lieu : Bibliothèque Acrata
adresse : Rue de la Grande Ile 32 , Bruxelles

La lutte antimilitariste

La lutte antimilitariste

Discussion à partir du texte « La lutte antimilitariste » de AM Bonanno

Nous voulons creuser la problématique de la guerre, le pourquoi de la guerre, la continuité entre un état de « paix » et un état de « guerre ». Les mécanismes qui rendent acceptable « la guerre », tout comme la soi-disante « paix ». Nous aimerions le faire sur la base du texte « La lutte antimilitariste » de AM Bonanno (qu’il serait préférable de lire avant de venir. Le texte est disponible à Acrata ou sur le site www.acrata.be).

Vus les événements récents en Egypte et en Syrie, nous pourrions aussi élargir la discussion vers des aspects comme « qu’est-ce que le pouvoir militaire ? » en temps de « paix » comme en temps de « guerre », et en temps de « révolution ». Si nous ne voulons pas porter la voix des media du pouvoir, il nous faut réfléchir par nous-mêmes à ce que peuvent être nos idées anarchistes antimilitaristes et révolutionnaires.

« De toute façon, vu qu’on ne peut pas mettre en doute notre bonne foi, il ne nous reste plus qu’à travailler sur le sujet et à se demander comment peut-on mieux développer la propagande contre la guerre.

Au moment ou nous approfondissons cette partie du problème nous nous apercevons que la guerre constitue une phase particulière de la stratégie générale d’exploitation réalisée par le capital.

Expliquons-nous. Pour les Etats il existe des aspects officiels qui scandent la différence entre état de guerre et état de paix sur le plan du droit international. Il est normal que ce type de différence ne puisse intéresser que les anarchistes qui, pour saisir une situation réelle de guerre, n’attendront pas que l’Etat A, par l’intermédiaire de sa diplomatie, remette une déclaration de guerre à l’Etat B. La tâche des anarchistes est justement celle de déchirer, autant que possible et aussi longtemps que possible, le rideau officiel tendu par les Etats pour tromper les peuples, les exploiter et les pousser enfin vers l’abattoir. Et pour agir ainsi, nous ne pouvons pas attendre que les formalités du droit international soient accomplies, nous devons devancer les événements et dénoncer la situation réelle de guerre, même quand il n’existe pas un état de guerre officiellement reconnu. »


publié le 4 septembre 2013