Lorsque le capitalisme traverse des crises et qu’il met en place des plans d’austérité, les femmes, minorités de genres, et les personnes racisées sont en première ligne, et la dynamique productiviste se trouve renforcée.
Il continue par ce biais à produire, reproduire, transformer, renouveler et maintenir des rapports de hiérarchie et d’oppression patriarcales.
La crise sanitaire de cette année fut la preuve (s’il en fallait) que nous nous trouvons face a un système toujours plus prompt a rentabiliser chaque situation. Plus que jamais, et au vu de la situation sanitaire, les préocupations principales des élites ont été l’économie et leur propre enrichissement, forts de l’exploitation de nos forces de travail, de nos corps, et de notre docilité.
État policier et mesures liberticides, rapports sociaux, loisirs et culture sacrifié•e•s, consommation comme seule échappatoire, précarisation des TDS et des travailleur•euse•s de l’horeca, exploitation des personnes sans-papiers, du travail des prisonnier•e•s, mise en danger et mépris des personnes en première ligne, validisme économique, hiérarchisation de priorités sur les soins médicaux, impasse honteuse sur la question de l’avortement et sur les soins nécéssaires aux personnes sexisées, imposition de charges de travail supplémentaire (care, télétravail, confection des masques, aides à domicile...).
Nos corps ne sont pas des provisions pour leur machine !
Nous refusons d’être fructueux•se•s, productif•ve•s, et instrumentalisé•e•s !
Il est impossible d’envisager la libération des personnes sexisées, sous le régime capitaliste. Il est indispensable d’unir les luttes feministes contre l’oppression patriarcale et la lutte des salarié•e•s contre l’exploitation capitaliste.
Une seule solution : La révolution.
Pour que la peur change de camp, organisons-nous, unissons-nous et renversons le rapport de force.
LA REVOLUTION SERA FEMINISTE.
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