Semira, Mawda, on oublie pas, on pardonne pas.

Aujourd’hui, les politiques migratoires réduisent toujours un peu plus les personnes migrantes à un statut de « victime » ou de « menace ». Ces mêmes personnes subissent l’intensification de leur criminalisation, de leur déshumanisation par les gouvernements successifs.

Nous sommes contre leurs frontières car elles permettent un tri des « bon.ne.s et mauvais.es migrant.e.s », illégalisent des êtres humains, tuent des personnes par milliers. Elles impliquent la traque, la chasse, l’enfermement et les expulsions des personnes migrantes.

Semira Adamu il y a 20 ans, Mawda Shawri cette année, ont toutes les deux été assassinées par la police belge. Les politiques migratoires induisent et justifient, au sein de la police belge, des pratiques inqualifiables : l’étouffement il y a 20 ans, l’exécution par balle aujourd’hui. Pour Semira et Mawda il s’agit bien d’assassinats d’états.

Semira, Mawda, on oublie pas, on pardonne pas.


publié le 29 septembre 2018