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Une lettre, avec ou sans destinataire

posté le 03/11/18 Mots-clés  luttes sociales 

Ah il est loin, le temps des barricades. Il est loin le temps des débats révolutionnaire houleux. Le temps de la révolte, le temps de l’anarchie.

Quand on envahissait les rues pour détruire tout ce qui nous oppresse.

Ah il est loin, ce temps là, quand tu étais libre, mon ami, et qu’ensemble en première ligne, et le sourire aux lèvres, et le sourire aux lèvres.
Et cette joie, ah il est loin, ce temps là.
Tu croupies en cellule et je gerbe toujours la meute de citoyen, ici dehors, mais sans toi, et sans le sourire.

Aujourd’hui, rien n’a changé tu sais, sinon en pire. Quelques clampins aux idées abjectes, et une masse de débiles qui les suivent.

Quelques compagnons(nes), pas nombreux-ses, mais déterminées, qui ne croient plus en la révolution. Une fuite en avant, somme toute très nihiliste, mais cohérente, et digne.

Il fait froid, il fait gris, ça pu le bruit des bottes, et on traîne nos savates dans la nuit noire.
La nuit, qui fût notre alliée, a retourné sa veste, elle profite aujourd’hui au PIRe, les conspirationnistes ont remplacé les anarchistes qui conspirent.

Les actions directes ? À part les belles actions très nihiliste de quelques insurgées aux idées claires.Et des attaques de boucheries, revendiqué par des groupes vegan qui n’ont que l’antispécisme comme grille de lecture des systèmes de domination.

Les actions directes ? Celle des faf oui, elles sont pléthores, l’antisémitisme est devenu une norme, un mot de ralliement, de l’extrême-gauche à l’extrême-droite. J’ai entendu des trucs dégueulasse, mon pote, venant de la bouche de "camarades" qui étaient à nos côté.

L’ambiance, ici dehors, elle est pas belle à voir. Vivement que tu sortes. Toi qui savait nous faire sourire, toi qui savait nous faire aimer, toi, qui savait nous faire espérer.

Moi, j’ai déserté. Comme j’avais constamment la flicaille au cul, ma fuite en avant, je l’ai faite dans le sexe. Mais on s’en branle, c’est le cas de le dire !

Et le milieu, comment il va ? Faut pas me demander. Les rares endroits où je suis retourné, tout le monde s’était barré.
Le milieu, de mon point de vue très personnel, aujourd’hui, il se résume à des véners complètement décentralisés qui ont gardé leur rage intacte, et qui attaquent encore et toujours.
Finalement, la seule chose que l’on aura tous réussi, c’est de foutre en l’air l’hégémonie parisiano-bruxelloise, c’est déjà ça...

Pour les attaques, pour les actes, pour l’insurrection, je n’y crois plus, je m’en tape, mais je kiffe quand ça brûle !


posté le Alerter le collectif de modération à propos de la publication de cet article. Imprimer l'article
Commentaires
  • 4 novembre 2018 13:33

    Mouarf ce post apporte pas grand chose à part un réactionnaire "c’était mieux avant", un pessimisme dogmatique et sectaire.. je comprend pas la nécéssité de rendre public ce texte pleins de ressentiments et de lieux communs, en dehors de soulager son auteurice dans sa ptite frustration individuelle.

    force à la personne enfermée, ptet que les choses changent, mais c’est pas que pour le pire :)

  • 4 novembre 2018 14:45

    Se défaire des milieux

    bisous à celleux qui regardent avec méfiance les "milieux", les observent, les étudient, les fuient, les critiquent, les combattent :

    - les milieux à l’extrême gauche de la gauche parlementaire

    - les milieux gauchistes

    - à vrai dire, tous les milieux de gooooche quelque soit l’adjectif ( radicale, réformiste, toto, vegan, lgbtqi etc ) qui ne sont pas révolutionnaires mais s’en donnent l’air

  • 6 novembre 2018 14:17, par lesdeterminésdequoi ?

    "Quelques compagnons(nes), pas nombreux-ses, mais déterminées, qui ne croient plus en la révolution"

    Mais du coup , ielles sont déterminées pour quoi ? Concernant quoi ?

    Une "fuite en avant coherente ? " mais... ça existe ?

    Le seul truc qui me parle dans ce texte c’est que oui c’est vrai, il fait froid. Pour le reste je dis pas que je suis pas d’accord mais on comprend rien.

  • 6 novembre 2018 14:24

    Il y a PIRe que celleux qui ne veulent ou ne peuvent pas comprendre ; celleux qui feignent de ne pas comprendre

  • 6 novembre 2018 15:05, par wolé

    trop de condescendance tue la condescendance. Ou pas.

  • 7 novembre 2018 09:14, par virago

    ce qu’on apprend dans ce texte :
    1) il y a quelque part en prison une personne sur qui reposait la motivation de tout un groupe.
    2) tout le monde serait devenu antisémite
    3) s’il n’y a plus personne dans les soirées c’est parce que tout le monde est occupé à se branler chez soi, en pleurant
    4) croire en la revolution c’est ringard et si on doit bruler des trucs c’est pas dans le but de s’insurger mais juste parce que c’est chouette.
    5)on aurait réussit a mettre un terme a l’hegemonie bruxello-parisienne, ce qui serait chouette si c’était vrai, ou expliqué, ou vrai.
    6) l’auteur se considére comme "hors de la masse des imbeciles", parce que lui il ne fait rien certe, mais il en est conscient, ce qui j’imagine, lui donne ce statut un peu superieur.
    7) l’auteur trouve qu’il y a une mauvaise ambiance. On se demande ce qui peut bien provoquer ça ??
    Bref merci pour ce texte plein de nuances et tres constructif. Merci de vous meler de politique alors que clairement vous avez abandonné, on a vraiment besoin de ça en ce moment.

  • 7 novembre 2018 10:23

    que nous apprend l’un des points au-dessus :

    le/a commentat-rice-eur confond "tout le monde" avec l’espace antisémite allant de l’extrême-gauche àl’extrême-droite.

  • Restez bien chez vous à vous branler !

    Signé : la police de bruxelles

  • 7 novembre 2018 12:03, par lire + sur "Mark Stone kennedy"

    Les polices ont monté de toute pièces, ou infiltré, des "collectifs" pour votre "militantisme " de "gôche"

  • Intéressant mark stone kennedy tu peux développer cette affirmation ?

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