Le petit business du "paysan" Pierre Rabhi
Auteur de nombreux livres, dont La sobriété heureuse, Pierre Rabhi a touché en dix ans plus d’un demi-million d’euros en droits d’auteur. Il dispose ainsi d’énormes ressources, entre 7 000 et 10 000 euros par mois. Il explique pourtant lors de ses prises de parole qu’il se contente de très peu ; il touche en réalité beaucoup d’argent.
"Des ambiguïtés qui posent problème"
Mais d’après Jean-Baptiste Malet, le paysan ne reverserait que très peu d’argent à ses propres associations, qu’il a initiées (Terre et humanisme, Colibri...). Ces associations vivent en réalité de la facturation des formations en agriculture et non pas des rendements agricoles. "Il y a beaucoup d’amateurisme" affirme le journaliste.
Pierre Rabhi facture également très cher ses conférences, parfois 2 000 euros, alors que les associations qui l’invitent ont très peu d’argent. Pour Jean-Baptiste Malet, "le décalage entre la prétention de dire ’Je ne vis avec rien’, mais toucher beaucoup d’argent sans le reverser aux associations, est problématique".