Pour Bahar : A l'aide !

APPEL À L’AIDE

Le 28 mai dernier, la Turquie réactivait discrètement un mandat d’extradition contre le citoyen belge Bahar Kimyongür. En vacances en Espagne avec sa compagne et leurs deux enfants, Bahar a ainsi été appréhendé par la police à Cordoue le 17 juin. L’Audiencia Nacional a toutefois remis notre compatriote en liberté –contre le versement d’une importante caution de 10.000 euros– dans l’attente d’un jugement sur le fond.

21 novembre 2013 : Bahar Kimyongür est arrêté à l’aéroport de Bergame, cette fois. Alors qu’il devait participer à une conférence internationale sur la Syrie. Incarcéré treize jours durant, notre compatriote est finalement assigné à résidence dans la petite ville de Marina di Massa, le temps que la justice italienne statue sur son sort… Autant dire, plusieurs semaines.

COÛTER CHER
On s’en doute, la « nouvelle affaire Kimyongür » va énormément coûter, Ankara étant décidée à faire chèrement payer un homme qui n’a jamais cessé de réclamer la justice pour les peuples de Turquie.

Or divers frais ont dû être engagés (outre la caution madrilène, dont l’argent a été rassemblé par la famille)… depuis juin dernier.

Les avocats espagnols de B. Kimyongür ? Isabel Elbal et Gonzalo Boye ont sollicité une avance de 5.000 euros. Les appels téléphoniques vers l’Espagne tout au long des trois jours d’incarcération de Kimyongür (à Cordoba puis Madrid) ? Montant : 250 euros. L’avocat italien mobilisé pour assurer la défense de Bahar ? Ses premiers frais s’élèvent déjà à 4.000 euros.

Sans compter les honoraires de l’avocat bruxellois Christophe Marchand qui suit, ici, le dossier.

Sans compter qu’il faut couvrir les dépenses encourues par l’organisation, en Belgique, d’une Campagne de solidarité afin de mobiliser l’opinion progressiste.

Sans compter : l’idée d’un déplacement effectué par plusieurs personnalités belges lors des audiences décisives devant l’Audiencia Nacional… et lors du jugement prononcé par la Justice italienne.

SANS COMPTER
Dans ce contexte contraignant, nous avons donc besoin de toutes les contributions –y compris en terme de solidarité financière.

N’hésite donc pas à verser, même peu : aussi modeste soit-elle, toute aide pécuniaire est la bienvenue. Et ne craint pas de solliciter tes proches « les plus chers » : eux, aussi, peuvent poser un geste vraiment efficace.

UN GESTE
verser une aide financière sur le compte du CLEA BE47 3630 0542 6380
avec comme message « Solidarité Bahar ! »

Le Comité pour la Liberté d’Expression et d’Association
www.leclea.be


publié le 12 décembre 2013