Tératologie paraphysique

" Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson
capturé, alors vous découvrirez que l’argent ne se mange pas. "

Sagesse indienne

La vallée de Tollense, et rivière
A l’origine de l’art de la guerre
Naissance des armures
Groupes armés en dorure
Déjà, il y a 3200 ans
En devenir, étaient les armements
Pour la règle, en premier massacre
Avant d’autres, encore plus âcres
La guerre est une espèce invasive
L’apprentissage en est ivre
De pays à pays
Cela n’est jamais fini
C’est une affaire de comportement
Celui de l’être humain est dément
Et toutes les espèces invasives
Colportées par les transports
Et sur toutes les rives
Et de port en port
Mais il n’y a pas d’état originel
La nature est changeante et toujours nouvelle
La plupart des disparitions d’espèces
Cela est surprenant, yes
Ont d’abord lieu sur des îles
Et ce à 80 pour cent, le processus file
L’être humain y est pour beaucoup
Sa recherche du profit gâche tout !
Et tous les coquins
Sans exception, les politiciennes et politiciens
Qui ont pour seule fonction
Du désastre généralisé, la gestion
Pour elles, pour eux, c’est après moi le déluge
Sur les catastrophes, elles et eux, font de la luge
Et avant que tout le monde crève
Elles et eux, peuvent vivre leurs pauvres rêves
Pour elles et eux, tout est gratuit
Restaurants, transports, mecs et nanas, aucune pénurie
Elles et ils se fichent de tout
Ce sont d’authentiques folles et fous !
Nous n’avons pas pu ou su les pendre
Elles et ils, du monde, feront un tas de cendre
Pour le cosmos, le pire scénario
Est que l’être humain réussisse à coloniser d’autres planètes
Pour d’éventuelles autres civilisations, ô suprême fléau
L’espèce humaine est idiote, très bête
Comme dans le film, toujours à l’heure
" Le jour où la Terre s’arrêta ", toujours d’actualité
Et où la vraie question fut posée
L’humanité peut-elle changer ?
Nous transformons tout en d’insolubles problèmes
Sur cette planète, personne ne s’aime !
Idéologies, religions, croyances, la discorde sème
Toutes nos relations sont armées
Pour toujours faire feu en premier
Seule la soumission est durable
Ce qui est tout à fait intolérable
Comme les conflits d’intérêt
Qui sont inhérents au profit, à l’argent
Et qui sont précisément des liens d’intérêt
C’est le travail, le monde de l’industrie
Toutes nos relations ont des intérêts
Les intérêts génèrent des relations
Au travail, au foyer, à l’usine, à l’école
Pas seulement dans la recherche, si mariole
Il ne faut rien produire de spectaculaire
Pour pouvoir tout dire
Dire ce qui est sans aucune ire !
Contrairement à l’expert
Jamais indépendant, asservi au pécuniaire
Qui le paye est son frère
Cela est indéniable, il faut beaucoup de complicité
Pour que des minorités puissent tout régenter !
Pouvez-vous changer ?
Pouvons-nous changer ?
Puis-je changer ?
Notre genre de vie est-il négociable ?
Pourtant, d’une façon l’autre, tout le monde en est malade !
Tout est un marché colossal
La santé, l’école, l’entreprise, la recherche
La corruption est partout de mèche
La pollution est avant tout mentale
Et pas seulement dans le " Front national "
Mais dans toutes les fractions politiques du capital
Gauche, droite, extrême gauche, extrême droite, du capital
C’est un seul et identique mal !
Dans chaque pays, c’est le même refrain
La domination a tout dans ses mains !
Un ballon en expansion cosmique
Non cela n’est pas un effet comique
Il y aurait tant et plus d’univers
Et pour le simplifier le MULTIVERS
Tout n’est pas observable
Cela n’est pas forcément une fable
Avec une inflation infinie
Qui permet cette théorie
Andreï Linde ( né en 1948 ) physicien, le prédit
La Terre n’est plus plate, même l’église le dit !
Autant de données aujourd’hui
Et ce en une seule journée
Internet, et autres modernités
Que dans l’Histoire, la totalité des données !
Et pour FX, une pensée
Copain anarchiste, à Nantes, retrouvé mort
Si jeune, sans aucun port
Cela n’est pas l’alcool, la drogue, qui l’ont tué
Ou les squats, mais bien la société sans aucune humanité
L’organisation monstrueuse de la société
Car, c’est hélas l’économie devenue folle
Qui régit la chronobiologie, impitoyable bémol
Et les préjugés dominants d’une société
Comme feu ( 1707-1788 ) le comte de Buffon, dut se rétracter
Pour son affirmation de la géologie en millions d’années !
Il y eut tant et tant de feu ( 1564-1642 ) Galilée
Dans le présent aussi, c’est assez !
Mais une fois l’espèce humaine disparue
Il y aura de nouvelles venues
De la loterie de l’évolution, de nouvelles recrues !
En vérité, chaque époque
Et c’est sans équivoque
Du corps, et de ses morphologies
Son propre physique et donc son propre esprit
Ceci est vérifiable pour chaque pays
Comme une autre planète, une autre civilisation
Comme chaque mentalité est propre à chaque région
Où cependant, l’unanimité se fait sur le pognon
En 1914/1918, dix milliards de lettres échangées
Et des centaines de morts par jour, c’est la guerre des tranchées
Aujourd’hui, l’économie tue avec plus de subtilité !
Et nonobstant, l’humanité n’est qu’une
Tout ce qui la sépare fait son infortune !
Les lois de Kirchhoff
C’est l’économie en voix off
C’est la banque industrie
Sur le dos de tous les petits
C’est les paradis fiscaux
Pour toutes sortes d’escrocs
Et la bourse qui leur fiche la frousse
Quand un sauve-qui-peut la trousse
24 octobre 1929, en Amérique
1931, l’Europe en panique
Comme l’assassinat par un nervi de l’immonde Staline
De son rival feu ( 1886-1934 ) Sergueï Kirov
Et c’est la répression qui dégouline !
Et maintenant, des insectes drones
Pour mieux surveiller l’humanité et sa faune
En train de s’asphyxier, c’est la fin !
Pollution atmosphérique qui comme à Pékin
360 microgrammes de particules très nocives
Par mètre cube, au lieu des 25, estimation relative
Et les chimères, de la tératologie expérimentale
Ce qui n’a rien de phénoménal
Comme la tête du poulet mâle
Greffée sur une tête de poulet femelle
Pour expérimenter la sexualité
Chez l’humain serait de grande inutilité
Sa représentation est aussi très socioculturelle
Même si l’influence hormonale n’est pas à nier !
Dans notre monde nucléarisé
Où le surveillant est lui-même surveillé
Pour des secrets de polichinelle
Où toute vie est formatée
Absolument Rien n’est à envier
Aussi, surveiller et donc punir, est une preuve d’imbécillité !
Toutes les tyrannies sont débiles
Toutes les bourgeoisies sont futiles
Le dosimètre de la bêtise
Avec cet exemple qui défrise
7 millions de décès
En 2012, par la pollution, c’est un fait !
Nous devons en chier
A l’école, au bureau, à l’usine, à l’université
Dans toutes les activités
Comme l’hôpital qui nous laisse dans notre douleur
Incompétence, je-m’en-foutisme, manque de personnel, aucune chaleur
Des prisons, des matons, mais plus d’hôpitaux
Tu peux crever avec tes bobos !
Sans conscience est la riche bourgeoisie
L’hôpital, à Cuba, en Argentine, au moins, c’est vraiment gratuit !
Et même la richesse, de rien, de tout, n’est plus à l’abri
La seule solution, c’est l’anarchie
Pour une autre organisation de la vie
Pour une révolution psychologique
Transmutation et fin de la politique
Pour qu’ainsi même le vitiligo
Du regard des autres, ne se cache plus la peau !

Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l’invité sur "hiway.fr "


publié le 4 avril 2014