d’inciter « à la discrimination et à la haine » en dénonçant l’islamisme radical et la Charià, bien que les statuts de la SIOE n’aient aucun caractère raciste, en revanche, la manifestation bien plus subversive et hostile aux valeurs belges de la Ligue fut autorisée. Loin de lâcher du lest, en 2017, la LAE récidiva dans la provocation anti-juive en « réagissant » à un attentat islamiste commis à Jérusalem contre des civils : au lieu de condamner l’acte,. Jahjah déclara que pour que la Palestine devienne libre, il convient d’utiliser « tous les moyens possibles ». Comme Erdogan et en conformité avec les consignes de l’ISESCO et de l’OCI, il déclara également qu’il assimilait à un « viol culturel » l’idée d’« intégrer les musulmans en Occident. Durant cette même année 2017, Dyab Abou Jahjah créa en Belgique néerlandophone un nouveau parti islamiste, le Mouvement X. Mais contrairement à ses premières expériences, ses provocations ne seront plus tolérées comme dans le passé, ceci dans le contexte du traumatisme des attentats terroristes de Bruxelles de mars 2016. En réaction à de nouvelles provocations verbales, le journal où il travaillait, le quotidien flamand De Standaard, décida finalement de le licencier.


    De la coalition Resist au parti Noor

    En 2003 une coalition politico-électorale proche de la LAE, « Resist », qui évoque la coalition Respect de Londres (liste électorale islamiste-trotskiste précitée, voir supra), fut créée. Fruit d’un accord entre le Parti des Travailleurs de Belgique et la LAE, Resist recueillit des scores insignifiants, mais fit beaucoup parler d’elle. Il est vrai qu’en Belgique, les Islamistes sont conscients que la communauté musulmane représente un enjeu électoral considérable pour les politiques, notamment les élus locaux. Ils ont donc entrepris un quadrillage de certaines banlieues, souvent avec l’aide de jeunes reconvertis, afin d’être progressivement en mesure de « monnayer » cette représentativité électorale auprès des élus, le plus souvent mais non exclusivement situés “ à gauche ”.

    Tel est l’objectif du premier parti politique islamique belge, Nour (la lumière, en arabe), créé en novembre 1999 par Redouane Ahrouch. Les fameux 40 points du programme de Nour suscitèrent dès sa fondation une intense polémique, notamment le point 11, rétablissement de la peine de mort ; le point 15, visant à favoriser le mariage dès l’adolescence et une grande sévérité pour les divorces : le point 16, qui invite à revoir la mixité dans certains milieux publics (milieu scolaire, sportif, etc) ; ou encore le point 36, qui dénonce l’homosexualité comme étant « aussi dangereuse que le racisme pour l’avenir de la société », etc. On peut également signaler un tract diffusé à la sortie des Mosquées et par internet dans toute la Belgique par le Secrétariat général du mouvement, intitulé : “ Avis aux quelques 145.000 électeurs musulmans de Belgique ” : “ En réponse à un appel lancé par la communauté musulmane de Belgique qui représente plus de 400.000 membres, un mouvement islamique a été fondé en février 1999. […]. Pour les élections communales et provinciales du 8 octobre 2000, Nour reporte sa participation électorale en attente que notre mouvement islamique soit mieux compris et rejoint par l’ensemble des membres de la communauté musulmane. Nous conseillons à tous les électeurs de confession musulmane d’invalider leur voix en votant Blanc. Les votes blancs ne vont à aucun parti et cela est en conformité avec les préceptes islamiques dans la mesure où les membres de la communauté musulmane ne peuvent soutenir les formations politiques d’inspiration laïque… »[4].

      l’islam italien et l’objectif de conquérir le pays de l’Église catholique

    En Italie, l’initiative de constituer un parti islamiste ayant pour but explicite l’islamisation de la société et la défense des intérêts des Musulmans, a été inaugurée au début des années 2000 par l’extrémiste très médiatique Adel Smith, alors Président de l’Union des Musulmans Italiens, à l’origine du Parti Islamique Italien (PII), lequel s’est fait notamment connaître pour ses manifestations en faveur du voile dans les lieux publics, la lutte contre les œuvres de Dante, le retrait des crucifix des lieux publics, et les appels à la conversion de Jean Paul II à l’Islam et de toute l’Italie (aslama taslama).

    Répondant à une polémique concernant l’islamisation progressive de l’Italie, un autre représentant de l’islamisme des convertis italiens, Hamza Piccardo, membre de l’Union des Communautés et Organisations Islamiques d’Italie (UCOII= Frères musulmans), avait lancé devant l’auteur de ces lignes, en 2001 : “ En 2025, nous, Musulmans, nous serons 5 ou 6 millions. Ce seront les Musulmans qui fabriqueront votre pain (...). Nous aurons notre parti politique et nos parlementaires ”[5]. Ces propos rappelaient ceux de l’ancien guide spirituel du Hezbollah libanais, Hussein Moussawi, qui avait déclaré, répondant à une question sur les perspectives d’islamisation de l’Europe : « Vous Français, vous ne connaîtrez peut-être pas dans votre génération la République islamique de France. Mais, c’est sûr, vos petits-fils ou encore vos arrière-petits-fils la connaîtront. Inch’Allah ! Car l’Islam, c’est bon pour tout le monde »[6]. Ou encore ceux de l’ex-Président de l’exécutif des Musulmans de Belgique, le converti Yacine Beyens, proche des Frères musulmans, qui déclarait dans L’Express du 18 février 1999 : “ L’islamisation se fera progressivement (…) Les Musulmans doivent faire preuve du plus grand pragmatisme (…). Le Coran dit qu’il faut procéder par étapes et tenir compte du contexte ”.

    En fait, il faudra attendre le 21 janvier 2017 pour que la première étape vers la création d’un parti islamique italien soit franchie à l’initiative de Hamza Piccardo, qui a entre-temps quitté l’UCOII et dénoncé le « Pacte national pour l’Islam italien » que l’organisation avait co-signé et que Hamza Piccardo jugeait trop minimaliste.
    Dans cette annonce, Piccardo jugeait « inadéquat le processus de 25 ans de dialogue avec l’Etat italien » (« Intesa »), d’où la réunion officielle, le 2 Juillet 2017, à Milan, de « l’Assemblée constituante islamique » qui avait pour but de « donner une représentation démocratique à environ 2,6 millions de musulmans italiens » et qui a donné naissance au premier parti musulman italien.

    Le premier point du programme propose la signature d’un accord avec le gouvernement italien afin de « donner un cadre juridique aux musulmans », la première des revendications étant sans surprise la pénalisation du droit de critique de l’islam et des « sanctions spécifiques pour ceux qui expriment des opinions négatives ou contraires à la religion de Mahomet », bref le rétablissement du délit de blasphème. Les autres revendications sont des jours fériés spécifiques pour les musulmans, « si l’Etat prend en compte le respect du Sabbat (…) il devrait au moins reconnaître les deux fêtes les plus importantes de l’islam »[7], déclare Piccardo, qui exige aussi la reconnaissance de la polygamie en Italie au nom du multiculturalisme : « Moi et des millions de personnes ne sommes pas d’accord avec le mariage homosexuel, et pourtant celui-ci est légalisé, et nous respectons ses acteurs, qui sont comme nous une minorité, de sorte que les polygames devraient être reconnus y compris par ceux qui ne partagent pas cette vision. La société tout entière peut les accepter »[8]…

    En Italie la Constituante islamique est surtout implantée dans le Nord du Pays, essentiellement entre Milan et Turin.

    Mais des communautés islamistes importantes sont également en train de s’organiser à Naples, à Rome, à Bologne et en Sicile.

  • Un « safari de l’islam », le sombre projet de Filip Dewinter interdit par les autorités bruxelloises. L’élu flamand d’extrême droite avait annoncé qu’il organiserait vendredi 3 novembre un rassemblement à Molenbeek, à l’occasion de la visite du leader d’extrême droite néerlandais Geert Wilders au Parlement fédéral.

    L’objet du meeting ? Organiser un « safari » au sein de « la capitale du jihad en Europe ». Critiqué pour cette initiative, Filip Dewinter a expliqué avec décontraction sur la chaîne de télévision flamande VRT que « safar est l’équivalent arabe de "voyage" ». « Geert et moi allons faire un petit voyage à Molenbeek et à Bruxelles, dans les quartiers sous occupation de l’islam. Quelle est la réalité à Molenbeek ? La langue véhiculaire est l’arabe, la mosquée a remplacé la maison communale, et l’imam le bourgmestre (maire). C’est ça, la provocation », ajouta-t-il.

    Françoise Schepsmans, la bourgmestre de Molenbeek, a pris, jeudi 2 novembre, une ordonnance de police interdisant le rassemblement. « Tout rassemblement de personnes dans le cadre de cette démarche, participants, organisateurs ou opposants, est interdit sur le territoire de la commune de Molenbeek-St-Jean », explicite le document.

    Flilip Dewinter a aussitôt dénoncé auprès de la presse une « fatwa ». Quelques heures plus tard, Philippe Close, bourgmestre de la Ville de Bruxelles, a lui aussi pris une ordonnance du même type. « Nous ne souhaitons pas que Monsieur Wilders exporte son message de haine raciste sur le territoire bruxellois », a exprimé le cabinet de l’élu. Geert Wilders a indiqué qu’il ne souhaitait « enfreindre aucun règlement » et qu’il se concerterait avec Filip Dewinter « ce que nous pouvons faire ». Le sinistre projet fait heureusement un flop.

  • C’est dans un entretien accordé au journal flamand De Zondag dimanche dernier que Bart De Wever, nationaliste flamand, a de nouveau suscité la polémique : « Les juifs orthodoxes attachent beaucoup d’importance aux signes extérieurs de la foi. Mais ils en acceptent les conséquences », contrairement, selon lui, aux musulmans qui « revendiquent une place dans l’espace public, dans l’enseignement, avec leurs signes de croyance extérieurs. C’est ce qui crée des tensions ».

    Bart De Wever n’en est pas à son coup d’essai. Le président de la NVA (Nieuw-Vlaamse Alliantie, Alliance néo-flamande), premier parti flamand de Belgique, au pouvoir à Anvers depuis 2014, martèle un discours identitaire depuis des années.

    En 2015 par exemple, il avait déclaré dans une intervention télévisée sur la chaîne flamande VRT : « Nous avons autorisé [à venir] la mauvaise sorte de migrants en masse », poursuivant : « Surtout les Berbères. Ce sont des communautés fermées, avec une défiance envers les autorités ». Une déclaration qui avait poussé l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH) à porter plainte contre lui.

    La dernière sortie médiatique de celui qui est également le bourgmestre d’Anvers sur les juifs et les musulmans a choqué l’opinion publique jusqu’à susciter des réactions de la sphère politique belge. Céline Fremault, ministre belge du Logement, a ainsi qualifié le discours de Bart De Wever de « racisme et xénophobie ».

    Henri Goldman, rédacteur en chef de la revue belge Politique et administrateur de l’UPJB, a expliqué à MEE que cette déclaration du président de la NVA relevait « d’une certaine conception de ce qu’est la diversité culturelle et le vivre ensemble pour le parti nationaliste flamand ». Pour ce parti, explique-t-il, « il faut devenir invisible pour participer à la vie collective ».

    « Bart de Wever semble dire que les juifs sont gentils et que les musulmans nous créent des problèmes. C’est totalement irresponsable. Il ne mesure pas les conséquences dramatiques d’un tel discours », s’est-il alarmé.

    « [Ce genre de discours] participe clairement à l’augmentation des actes islamophobes »

    - Mustapha Chairi, Collectif contre l’islamophobie en Belgique
    Un constat partagé par Mustapha Chairi, président du Collectif contre l’islamophobie en Belgique (CCIB), qui a regretté qu’« au lieu de proposer une société apaisée et inclusive, Bart De Wever stigmatise une partie de la population et monte les uns contre les autres ».

    Ce genre de discours « participe clairement à l’augmentation des actes islamophobes », a prévenu Chari, qui a rappelé en exemple que « sur les deux derniers mois, le CCIB a reçu 28 signalements d’actes islamophobes qui touchent à l’emploi, à l’enseignement et à la dégradation des biens et services. » [‚…]

    https://www.middleeasteye.net/fr/reportages/en-belgique-bart-de-wever-islamophobie-769960392

  • Les attentats de Paris et de Bruxelles et la crise migratoire font le jeu de l’extrême droite. Le ministre de la Justice Koen Geens parle d’un « regain d’activité » et affirme même que des « attaques ne sont pas à exclure ».

    Depuis les attentats de Charlie Hebdo, de Paris et de Bruxelles, l’islam en général en prend plein la figure en Europe et aussi en Belgique. Les messages haineux sur les réseaux sociaux, les dégradations aux mosquées, les insultes envers les musulmans voire des actes de violence… sont autant de signaux inquiétants.

    Tout cela est observé de près par la Sûreté de l’État. C’est son rôle de suivre les extrémismes dans notre pays (qu’ils soient de gauche ou de droite d’ailleurs) : car tout comportement raciste, anarchiste, nationaliste, totalitaire… peut nuire au bon fonctionnement de notre démocratie.

    ► Interrogé par un député, le ministre de la Justice Koen Geens (CD&V) a dressé un bilan peu rassurant sur l’extrême droite en Belgique.

    « Des attaques projetées par des extrémistes de droite radicalisés ne sont pas à exclure en Belgique », selon le ministre de la Justice Koen Geens, qui parle d’un « regain d’activité ».

    « La Sûreté de l’État estime que notre pays compterait plusieurs dizaines d’activistes d’extrême droite prêts à mener des actions violentes ou à enfreindre la loi sur base de leur cadre idéologique ».

    « Des villes comme Anvers, Bruxelles, Charleroi, Gand et Malines regroupent d’importantes concentrations d’activistes d’extrême droite. On trouve également des cellules dans des régions plus rurales de Flandre occidentale et orientale, du Limbourg, à Liège et dans la province de Luxembourg », poursuit le ministre.

    Selon lui, en règle générale, cela se limite à « des manifestations pacifiques ou à des messages de haine racistes diffusés dans les médias sociaux ». Mais il relève aussi des incidents où des centres d’asile et des mosquées ont été la cible de cocktails Molotov ou de bombes incendiaire.

    Le Collectif Contre l’Islamophobie en Belgique (CCIB) reçoit autour de 80 à 100 signalements par an. « Les discours xénophobes d’extrême droite augmentent et il ne faut pas être musulman pour réagir. Il y va de la cohésion sociale dans notre pays », commente le vice-président du collectif Hajib Lhajjaji qui a interpellé le ministre des Affaires intérieures Jan Jambon à ce sujet.

    https://www.sudinfo.be/id70744/article/2018-08-20/selon-la-surete-de-letat-lextreme-droite-se-renforce-en-belgique-plusieurs

  • ça parle d’islamisme et le troll inonde avec de (mystère) l’ islamophobie ...........boloss’

  • le déni de l’islamisme = islamo-gogo-chiasse (oui c’est vulgaire )

  • Le rassemblement annoncé par des élus d’extrême droite flamands et néerlandais était prévu pour vendredi dans cette commune de Bruxelles.

    "Tout rassemblement de personnes dans le cadre de cette démarche, participants, organisateurs ou opposants, est interdit sur le territoire de la commune de Molenbeek-St-Jean", énonce l’ordonnance prise par la bourgmestre de Molenbeek, Françoise Schepmans, qui a décidé d’interdire le "safari de l’islam", organisé par des élus d’extrême droite.

    Annoncé au cours des dernières semaines par Filip Dewinter et Geert Wilders, des élus d’extrême droite flamand et néerlandais, le rassemblement islamophobe devait se tenir vendredi 3 novembre dans cette commune connue pour avoir abrité plusieurs terroristes -dont Salah Abdeslam et Abdelhamid Abaaoud, qui en sont originaires.

    Des termes "pas choisis au hasard"

    Sur Twitter, le néerlandais Geert Wilders avait tweeté : "Le vendredi 3 novembre, je vais avec mon collègue Filip Dewinter du Vlaams Belang en visite de travail dans la capitale du djihad en Europe #StopIslam".

    "Les termes n’ont pas été choisis au hasard par le parti d’extrême droite flamand et devrait tomber sous le coup d’une condamnation des plus fermes", a-t-il indiqué sur Facebook, rappelant que "Molenbeek, sa population et les musulmans sont régulièrement les cibles de déclarations stigmatisantes".

    https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/un-safari-de-l-islam-organise-par-l-extreme-droite-interdit-a-molenbeek_1957117.html

  • constatons qu’il est impossible d’évoquer ici le "fascisme musulman" ( en présence de soutiens "gauchistes" aux islamistes )

  • pas des "soutiens" ( mais clairement du troll pro-islamiste qui est sur indymedia BXL )

  • 12 octobre 2018 15:04

    Belgique : des imams formés à l’antisémitisme, à l’homophobie et au jihad

    En Belgique, des imams sont formés à l’antisémitisme, à l’homophobie et au jihad. C’est en tout cas ce que révèle un rapport de l’Ocam, l’organe de coordination pour l’analyse de la menace. Les manuels utilisés pour la formation comprennent notamment des écrits servant aussi à al-Qaïda.

    - Parmi les manuels de formation des imams, un livre écrit par un proche d’Oussama Ben Laden et de l’actuel chef d’al-Qaïda. L’enquête porte sur l’année académique 2016-2017. Ces cours sont donnés en arabe, au Centre islamique et culturel de Belgique, c’est-à-dire à la Grande Mosquée du parc du Cinquantenaire, à Bruxelles, une mosquée financée par l’Arabie saoudite.

    - « Les textes sont caractérisés par la théorie du complot, la xénophobie. Le contenu s’appuie sur des idées salafistes », peut-on lire dans le rapport de l’Ocam, l’organe de coordination et d’analyse de la menace. Il y a deux mois, le gouvernement a décidé de retirer à l’Arabie saoudite la concession de la grande mosquée après les recommandations de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats.

    La mosquée restera toutefois encore sous contrôle de Riyad jusqu’en mars 2019. L’Ocam rassure cependant : une nouvelle génération d’imams voit le jour. L’exécutif des musulmans de Belgique prévoit d’ouvrir un institut de formation l’an prochain.

    http://www.rfi.fr/europe/20180509-belgique-imams-formes-antisemitisme-homophobie-jihad

  • 12 octobre 2018 15:10

    Belgique : le parti « Islam » constitue-t-il une menace ? http://geopolis.francetvinfo.fr/belgique-le-parti-islam-constitue-t-il-une-menace-112451

  • Après les attentats qui ont touché la capitale belge, les groupuscules racistes ont connu un regain de popularité, exploitant la peur de la population. Le mouvement White Power a ainsi déclaré que son nombre d’adhérents avait doublé en 3 jours.

    Voorpost, un mouvement étroitement surveillé par les services de sécurité belges et pronant l’idéologie du White power, la suprématie blanche, a assuré que le nombre de ses d’adhérents avait explosé suite aux attaques terroristes qui ont fait plus de trente morts et 270 blessés à Bruxelles. C’est le chef de l’organisation, Bart Vanpachtenbeke qui l’a déclaré au MailOnline.

    « Il y a de la colère à Bruxelles aujourd’hui. Nous ne pouvons donner aucune information, mais nous prévoyons beaucoup de protestations et d’actions coup de poing qui vont faire beaucoup de bruit », a-t-il affirmé.

    Les services de sécurité belges estiment, eux, qu’il existe un risque réel de violences de la part du groupuscule raciste. « Les services de renseignement sont préoccupés par la capacité de Voorpost à réaliser une action violente », a déclaré Vidhya Ramalingham, chercheur à l’Institut allemand sur la radicalisation.

    « Les membres de l’organisation sont étroitement surveillés par les services de sécurité. Ils sont beaucoup moins nombreux que les extrémistes islamistes mais constituent néanmoins une menace sérieuse », a ajouté le chercheur.

    D’autres organisations populistes et d’extrême-droite ont également signalé une hausse spectaculaire du nombre de leurs soutiens après les attaques. Tom Van Grieken, le leader du parti islamophobe Vlaams Belang a déclaré au MailOnline que la page Facebook de son parti avait obtenu près de 10 000 nouveaux « like » du jour au lendemain.

    Certains des messages de la page, censés avertir des dangers de l’Islam radical et qui qualifient les musulmans de « singes » ont selon lui, été partagés plus de quatre millions de fois. « Pour un petit pays comme la Belgique, c’est énorme a-t-il fait remarquer. « Notre soutien a augmenté de 25% pour cent. Les gens se rendent compte que tout ce que nous disons est juste », a-t-il poursuivi.

    Des utilisateurs des réseaux sociaux écrivent notamment que « le gouvernement ne fera rien » et que, pour endiguer la menace djihadiste, il faut « un nouvel Adolf Hitler ». D’autres déplorent que « les Jeunesses hitlériennes n’existent plus ».

    « Nous sommes le seul parti qui met en évidence les dangers de l’islam radical et l’existence de sociétés parallèles dans nos principales villes », a déclaré Tom Van Grieken, ajoutant que « les gens sont furieux contre les élites de ce pays ».

    La Belgique n’avait jusqu’à présent pas connu le même malaise entre les populations locales et les migrants que celui qui a été observé en Allemagne, en Finlande et ailleurs en Europe. Au vu du climat actuel en Belgique, la colère se dirige désormais vers les classes dirigeantes et la communauté musulmane.

    En septembre dernier, plusieurs skinheads racistes du mouvement Voorpost se sont enchaînés aux grilles du camp de migrants de Sijsele et ont déployé des bannières aux slogans racistes aux abords des centres de réfugiés de la Croix-Rouge.

    « Les gens se réveillent car les attaques sont de plus en plus fréquentes. Les gens commencent à penser que les musulmans sont en train de gagner la guerre en Europe », a déclaré le leader de Voorpost.

    Cette recrudescence du succès des mouvements nationalistes s’est propagée depuis quelques mois un peu partout en Europe. Dans les pays scandinaves, le groupe des Soldats d’Odin qui se dit être « une organisation patriotique luttant pour toute la Finlande » et dont les patrouilles sont censées « faire fuir les intrus islamistes » qui « engendrent insécurité et hausse de la criminalité » suscite la crainte depuis deux mois.

    Le 13 février, un groupe de 14 hommes en manteaux noirs portant le symbole des Soldats d’Odin a patrouillé pendant trois heures dans les rues de la ville de Tonsberg, dans le sud de la Norvège. Selon le journal local Tønsberg Blad, certaines figures éminentes de l’extrême droite norvégienne, qui avaient été emprisonnées, étaient parmi les activistes.

    Fin janvier, à Stockholm, en Suède, un groupe d’environ une centaine d’hommes masqués et cagoulés avait défilé dans le centre de la capitale, distribuant des tracts et menaçant de s’en prendre aux jeunes migrants.

    La police locale a confirmé sur son site internet, que les brochures étaient conçues pour inciter les gens à s’en prendre aux réfugiés, dont certains ont été passés à tabac.

    Suite à l’attaque, le Mouvement de résistance suédois, un groupe néo-nazi, a publié un communiqué prétendant que les groupes avaient « nettoyé la zone près de la gare centrale des immigrants criminels d’Afrique du Nord qui y logent ».

    A Düsseldorf en Allemagne, un collectif, intitulé Düsselorf is watching, littéralement « Düsseldorf veille » a été lancé, suite aux attaques de la nuit de la Saint-Sylvestre au cours desquelles, des centaines de jeunes femmes avaient été agressées sexuellement par de nombreux jeunes-hommes, principalement des migrants.

    PEGIDA, le mouvement islamophobe allemand reste le plus médiatisé. Il organise des actions « contre l’islamisation de l’Europe » et les réfugiés depuis le mois d’octobre 2014. Les partisans de PEGIDA sont devenus plus actifs alors que les migrants continuent d’affluer en Allemagne. Le ministre allemand de l’Intérieur, Thomas de Maizière, a qualifié les responsables de PEGIDA d’« extrémistes de droite radicaux ».

    https://francais.rt.com/international/18036-belgique-mouvements-extreme-droite-progressent-europe

  • 15 octobre 2018 04:57

    Belgique : le parti « Islam » constitue-t-il une menace ? http://geopolis.francetvinfo.fr/belgique-le-parti-islam-constitue-t-il-une-menace-112451

  • En Belgique, « Islam » est le nom d’un micro-parti controversé fondé en 2012. Ses dirigeants appellent à la création d’un État islamique outre-Quiévrain. Ce parti est sous le coup d’une procédure d’interdiction, engagée par la droite belge.

    « La charia, je suis pour. C’est un combat de longue haleine, ça va prendre des décennies, mais le mouvement est lancé », expliquait en 2012 Rédouane Ahrouch, tout juste élu aux municipales. Son parti, baptisé « Islam » (pour « Intégrité, solidarité, liberté, authenticité et moralité ») réalisait ainsi une première : faire élire deux conseillers municipaux dans les communes bruxelloises - équivalents d’arrondissements - de Moolenbeek et Anderlecht.

  • Alors qu’il faisait campagne pour une meilleure représentation des musulmans, le tout jeune mouvement a ainsi pris un virage inquiétant : il se dit alors ouvertement favorable à l’établissement, à long terme, d’un « État islamique » dans le plat pays.


    Une levée de boucliers

    Aussitôt, une pétition visant à interdire ce parti, jugé « extrémiste » et « antidémocratique », est mise en ligne par des associations (elle ne l’est plus, NDLR). Appuyée par des formations de droite et d’extrême-droite, elle recueille plus de 20 000 signatures. Mais c’est un échec : « Islam » ne s’est rendu coupable d’aucun délit. Le parti est conforme à la Constitution belge, qui interdit « tout mouvement politique pratiquant la discrimination, d’incitation à la haine ou la violence », indique Régis Dandoy, enseignant à l’Université catholique de Louvain.

  • La compatibilité d’« Islam » avec la Constitution, c’est justement ce que le député-bourgmestre Philippe Pivin, issu du Mouvement Réformateur (MR, droite libérale), veut remettre en cause. Il se dit scandalisé par un communiqué d’« Islam », daté du 14 juillet 2016, une date que l’élu estime « malheureusement évocatrice, surtout pour les Français » depuis les événements de Nice.

    Dans ce communiqué, « Islam » déclare vouloir présenter, en vue des municipales de 2018, des listes dans les 19 communes que compte Bruxelles-ville. Dont Koelkelberg, la commune de Philippe Pivin. Joint au téléphone par Géopolis, il détaille la procédure qu’il a engagée. « Notre groupe a déposé une proposition de révision de la Constitution (est concerné l’article 11, Titre II, NDLR). Cela interdira à ce genre de mouvement de se prévaloir de la liberté d’expression pour promouvoir des activités non-démocratiques ».

  • Pour couler « Islam », le député-bourgmestre dispose aussi d’une arme économique : une loi de 1994, sur le contrôle du financement des partis politiques belges. « Ils doivent émaner de personnes physiques, explique-t-il. Or nous avons tout lieu de penser qu’Islam reçoit un soutien financier du régime iranien ». Les responsables du parti avaient été félicités par l’organisation chiite Al Ul-Bayt à l’issue des élections de 2012, puis invités à Téhéran. Une amitié embarrassante pour le petit parti, qui souhaite fédérer les musulmans de Belgique… à grande majorité sunnite.


    Une polémique exagérée ?

    Pour le politologue Régis Dandoy, l’arsenal déployé contre « Islam » semble excessif : « vouloir interdire Islam s’apparente à de la stratégie politique (après le drame de Nice), tout comme les débats sur la déchéance de nationalité. L’interdiction de ce parti ne changera rien aux résultats électoraux puisqu’"Islam" est presque inexistant ! »

    Le chercheur souligne que la formation islamique ne dispose d’aucune médiatisation : les partis traditionnels et les médias belges ont pour habitude d’ignorer les formations les plus extrémistes. « Si nous ne prenons pas de mesures maintenant, que pourrons-nous dire quand il sera trop tard ?, rétorque l’homme politique. Ce qui nous pend au nez ne présage rien de bon, au vu de ces discours haineux que prônent ces gens ».

    Pour le moment, ce que prône officiellement « Islam » dans son programme se limite à l’instauration de menus halal dans les cantines, de congés le vendredi et pour les jours de fêtes confessionnelles, ainsi que l’autorisation du port du voile dans les établissements scolaires. Le discours de ses élus est bien plus inquiétant. « Il faut y aller tout doucement, sensibiliser les gens, montrer l’avantage d’avoir des dirigeants et des lois islamiques, déclarait Rédouane Ahrouch à la RTBF en 2012. On aboutira tout naturellement à un État islamique (…) en Belgique. » Avant d’aller encore plus loin, dans une interview à la Dernière heure, en novembre 2012 : « Il est trop tôt à l’heure actuelle, la société n’est pas prête, on devrait couper trop de mains... »

  • 15 octobre 2018 05:01

    Un parti « sans avenir »
    Représentants de deux communes bruxelloises à forte population musulmane, les deux élus d’« Islam » n’ont pas vraiment eu, en quatre ans de mandat, d’influence sur la politique municipale. Mais s’il y en a une, elle reposerait « sur des petits coups de pub, selon Régis Dandoy. Ils se démarquent par une attitude volontairement provocatrice, refusent par exemple de serrer la main aux femmes ». De même lors d’un débat télévisé en 2012 sur la chaîne RTL (vidéo ci-dessus), Rédouane Ahrouch avait reconnu avoir refusé d’être maquillé par une femme.

    A nouveau, le parti fait parler de lui en octobre 2013 en recrutant Laurent Louis, une personnalité politique célèbre en Belgique pour son opportunisme et son discours extrêmement populiste. La mayonnaise ne prend pas : ce proche de Dieudonné est éjecté d’« Islam » à peine un mois après y être entré.

  • 15 octobre 2018 05:05

    De plus, on peut estimer que la communication du parti laisse à désirer : il est impossible de joindre quiconque aux numéros affichés sur leur site, toujours nommé « islam2012 .be ». Le lien du compte Twitter est quant à lui erronné. La seule mise à jour du site, depuis les régionales de mai 2014 (où « Islam » n’a remporté aucun siège), est une lettre ouverte du président du parti, Abdelhaye Bakkali-Tahiri, publiée suite à l’attentat de Bruxelles en mars 2016.

    Il incite ces lecteurs à ne pas permettre aux « terroristes, souvent issus de ces mêmes pouvoirs qui prétendent les dénoncer, (d’être, NDLR) présentés comme les représentants de l’Islam. » Concernant la ligne politique du parti, Rédouane Ahrouch entretient la confusion : il la qualifie tantôt d’« islamique », tantôt d’« islamiste ».

  • Toujours à la peine dans les sondages, le Vlaams Belang repart en campagne pour reconquérir la Flandre. Ses thèmes n’ont pas changé : l’identité, la sécurité et un anti-islam assumé. Nouvelle preuve avec ce livre sorti par Filip Dewinter, le président du parti d’extrême droite. Son nom est sans équivoque : "Résiste ! Le guide de résistance contre l’Islam".

    Philp Dewinter n’y va pas par quatre chemins. Pour lui, le problème c’est le Coran. Le président du Vlaams Belang a rassemblé 146 versets qui selon lui appellent au Jihad. Il voudrait les retirer du Coran en vue de fonder un Islam européen.

    "Mais cela n’arrivera jamais", reconnait-il dans Het Nieuwsblad, "parce que les versets sont les mots du prophète lui-même". Il en conclut que l’islamisme modéré est tout simplement impossible. "Il s’agit d’une illusion pour calmer les citoyens".

    Du coup, Filip Dewinter fait une proposition des plus radicales : il lance son programme de désislamisation de notre société. Au menu : une taxe sur les produits halals et une interdiction pure et simple des minarets. Il s’agit de deux propositions parmi les 20 de son programme.

    20 propositions

    Le reste des propositions n’est pas en reste : supprimer l’ensemble des subsides et la reconnaissance même de l’Islam comme religion de notre pays. C’est tout ? Non : les musulmans installés dans notre pays devront aussi signer une déclaration de loyauté dans laquelle ils s’engagent à rejeter les passages violents du Coran et de la Charia de manière générale. De plus, les forcer à accepter les principes d’égalité homme-femme, la séparation entre l’église et l’État, la liberté d’expression et... la liberté de choisir sa religion".

    Ah oui, il envisage bien sûr de retirer la nationalité belge et d’expulser tous les musulmans qui ne signeraient pas cette charte.

    Ce livre n’arrive pas par hasard : dans un an ce sont les élections communales et dans deux ans les élections législatives. Le Vlaams Belang est loin de ses scores d’antan avec l’émergence de la N-VA. Dans le dernier sondage de la VRT et du Standaard, le parti de Filip Dewinter arrivait péniblement en 6e position (7,9%) derrière la N-VA (26,3%), le CD&V (16,1%), Groen (13,4%) ; m’Open VLD (12,1%) et la s.pa (12,2%).

    http://fr.newsmonkey.be/article/20583

  • Elections : Marine Le Pen salue la « dynamique » de l’extrême droite en Allemagne et en Belgique

    Un résultat qui réjouit Marine Le Pen. Après les résultats de l’élection régionale en Bavière et des municipales en Belgique, la présidente du Rassemblement national a salué, ce lundi, la « dynamique » des mouvements d’extrême droite.

    Encore un dimanche révélateur en Europe.

    La dynamique enregistrée par l’AFD en #Bavière et le Vlaams Belang en #Flandre confirme un futur basculement des équilibres politiques au Parlement européen en mai prochain. MLP
    — Marine Le Pen (@MLP_officiel) October 15, 2018
    « La dynamique enregistrée par l’AfD en Bavière et le Vlaams Belang en Flandre confirme un futur basculement des équilibres politiques au Parlement européen en mai prochain », a estimé Marine Le Pen sur Twitter, dans une allusion aux élections européennes de l’an prochain. Pour l’ancienne candidate à la présidentielle de 2017, il s’agit « encore (d’) un dimanche révélateur en Europe ».

    Une percée du côté des écologistes

    Pour Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France et ancien allié de Marine Le Pen à la présidentielle, ces élections montrent trois défis à relever « 1) la fin de la submersion migratoire et la protection de notre culture, 2) la justice sociale et le mérite, 3) mais aussi la préservation de notre environnement et de notre santé ».

    Les peuples exigent que la politique relève les 3 défis du XXIème siècle : 1) la fin de la submersion migratoire et la protection de notre culture, 2) la justice sociale et le mérite, 3) mais aussi la préservation de notre environnement et de notre santé. #Bavière https://t.co/OVuRcsoqKZ
    — N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) October 14, 2018
    Dimanche, lors des élections en Bavière, l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), parti d’extrême droite anti-Merkel et anti-migrant (10,6 %), est arrivé en quatrième position et va donc faire son entrée au parlement régional.

    Le même jour en Belgique, lors des élections communales, le Vlaams Belang, parti anti-immigration qui concurrence la N-VA (indépendantiste) sur sa droite, a enregistré un retour en force dans plusieurs cités flamandes et a revendiqué la place de 3e force politique de la région Flandre, derrière les chrétiens-démocrates du CD & V. Dans les deux pays, les écologistes ont réalisé aussi une percée. En Bavière, ils sont parvenus en deuxième position avec 18 % des voix.

  • De plus, on peut estimer que la communication du parti laisse à désirer : il est impossible de joindre quiconque aux numéros affichés sur leur site, toujours nommé « islam2012 .be ». Le lien du compte Twitter est quant à lui erronné. La seule mise à jour du site, depuis les régionales de mai 2014 (où « Islam » n’a remporté aucun siège), est une lettre ouverte du président du parti, Abdelhaye Bakkali-Tahiri, publiée suite à l’attentat de Bruxelles en mars 2016.

    Il incite ces lecteurs à ne pas permettre aux « terroristes, souvent issus de ces mêmes pouvoirs qui prétendent les dénoncer, (d’être, NDLR) présentés comme les représentants de l’Islam. » Concernant la ligne politique du parti, Rédouane Ahrouch entretient la confusion : il la qualifie tantôt d’« islamique », tantôt d’« islamiste ».

  • Dans une ère de droitisation politique européenne, le Parti Populaire se lance à la recherche d’une place sur la droite extrême de l’échiquier politique. L’espace se libérera-t-il en 2019 ? Comment le Parti Populaire jouera-t-il des coudes pour élargir son espace ?

    Dans l’Union Européenne, la Wallonie fait figure d’exception dans le paysage politique. De la Grande-Bretagne à la Pologne en passant par la France et les pays scandinaves, les tendances de gauche sont en déliquescence et face à une nécessaire restructuration. Dans un processus de droitisation de l’électorat[1], la droite radicale sous toutes ses formes rassemble toujours plus d’électeurs, sauf en Wallonie. Ce n’est pas faute de l’inexistence de cette droite radicale puisqu’un parti de ce type a été créé en pleine crise financière de 2007 – 2010 : le Parti Populaire. En outre, le Parti Socialiste est, comme ses partis-frères, en déclin électoral et en restructuration.[2]
    Est-ce la restructuration de 2008 du Parti du Travail Belge qui fait office de contrebalance à la montée de la droite radicale, voire extrême, en Europe ou le manque de crédibilité du PP face aux électeurs suite aux polémiques et ruptures ? Les deux premiers chapitres seront consacrés à ces questions.

    Jusqu’en 2016 l’idéologie véhiculée par le Parti Populaire trouvait aisément sa place sur l’échiquier politique : à droite des conservateurs. Néanmoins, les deux dernières années les discours du PP ont donné le sentiment d’un rapprochement vers la fachosphère. L’idéologie est proche de celle de Geert Wilders, de Kristian Thulesen Dahl ou encore de Viktor Orbán : un programme économique thatchérien[3], une position anti-immigration dure et anti-islam. Sur la question de l’Union Européenne, le PP est en transformation. A ses débuts, la critique s’avérait être douce. Aujourd’hui, le président du Parti Populaire semble se radicaliser au fur et à mesure de son rapprochement de Nigel Farage (Ukip).

    Finalement, nous traiterons du Parti Populaire et du « populisme » à travers l’un des traits saillants qui est régulièrement attribué à ce dernier. « Le peuple face à l’élite » serait un attribut des partis dits « populistes », c’est faire fi de la réalité de la plupart des discours politiques de notre époque.

  • 16 octobre 2018 01:02

    Le « parti islam » ( ex-noor )

    dont les chefs se disent islamistes, désirent instaurer la charia ( sharia ) en Belgique

    Ils obtiennent

    - à Molenbeek 1,80% (695 voix)

    - à Bruxelles 1,66% (931 voix).

    Important que ces fanatiques et le troll qui les soutient ici, constatent qu’ils ne sont rien !

  • Quel aveu !

    Les trolls islamophobes marchent pour l’extrême droite qu’ils ne dénoncent jamais

    Belgique : Les actes islamophobes sont en très grande hausse

    Un mois après les terribles attentats de Bruxelles, une quarantaine d’actes islamophobes ont été enregistrées. Cela représente en moyenne un acte islamophobe par jour.

    C’est le Collectif contre l’Islamophobie en Belgique qui a recensé ces actes de délits de haine, agressions, appels au meurtre ou incitations à la haine.

    Cela ne représente pas une augmentation significative puisque le nombre d’actes islamophobes reste constant depuis les attentats de Paris.

    Toutefois, le bilan souligne une information capitale : l’islamophobie augmente et crée un climat angoissant pour la communauté musulmane qui ne se sent pas en sécurité.

    https://www.islametinfo.fr/2016/04/27/belgique-les-actes-islamophobes-sont-en-tres-grande-hausse/

  • magnifique shitstorm

  • Dernières élections :

    Parti "islam" :

    à Molenbeek 1,80%

    à Bruxelles 1,66%

    Parti fasciste Vlaams Belang

    à Ninove 40%

    Commentaires des trolls :

    99,9% pour dénoncer le Parti "islam"

    0% pour dénoncer l’extrême droite

    On voit maintenant pour qui roulent les trolls.

  • Des images prises par un photographe du Morgen montrent des membres de Forza Ninove (Vlaams Belang) fêter leur écrasante victoire par un salut nazi.

    Avec 40% des voix, le parti du député flamand Guy D’haeseleer décroche 15 sièges sur 33.

    https://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/3486422/2018/10/15/Le-Vlaams-Belang-fete-sa-victoire-a-Ninove-par-un-salut-nazi.dhtml

  • ce parti est d’extreme droite

  • Des saluts nazis à Ninove pour fêter la victoire du Vlaams Belang aux élections communales (photos)

    A Ninove, la formation Forza Ninove emporte 15 sièges sur 33, selon les résultats définitifs. Le parti du député flamand et sénateur de communauté Vlaams Belang Guy D’haeseleer s’approche d’une majorité absolue.

    https://www.sudinfo.be/id80352/article/2018-10-15/des-saluts-nazis-ninove-pour-feter-la-victoire-du-vlaams-belang-aux-elections

  • ni Vlaams Belang, ni Islam (ex-noor) Non aux extrêmes-droite, à toutes les extrêmes-droite !! !!

  • pourquoi le troll est il complaisant avec ce groupusucule fasciste réactionnaire (parti islam) ?

    Hiérarchisation (prioritarisation / priorisation ) des luttes ?

    islamophilie ?

  • Qui se ressemble s’assemble :

    Marine Le Pen salue les scores de l’extrême droite en Allemagne et en Belgique

    Aux élections communales en Belgique, l’extrême droite a fait un retour en force, tandis qu’en Bavière, l’AfD fait son entrée au parlement régional.

    Aux élections communales en Belgique, le Vlaams Belang, parti anti-immigration qui concurrence la N-VA sur sa droite, a enregistré un retour en force dans plusieurs cités flamandes et a revendiqué la place de troisième force politique de la région Flandre, derrière les chrétiens-démocrates du CD&V. Dans les deux pays, les écologistes ont réalisé aussi une percée. En Bavière, ils sont arrivés en deuxième position avec 18 % des voix.

    https://www.lepoint.fr/politique/marine-le-pen-salue-les-scores-de-l-extreme-droite-en-allemagne-et-en-belgique-15-10-2018-2263012_20.php

    Pourquoi les trolls n’en parlent jamais ?

  • 18 octobre 2018 02:21

    aucune complaisance de notre coté pour les partis fasciste réactionnaire (Vlaams Belang, isalm-es-noor, fn rn etc )

    le troll a une complaisance pour les partis fascistes réactionnaires musulmans ?

  • La Belgique verra-t-elle son premier bourgmestre d’extrême droite depuis la guerre ?

    À Ninove, près de Bruxelles, la liste d’extrême droite est la grande gagnante des élections communales. Elle semblait toute proche de former une majorité, quand des messages racistes de son dirigeant ont été diffusés ; depuis, la situation est dans l’impasse. De Standaard analyse, plus généralement, le regain de popularité de l’extrême droite en Flandre.

    Dimanche 14 octobre au soir, l’affaire semblait pliée. À Ninove, petite ville flamande à l’ouest de Bruxelles, les élections communales se sont conclues sur la percée spectaculaire de Forza Ninove – une liste apparentée au parti d’extrême droite flamand Vlaams Belang (VB) –, qui a bondi de 13,4 points par rapport au scrutin précédent, atteignant 40 % des voix. Les images de liesse de certains de ses militants faisant le salut nazi ont largement circulé.

    https://www.courrierinternational.com/article/la-belgique-verra-t-elle-son-premier-bourgmestre-dextreme-droite-depuis-la-guerre

  • une petite grosse attirance pour les fachos musulman-e-s ?

    déni ?

    amalgame ?

    diversion ?

  • 19 octobre 2018 03:42

    pourquoi le troll est il complaisant avec ce groupusucule fasciste réactionnaire (parti islam) ?

    Hiérarchisation (prioritarisation / priorisation ) des luttes ?

    islamophilie ?

  • 19 octobre 2018 11:58

    Quand le sage montre la montée de l’extrême droite, l’imbécile regarde l’islam

    Israël et l’extrême droite européenne, les dessous d’une lune de miel

    En quête d’alliés sur le Vieux Continent, le pouvoir israélien poursuit son rapprochement feutré avec l’extrême droite, dont il partage la haine de l’islam et de la gauche. Éclairage sur des convergences moins étonnantes qu’il n’y paraît.

    Photo : Le député israélien ultra-orthodoxe du Likoud Yehuda Glick ( à droite) et le chef de fil du parti d’extrême droite autrichien FPÖ ©Uri BANK

    Par Gregory Mauzé

    Manifestez trop ouvertement votre soutien à la cause palestinienne et vous serez recalé. Montrez patte blanche et tout vous sera pardonné. C’est, en substance, le message que cherche à transmettre aux élus européens le gouvernement israélien au travers de sa politique d’accès au territoire. En novembre 2017, une délégation de sept députés français de gauche radicale se voyait refuser l’entrée en Terre sainte. La raison invoquée ? Sa volonté de rencontrer Marouane Barghouti, figure de la résistance contre l’occupation, détenu depuis 2002. Voilà pourtant plus d’une décennie que des mandataires d’extrême droite multiplient les allers-retours à Tel Aviv à l’invitation d’élus locaux. Et tant pis si nombre d’entre eux proviennent de partis au lourd passif judéophobe…

    Depuis plusieurs années, les forces nationalistes du Vieux Continent manifestent un intérêt croissant pour Israël. Si l’antisémitisme persistant de certaines prend parfois la forme de l’antisionisme[1], la majorité d’entre elles se sont ralliées à l’idée commune selon laquelle il représenterait l’avant-garde de l’Occident contre ses ennemis : le panarabisme socialisant naguère, le fondamentalisme islamiste, voire l’islam tout court, aujourd’hui. Cette nouvelle donne n’a pas échappé aux cercles du pouvoir israélien.

    « Nous espérons que l’aile droite triomphe en Europe », expliquait sans détour en octobre 2010 le général à la retraite Eliezer Cohen, du partiultranationaliste Israël Beiteinou d’Avidgor Lieberman, alors ministre de la Défense. Ce dernier entretient une relation privilégiée avec Geert Wilders, président du très islamophobe Parti néerlandais de la liberté (PVV) et fervent soutien du lobby des colons. Habitué des lieux, M. Wilders avait contribué, en décembre 2010, à la venue de 35 parlementaires européens d’extrême droite en Israël, dont le Belge Filip Dewinter (Vlaams Belang). Le vice-ministre israélien Ayoub Kara avait alors exprimé sa joiede rencontrer « ces amoureux d’Israël, que nous devons renforcer ».[…]

    http://www.association-belgo-palestinienne.be/israel-et-lextreme-droite-europeenne-les-dessous-dune-lune-de-miel/

  • Quand face à la montée de l’extrême droite (dont le parti islam ex-noor) le troll ne reconnait pas le caractère fascistes de certain-e-s musulman-e-s...

    il est temps de nommer ceci !

  • Des incidents à caractère raciste ont éclaté lors du festival annuel Pukkelpop, en Belgique. Deux femmes de couleur noire racontent avoir été poussées et frappées. La justice a ouvert une enquête

    « Poussées et frappées à coups de pied » : deux jeunes femmes noires ont déclaré avoir subi des attaques racistes pendant le concert du rappeur américain Kendrick Lamar, qui s’est déroulé samedi soir au festival Pukkelpop en Belgique. Une boisson aurait également été jetée dans leur direction et on leur aurait tiré les cheveux.

    Suite à une campagne de harcèlement de la part de certains sympathisants de l’extrême droite, leurs comptes sur les réseaux sociaux ont été désactivés. Mais la presse belge relate les propos tenus sur Twitter par une des jeunes femmes : « Hier [samedi], j’ai été traitée comme un animal en cage », raconte @alienpizzasarah. « Il y avait des gens qui me tiraient les cheveux, d’autres voulaient être pris en photo avec nous. Je ne savais pas comment me sentir, surtout parce que je ne pouvais rien y faire. Le nombre d’insultes et d’attaques que j’ai subies étaient innombrables. »

    Une des victimes a publié une vidéo en témoignant avoir entendu un groupe de jeunes entonner un chant raciste en néerlandais.

    « D’abord, des gars ont scandé ‘’Couper les mains, le Congo est à nous’’ [au début du XXIe siècle, l’administration coloniale de Léopold II de Belgique avait pour habitude de mutiler les Congolais qui refusaient le travail forcé ou qui ne travaillaient pas assez] et entonné des chants hitlériens pour lesquels je n’avais pas de mots. J’ai commencé à me mettre en colère et essayais de sortir de là le plus rapidement possible, mais un vieil homme nous a poussées et nous a donné des coups de pied », a encore témoigné sur Twitter une des victimes avant que son compte soit désactivé.

    La vidéo a été massivement partagée sur les réseaux sociaux. On y entend clairement des jeunes festivaliers scander en néerlandais : « Handjes kappen, de Congo is van ons » (‘’Couper les mains, le Congo est à nous’’) en faisant le salut nazi.

    https://www.middleeasteye.net/reportages/chants-hitl-riens-et-agression-raciste-dans-un-festival-en-belgique-933220913

      • face à la montée de l’extrême droite (dont le parti islam ex-noor dont le site middleeasteye.net qui est financé par des islamistes de la pire espèce) le troll ne reconnaît pas le caractère fascistes de certain-e-s musulman-e-s...

    il est temps de nommer ceci !

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