Du désir de procréer : des cultures plus naturalistes que la Nature ?

Contrairement à ce qu’affirment certains discours ordinaires dans les sociétés occidentales, le désir de procréer que les humains sont censés manifester est tout sauf naturel. Dans le sens suivant : on ne le retrouve pas dans la Nature. Pour désirer des enfants, il faut d’abord avoir conscience que la gestation est la conséquence d’un certain type d’acte sexuel. Cet article confronte un point aveugle des études genre à quelques-unes des théories des sciences de la vie. Il rappelle que la conscience du lien entre sexualité et production d’enfants est une spécificité humaine. Les catégories mâle/femelle conçues ici comme une obligation sémantique à procréer, semblent effacer le poids singulier de cette conscience. Les discours ordinaires qui postulent l’existence d’une volonté à procréer chez tous les êtres vivants seraient ainsi un effet du genre.

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publié le 28 avril 2017