Qui sont les fascistes néocons ?

Les directeurs de conscience

Beaux-parleurs, très arrogants, les directeurs de conscience bénéficient d’une position incomparable au sein de la sphère politico-médiatique.

Jamais inquiétés, malgré des comportements et propos révoltants, ils influencent considérablement l’orientation de notre société. La plupart du temps, ils se présentent à gauche, mais une simple analyse de leurs états de service nous démontre très vite que depuis des années, ils oeuvrent pour leurs propres intérêts, ainsi sans le moindre scrupule ils parviennent à naviguer au plus près des différents pouvoirs qui se succèdent.

Avec en arrière plan qui passe pour de l’évidence, un savant dosage de pensée unique et de néocolonialisme, nos « bienfaiteurs désintéressés » affichent en permanence des parti-pris impérialistes. Sous couvert de droits de l’homme agités à la moindre remise en cause, ils sont en fait les véritables chiens de garde des versions officielles même quand ces dernières reposent sur des théories fumeuses, contradictoires ou très mal investiguées. Mais les directeurs de conscience n’ont pas d’autre choix, car c’est pour eux une simple question de survie.

BHL réalisateur de navets

« Le Serment de Tobrouk« , dernier film de Bernard-Henri Levy, sorti le 6 juin 2012, fait un flop mémorable. Le verdict est tombé : 1475 spectateurs pour la première semaine de diffusion dans 20 salles qui ont osé. En comparaison, « Les Nouveaux Chiens de Garde » sorti le 11 janvier 2012 réalise 50 000 entrées en deux semaines, et cumule plus de 220 000 entrées et 300 conférences à novembre 2012, avec un traitement médiatique plus que discret voire hostile au regard de celui de BHL, lobbyiste omniprésent sur les plateaux TV. Le film documentaire de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat propose une enquête qui explore les collusions entre les médias français et le pouvoir politique, où BHL figure naturellement en bonne place.

En 1997, Bernard-Henri Lévy réalise « Le Jour et la nuit », et le film connait déjà un échec retentissant. De Villepin, fasciné par le fiasco du « Jour et la nuit », se prend de compassion pour BHL et l’appelle au téléphone pour le réconforter « Vous avez l’air d’un Christ sans plaies« , lui glissa-t-il. BHL est alors pris d’un malaise. La nuit-même, il se met à saigner des paumes de la main. Ces saignements dont il tire une posture affectée se prolongeront durant des semaines.

Commentaire de Desproges sur l’entartage de BHL

BHL, gaffeur national

BHL se fait virer deux fois de la tribune à Tripoli

Il est celui que nous avons tous identifié lorsque, souhaitant en finir avec Emmanuel Kant, il croit bon de citer de bonne foi un certain Jean-Baptiste Botul, personnage en fait imaginaire, tout droit sorti des réflexions satiriques de Frédéric Pagès, journaliste au Canard enchaîné. Le même BHL trébuchera quelques semaines plus tard, reprochant à la télévision publique d’avoir prolongé pour 4 ans le contrat de Frédéric Taddeï, animateur de « Ce Soir ou jamais » sur France 3, qu’il confond avec Rodrigo Taddei, footballeur de l’AS Rome… Au moins, Frédéric Taddeï savait à quoi s’en tenir.

Arrêt sur images – Après Botul, BHL trébuche sur un faux Taddeï
https://www.arretsurimages.net/articles/apres-botul-bhl-trebuche-sur-un-faux-taddei-le-point?id=8645

Toutefois, quand on lui retire son nez de clown, M. Levy montre un tout autre visage :

BHL le cynique

En 2010, Bernard-Henri Lévy s’élève dans une tribune qu’il s’accorde à lui-même dans le quotidien Libération, contre la « désinformation » à propos du blocus de Gaza. En véritable relais du gouvernement israélien, comme d’habitude BHL ne fait pas dans la dentelle et va jusqu’à affirmer : « Il n’y a pas de blocus de vivres, de médicaments, de matériel humanitaire en tout genre. Israël laisse passer entre 100 et 120 camions par jour. » Maintenant faites un calcul très simple : Gaza compte un millions et demi d’habitants. Imaginez une centaine de camions par jour pour ravitailler Marseille ou Lyon en médicaments, matériel médical, vivres, et matériels humanitaires en tous genres…

Libérer les Palestiniens des mensonges de Bernard-Henri Lévy
https://blog.mondediplo.net/2009-01-10-Liberer-les-Palestiniens-des-mensonges-de-Bernard

De 1995 à 1997, BHL prend la direction de la Becob, une société créé par son père, spécialisée dans le négoce international des bois précieux africain. En mars 1998, le magazine « Entrevue » décide d’envoyer une équipe enquêter sur la Becob, mais leur reportage ne sera jamais publié : BHL intervient directement auprès d’Arnaud Lagardère, propriétaire du journal, pour faire passer le reportage à la trappe. En juin 2000, l’ONG gabonaise CIAJE mandatée par Forests Monitor, une autre ONG britannique, met en évidence les conditions de quasi-esclavagisme dans lesquelles travaillent les employés d’Interwood, filiale de la Becob au Gabon.

Part III : Company Profiles

Notons qu’en 1987, BHL, l’ex maoïste milliardaire, a obtenu du maire de Paris de l’époque Jacques Chirac, un prêt de 40 millions de francs à des conditions préférentielles : franchise de remboursement de deux ans, taux de 5,5% contre 9,25% sur le marché de l’argent à l’époque. La « boite à papa » fut ainsi sauvée.

SOS Pinault

BHL le Philosophe ?

Notre philosophe est passé maître dans l’art de la rhétorique perverse : Pour éviter les controverses, BHL le roublard expérimenté, n’hésite pas à recourir aux méthodes les plus douteuses. Sans la moindre pudeur, il qualifie ses adversaires de conspirationnistes, révisionnistes, négationnistes ou antisémites, un assortiment d’injures qu’il adapte selon le sujet.

Il ne nous reste peut-être qu’une seule chose à faire, lui rappeler la maxime de Confucius : « Lorsque les mots perdent leur sens, les gens perdent leur liberté ».

Bernard Henri Levy : Une imposture française
https://www.dailymotion.com/video/x9m874


publié le 18 août 2018